Pendant le mois de juillet, indiquent les sources émanant du service d’urgence à l’hôpital de Ngozi, l’on comptait 50 personnes alitées à cause des accidents routiers. Ce nombre s’ajoute aux 40 autres recensées durant ce moi d’août. Pour le personnel du service d’urgence, ce nombre est de loin supérieur à celui de l’ensemble des malades hospitalisés : « les malades victimes des accidents routiers représentent 80 % des malades hospitalisés dans les salles de la chirurgie »
Les victimes des accidents routiers en général présentent ainsi des plaies liées aux traumatismes crâniens, des fractures et luxation.
Les malades et le personnel soignant audit hôpital accusent certains conducteurs de motos et automobiles de ne pas maîtriser le code de la route, de conduire en état d’ivresse et de ne pas être en possession des permis de conduire. Ils demandent à la police en charge de la sécurité routière de bien enseigner le code de la route aux conducteurs et de s’assurer qu’il est scrupuleusement respecté. Et de demander à l’administration, de mettre en place les panneaux de signalisation.
Des mesures ont été envisagées par la police.
« C’est notamment les contrôles routiers qui sont organisés tous les jours où la police contrôle les documents du véhicule et ceux des conducteurs ». Tel est le point de la police chargée de la sécurité routière dans la région nord. Elle continue en précisant que, pour des conducteurs qui ne disposent pas de tous les documents exigés, ils se voient infligés des amendes fixées par la loi.
La police indique toutefois que la plupart des accidents s’observent surtout pendant les weekends, car la plupart des conducteurs se trouvent en état d’ivresse dans les heures avancées. La police de sécurité routière demande à la population d’être vigilante en traversant la route. Et aux conducteurs, de ne pas conduire en état d’ivresse et de respecter le code de la route.
Signalons que l’hôpital autonome de Ngozi accueille les patients provenant de la province de Kayanza, Ngozi, Muyinga et Kirundo.