Le personnel soignant espère cependant qu’avec la mise en fonction des nouveaux locaux pour les femmes qui accouchent, le problème d’insalubrité qui s’observe toujours dans cette structure sanitaire pourra être résolu. Ces nouvelles infrastructures ont été inaugurées depuis septembre 2014. Cependant, autour de ces nouvelles infrastructures, l’on y observe des immondices et des mauvaises herbes qui y poussent.
A part l’insalubrité aux alentours de ces infrastructures, ces dernières ont été occupées « sans toutefois être bien nettoyées », comme le précisent les malades qui les occupent. En plus des gardes malades et des associations bénévoles qui œuvrent pour les malades qui font la lessive ainsi que la toilette des nouveau-nés devant ces infrastructures, la saleté, les eaux stagnantes et d’autres déchets retrouvés au niveau des rigoles et des trottoirs dégagent une odeur nauséabonde.
Cette situation hygiénique inquiète tout ce monde qui craint les maladies des mains sales.
« L’hôpital ne dispose pas du personnel journalier suffisant pour la propreté »
C’est la réponse du Docteur Philibert Sendegeya, médecin directeur de l’hôpital de Ngozi. Il indique néanmoins que la situation se présente ainsi suite au manque de travailleurs journaliers qui se chargent de la propreté de l’hôpital.
Le médecin directeur estime que la mise en fonction des nouvelles infrastructures en extension au service de la maternité a déjà permis le désengorgement. Pour les femmes enceintes, la question liée au surpeuplement au niveau du service de la maternité vient d’être résolue.
Pour le moment, témoignent ces femmes, « un lit n’est plus partagé par deux ou trois femmes ».
Le médecin directeur promet que l’hôpital va bientôt engager un personnel permanent et suffisant qui pourra s’adonner à la propreté et à l’hygiène.