Ces 211prisonniersfont parti de 751 prisonniers prévenus détenus dans l’établissement pénitentiaire d’homme à Ngozi.
« D’une manière générale, cette prison héberge actuellement 1340 prisonniers », précise Aloys Habonimana directeur de cette maison de détention.
Parmi ces prisonniers, poursuit-il, 589 ont déjà été condamnés. Le reste, ce sont des prisonniers prévenus. Ils sont originaires des provinces de Kayanza, Ngozi, Kirundo et Muyinga dont la plupart ont interjeté appel à la Cour d’Appel de Ngozi.
« Ils ont besoin d’être jugés comme les autres détenus.Les magistrats de Kirundo ne viennent plus en itinérance pour les faire juger » ; souligne-t-il. Pour lui, s’ils sont jugés, ils peuvent avoir les chances d’être acquittés, condamnés ou interjeter appel.
Les conséquences sont multiples pour la prison.
C’est entre autre la surpopulation carcérale pour une prison construite pour une capacité d’accueil de 400 détenus, leur gestion, leur ration alimentaire, l’hygiène avec le problème de promiscuité pouvant engendrer des maladies contagieuses, sans épargner l’environnement qui en pâtie ; a signalé le directeur de cette prison.
Il précise en outre qu’en cas de maladies, un problème d’escorte surgit. « Cette prison ne dispose pas d’assez de policiers pour escorter les malades à l’hôpital et aux juridictions respectives ».
« La prison est dotée d’un seul brancard et une minorité de policiers qui y montent la garde », indique le Directeur de la prison.