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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une centaine de tombes profanées ont été refermées par des fossoyeurs à Gihanga

novembre 11, 2016 0 3180
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Les fossoyeurs du cimetière de Mpanda ont refermé ce mercredi 9 octobre 2016 plus de cent tombeaux profanés par des Imbonerakure de Gihanga qui avaient dérobé des matériaux. Ces fossoyeurs affirment avoir posé ce geste pour faire libérer quatre de leurs collègues emprisonnés injustement pour avoir osé donner l'alerte après ce geste de profanation, sous la complicité des responsables administratifs.
 
Comme l'indique la population de Gihanga, les tombeaux ont été refermés très tôt ce mercredi. Il s'agit d'une centaine de tombes laissées ouvertes par les cambrioleurs après leur forfait. 
 
Sous les ordres de la police à Gihanga, ces fossoyeurs voulaient faire libérer quatre d'entre eux détenus par la police.
 
« Ils étaient en train de remettre de la terre sur les tombes  pour que leurs collègues soient relâchés. L'ordre de refermer a été donné par le chef de poste de Gihanga et un officier de police judiciaire », affirme un habitant.
 
Ce qui inquiète la population de Gihanga, cest qu'un certain Dunia a été attrapé en flagrant délit en possession de matériels utilisés pour enterrer les morts ; mais la police l'a laissé libre. Les policiers ont plutôt arrêté quatre fossoyeurs dont un certain Nyandwi Salvator, président de l'Association des fossoyeurs Dufashanye. Ils sont accusés d'avoir exposé ces matériaux.
 
« Nous sommes très choqués car on a relâché le coupable attrapé en flagrant délit pour emprisonner les fossoyeurs », s'indigne un habitant.
 
Léopold Ndayisaba administrateur de la commune Gihanga dit ne pas être au courant de ce qui s'est passé avec l'Imbonerakure Dunia attrapé en flagrant délit.
 
« Comme il y a des tombes construites de façon non solide, il y a des gens que je qualifierais de malfaiteurs qui viennent quelques fois voler des tôles qu'ils utilisent je dirais pour d'autres fins. Je dirais aussi que certaines vaches viennent brouter au cimetière. Elles marchent sur les tombes et les détruisent. Dire qu'ils ont été libérés, c'est faux, moi je sais que j'ai demandé à la justice de poursuivre son travail afin que le coupable soit puni. Le nommé Dunia, je ne sais pas grand-chose de lui ; j'ai entendu seulement que deux personnes ont été relâchées. Posez la question à la justice », nous a déclaré l'administrateur communal. 
 
Le téléphone du chef de la police à Gihanga qui a donné les ordres à ces fossoyeurs était éteint.

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