Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Journée internationale des casques bleus : quel bilan pour les Burundais ?

1989
Rate this item
(0 votes)

Le 29 mai de chaque année, le monde entier célèbre la journée dédiée aux casques bleus. Cette année, les policiers burundais travaillant sous le mandat de l'ONU ont achevé leurs mandats, sans pour autant être remplacés. Les quelques policiers encore en poste comme casques bleus, de même que les militaires, se plaignent de l’inégalité des salaires entre contingents. 

 

Le Burundi dispose de 850 soldats mandatés comme casques bleus au contingent de la MINUSCA, la mission des Nations Unies en Centrafrique. Selon le porte-parole de l’armée, c’est le seul groupe qui est pris en charge à 100% par l'ONU. 

 

Ces troupes des Nations-Unies sont envoyées pour essayer de réconcilier les belligérants, poursuite le Colonel Gaspard Baratuza, « et non pas pour prendre part au combat ». Mais si jamais la guerre éclate dans leurs zones d'action, « ces troupes interviennent en prenant le juste milieu pour essayer de calmer la situation sinon ce sont les organisations régionales qui envoient leurs troupes sur terrain quand il y a toujours de violents combats », indique encore le porte-parole de l’armée burundaise.

 

Durant plus de deux ans au service des Nations-Unies, l'armée burundaise a été appréciée pour son courage et sa bravoure. L'exemple est le prix octroyé à feu Général de Brigade Athanase Kararuza, un des commandants du 1er contingent de la MINUSCA. 

 

D’autres militaires en mission se sont cependant démarqués par les « fautes » commises durant leurs missions au service des Nations-Unies, et ont été chassés de ce corps en guise de sanction par le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU. 

 

Les militaires accusés de graves violations des droits de l'homme au Burundi n'ont également pas échappés aux sanctions ; comme le Major Jean-Pierre Niyonzima, le Lieutenant-Colonel Alfred Mayuyu et le Major Nicolas Budigi renvoyés par l’ONU en février 2016 quelques semaines après leur déploiement. 

 

En plus de ces militaires chassés, le mandat de l'unité de police burundaise n'a pas été renouvelé, suite à l’implication de la police dans les violations des droits de l’homme au Burundi.

 

Les militaires en mission de maintien de la paix des Nations-Unies ne sont également pas contents de la manière dont ils sont rémunérés, en comparaison avec leurs confrères ressortissants d'autres pays. 

 

Tags

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 167 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech