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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

De l’adultère à la violence conjugale à Nyabugete.

Une femme qui habite au quartier Nyabugete de la commune Muha a été violentée ce lundi par son mari et est pour le moment alitée à l’hôpital militaire de Kamenge. Certains voisins de ce couple indiquent que le motif qui a poussé le mari à violenter sa femme est que cette dernière ne cessait de lui demander de cesser de l’adultère.

Chantal Nduwimana, infirmière à l’hôpital de Kabezi, est le nom de cette femme qui a été violentée par son mari du nom de Lazare Nkunzimana, maitre responsable à l’Ecole fondamentale de Gakungwe.

 Des voisins de cette famille qui réside au quartier Nyabugete révèlent qu’il y a souvent des mésententes au sein de ce couple suite à l’infidélité  du mari.  Nos sources ajoutent que ce sont ces mésententes qui d’ailleurs ont poussé Lazare Nkunzimana à frapper sa femme qui l’empêchait de dépenser la richesse familiale chez sa concubine. Ce voisin du couple affirme que ce n’est pas la première fois que Chantal Nduwimana est malmenée par son mari. « La cause de ces maltraitances est que cette femme ne cessait d’empêcher son mari de continuer à commettre de l’adultère. Cet homme a une concubine. Le domicile de cette concubine est proche de l’Ecole fondamentale de Gakungwe où cet homme travaille. La femme a tout essayé pour que son mari retrouve le droit chemin mais en vain. C’est donc cela qui a poussé cet homme à frapper sa femme jusqu’à ce qu’elle soit hospitalisée », a- t- il témoigné.

Pour le moment, Chantal Nduwimana est hospitalisée au service de réanimation de l’hôpital militaire de Kamenge. Les sources de la RPA parmi les voisins font savoir qu’elle serait dans un état critique. Ces voisins demandent à l’administration et à la justice de tout faire pour que Lazare Ntakarutimana soit traduit en justice et puni conformément à la loi.

A ce propos, la rédaction de la RPA a téléphoné Dévote Ndayisenga, administrateur de la commune Muha, mais en vain.

Francine Bukura a été enlevée par les agents des services secrets selon un témoin.

Une certaine Francine BUKURU qui œuvrait au quartier Kajaga en mairie de Bujumbura est portée disparue depuis bientôt une semaine. Cette fille aurait été kidnappée par les agents du service national de renseignements à son lieu de travail dans un bistrot.  Sa famille réclame des investigations pour traquer ses ravisseurs et déterminer le lieu de sa destination.

Francine Bukuru introuvable depuis bientôt une semaine au quartier Kajaga en mairie de Bujumbura est native de la zone Shombo en commune et province Muramvya. Elle était serveuse dans un bistrot du quartier Kajaga.

La source de la RPA à Kajaga indique que Francine Bukuru a été enlevée par les agents du service national des renseignements dimanche le 07 Novembre à son lieu de travail. « Nous alertons pour la vie de Francine Bukuru.               Elle a été enlevée par les agents de la documentation le 07 Novembre 2021 à 19 heures. Ses ravisseurs portaient des tenues policières et civiles. Nous ne savons pas sa destination. Toutefois, elle n’a jamais participé dans des affaires politiques», a indiqué notre source. 

La famille de Francine Bukuru s’inquiète pour sa sécurité.  « Nous demandons aux institutions en charge de la sécurité, au  propriétaire du bistrot surnommé CISEKEDI de tout faire pour que la nôtre ne disparaisse pas. Le propriétaire de ce bistrot n’a pas alerté sur l’enlèvement de son employé. Il n’a même pas lancé des recherches pour la retrouver. S’ils l’ont tué, qu’ils nous donnent son cadavre pour qu’on l’enterre dignement. Si elle est encore vivante, il faut qu’elle soit traduite devant la justice pour être condamnée en cas d’infraction ou qu’elle soit libérée», insiste un membre de sa famille.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le porte-parole de la police afin qu’il s’exprime sur ce sujet.

 Francine Bukuru est le deuxième membre de sa famille enlevé par les agents du service national des renseignements. Son frère Christophe Ndayiragije a été arrêté par cet organe sur accusation de participer dans une attaque rebelle qui a eu lieu en commune Rutegama de la province Muramvya au mois d’Octobre.

L’administrateur de Muramvya assume son rôle dans la tuerie des vaches de la famille Kanzoya

L’administrateur de la commune Muramvya en province Muramvya  accepte de rembourser les vaches de la famille de Joseph Kanzoya de la colline Mpehe zone Bugarama. Ces vaches ont été blessées à coups de machettes par des imbonerakure sur ordre de cette autorité communale,  Espérance Nduwayezu.

Espérance Nduwayezu, administrateur de la comnune Muramvya,  a convoqué ce lundi  Jean Ngendakuriyo, chef de la colline Mpehe ainsi que la famille Kanzoya. Ce dernier avait été mise  au cachot samedi dernier et ses vaches tuées par machettes.

Selon notre source en commune Muramvya, l’administrateur  Espérance Nduwayezu a accepté devant le chef de la colline Mpehe qu’elle  va  indemniser la famille de Joseph Kanzoya pour  les trois vaches tuées. Une indemnisation  qui sera versée  en collaboration avec des imbonerakure et le chef de poste de la police en zone Bugarama qui répond au nom d’Issa Ntakarutimana. « Elle les aurait dit qu'elle compte les dédommager en leur payant pécuniairement leurs vaches. Hier, elle a commencé à chercher ceux qui ont exécuté la mission pour qu'ils viennent payer ces vaches », nous a confié une source.

Même si l’administrateur a  accepté   de payer cette famille, elle n’a  pas donné le rendez-vous  de ce paiement. Ce qui ne tranquillise pas la famille Kanzoya qui, selon notre source,  craint que la promesse ne sera  pas tenue.

Cette famille  demande donc  aux autorités  hiérarchiques de cet administrateur de l’aider pour  décrocher  cette indemnité dans la mesure où cette autorité communale ne nie pas le rôle qu’elle a joué dans la persécution de la famille Kanzoya.

Cinq vaches ont été  blessées  samedi dernier au moment où  elles broutaient dans une propriété de la famille Kanzoya sur injonction du ministre ayant l’agriculture et l’élevage dans ses attributions, Déo  Guide RUREMA. Trois des cinq vaches sont mortes et leur viande vendue. L’argent en provenance de cette vente a été  mis sur le compte de la commune sur ordre de l’administrateur de la commune.

Le manque de farine de manioc fait craindre la faim dans les prisons du Burundi.

La faim menace les détenus des différentes prisons du Burundi. Les détenus ne reçoivent plus de farine de manioc depuis presque un mois. Ils demandent au gouvernement du Burundi de résoudre ce problème le plutôt possible.

Les informations en provenance de différentes prisons font savoir que les détenus ne reçoivent plus la farine de manioc depuis plusieurs jours . A titre d’exemple, les détenus affirment qu’ils viennent de passer plus de 20 jours sans cette farine à la prison centrale de Bubanza, 13 jours à la prison centrale de Muramvya  , 9 jours à la prison centrale de Ngozi tandis que la prison centrale de Ruyigi vient de passer 4 jours sans cette farine de manioc.

Au moment où les détenus devraient manger le haricot et la pâte de manioc qui n’est plus disponible, ces détenus disent qu’ils vont mourir de faim. Actuellement, ils ne mangent que du haricot seulement dont la quantité n’est pas suffisante. A cause de la faim, ces détenus restent ainsi allonger et sans force. Cette situation est aggravée par le fait que les familles des détenus ne peuvent pas leur apporter de la nourriture, les visites étant interdites à cause de la pandémie de Covid-19.

Les détenus qui sont incarcérés dans ces différentes prisons demandent au gouvernement de tout faire pour trouver une solution à ce problème avant que le pire n’arrive vu que l’effectif des prisonniers est toujours très élevé. Ils demandent également que durant cette période où cette farine de manioc n’est pas disponible ils puissent avoir l’autorisation d’avoir des visites de leurs familles qui peuvent leur apporter de la nourriture car selon eux ils ne peuvent pas vivre sans manger. Ces détenus rappellent aux dirigeants du Burundi que même s’ils sont incarcérés ils ont droit à la vie et à recevoir de la nourriture en quantité suffisante.

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