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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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L’exécution semble tout mettre en œuvre pour accélérer la destitution du président de l’Assemblée nationale. Pie Ntavyohanyuma a été interdit de voyage hier mercredi alors qu’il était prévu qu’il se rende en mission de travail en Belgique. La décision émane du ministre des Finances qui avance le fait que le numéro 2 du pays n’a pas justifié l’utilisation des frais de voyage présidents. Mais en réalité, le président de l’Assemblée nationale serait victime de son opposition à une troisième candidature de Pierre Nkurunziza à la présidence.

Le président de l’Assemblée nationale a été sommé hier mercredi l’ordre de restituer dans l’immédiat la somme de 30.000 euros, une somme qui devrait constituer sa provision pour sa mission en Belgique de 10 jours. Un ordre qui a été donné par le ministre des Finances via sa correspondance de ce mercredi au secrétaire général de l’Assemblée nationale. Pour justifier cette restitution, Pie Ntavyohanyuma n’a pas encore justifié la précédente provision pour sa mission à Nairobi au Kenya, précise la même correspondance. Par ailleurs, un ordre de l’administrateur général du Service national des Renseignements « SNR » aurait été donné aux services de comptabilité de l’Assemblée nationale de reverser les frais de mission sur le compte du Trésor public.

Selon des informations en notre possession, Pie Ntavyohanyuma serait soupçonné d’être de mèche avec les frondeurs du CNDD-FDD qui ont dit non au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, raison d’expliquer de telles démarches. D’après les mêmes informations, Pie Ntavyohanyuma, deuxième personnage le plus important après le président de la République, ferait également face à une tentative de motion de défiance interne à la chambre basse du parlement. Dans la foulée, il est envisagé de destituer le deuxième vice-président de la République et de chasser du parlement tous les députés qui ont signé la pétition contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.           

 C’est une prise de position de Jérémie Ngendakumana, ex patron du CNDD-FDD : « Pascal Nyabenda, président en exercice du CNDD-FDD, est en train de violer la loi en rayant de la liste des Bagumyabanga les membres signataires d’une pétition contre le troisième de Pierre Nkurunziza. » Et à Jérémie Ngendakumana de conseiller son successeurs d’appeler tous les Bagumyabanga à un dialogue. A la question des mandats du président Nkurunziza, Jérémie Ngendakumana dit que les Accords d’Arusha sont clairs, aucun président n’a droit de faire plus de deux mandats, a-t-il précisé.

 Et selon les dernières nouvelles, Onésime Nduwimana a été démis de ses fonctions d’Administrateur directeur général de la SOCABU. Onésime Nduwimana est destitué après que lui et d’autres Bagumyabanga du CNDD-FDD aient apposé leur signature sur la politique contre le troisième mandat du président Nkurunziza. Sa destitution tombe après son exclusion du CNDD-FDD dont il était porte-parole.

 De son côté, l’Office du Haut Commissariat des Droits de l’Homme au Burundi indique suivre de près les menaces qui pèsent sur les militants du CNDD-FDD signataires de la pétition contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Dans une note dont la RPA a pu se procurer une copie, ces derniers font actuellement objet des poursuites policières subissent des menaces verbales et des persécutions dans leur différentes fonctions. Les responsables de ces intimidations citées dans la même note sont des hauts gradés de la police et de l’armée burundaise.

 Le représentant permanent de la Suisse aux Nations Unies, ambassadeur Paul Seger, quant à lui, s’insurge en faux contre toute forme de violence qui pourrait survenir au cas où le président Pierre Nkurunziza briguerait un troisième mandat a terminé son séjour au Burundi. Il l’a dit lors de sa visite d’au revoir au ministre des Relations Extérieures ce mercredi. L’ambassadeur Paul Seger prône plutôt un dialogue entre toutes les parties prenantes afin d’éviter toute forme de violences.

 Les rapatriés prônent l’alternance au pouvoir, socle de la paix au Burundi                                                                                                  

 Les corps de police et de sécurité sont interpellés par l’Association des rescapés rapatriés unis pour le développement intégral et durable « ARRUDID » à être plus vigilants sur des probables présences de groupes armés dans le pays, surtout à Makamba. Obède Sabushimike, représentant légal et président de cette association, indique que celui qui rêve de replonger le pays dans la guerre, le passé ne leur a donné aucune leçon. Obède Sabushimike, supplie le président de la République de ne pas briguer le troisième mandat car selon lui, le climat malsain qui règne dans le pays a des rapports avec le troisième mandat controversé.

 

Editorial

mars 30, 2015

Le mandat de tous les dangers

Actuellement, tout indique que le Burundi est au bord de la dérive. Au niveau politique, des ingrédients amers assaisonnent la soupe. Entre autre, des divisions qui prennent naissance dans une absence de dialogue, lesquelles  divisions sont exacerbes par une Commission électorale nationale indépendante contestée par tous les leaders de l’opposition. En conséquence, le durcissement du discours politique vient fragiliser le climat d’apaisement déjà éphémère qui régnait au sein de la population. Cette fragilité est d’autant plus inévitable qu’elle vient de se traduire par des divisions internes au parti CNDD-FDD. Tenez, le cas qui alimente la chronique et  qui tient à cœur de tout un chacun : le fameux troisième mandat. A ce propos, des voix se sont élevées et s’élèvent toujours pour conseiller notre cher président à ne pas briguer ce mandat de tous les présages. La société civile, les confessions religieuses et la Communauté internationale ont déjà annoncé leur position. D’un autre côté, c’est le camp présidentiel qui fonce vents et marais pour soutenir le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Que Pierre Nkurunziza n’ait rien dit sur sa propre succession, cela ne le dédouane en rien. Lui aussi il fonce. En témoignent les déclarations, des responsables les plus zélés de son parti, selon lesquelles : « Seul Pierre Nkurunziza est candidat sinon le déluge. » A ceci s’ajoute ce danger qui profile à l’horizon : celui d’armer des jeunes Imbonerakure et des démobilisés, le pire étant l’instrumentalisation et l’armement de certains membres des corps de défense et de sécurité. Pour votre gouverne, nous citons l’implication pourtant dénoncée de l’actuel chef d’Etat-major de l’armée, Prime Niyongabo. Ce dernier se refugie derrière un silence qui en dit long face aux témoignages des citoyens qui dénoncent l’armement de la population plutôt d’une milice. Encore plus dangereux, c’est le silence complice entretenu par les ministres de la Défense, Pontien Gaciyubwenge, celui de la Sécurité publique, Gabriel Nizigama sans oublier le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana qui, sous d’autres cieux, brillent par ses propos peu édifiants.

Pourtant, la société civile, les confessions religieuses, les organisations non gouvernementales et la Communauté internationale, ne cessent d’alerter les responsables de ce pays sur les risques d’éventuelles violences à caractère politique qui guettent le Burundi. Déjà certaines chancelleries ont déjà affiché leur pessimisme quant à l’avenir de ce pays. Une situation incertaine qui ne semble pas préoccuper le président de la République aujourd’hui très muet dans sa tour d’ivoire. Devant ce tableau sombre, il sied de saluer le courage des Bagumyabanga déjà sensibles aux risques qu’encoure le Burundi en conseillant le président Nkurunziza. D’autres à féliciter sont les jeunes Imbonerakure et les démobilisés qui dénoncent les actes de barbarie que certains tentent d’introduire dans le Burundi profond tout en mettant en garde tous ceux qui vont suivre monotonement des ordres des commanditaires des violences car rares sont ceux qui assument leur responsabilité. Toutes les questions politico-sécuritaires concernent les Burundais en premier lieu. Nous en appelons donc à tous les Burundais y compris les membres du CNDD-FDD tout acabit avec en tête le président Nkurunziza de baisser la tension politique. Qu’ils sachent qu’ils sont comptables devant l’histoire et la nation. Egalement, la Communauté internationale doit redoubler de vigilance car l’explosion de l’intolérance politique au Burundi risque de jeter le discrédit sur cette communauté au cas où les choses tourneraient au vinaigre.                    

 

 

A quelques semaines des élections, la situation reste incertaine surtout avec le mutisme du président Nkurunziza sur ses intensions de briguer un troisième mandat. L’opposition, la société civile, les confessions religieuses, certains membres influents du parti au pouvoir et la Communauté internationale brandissent le respect de la Constitution et des Accords d’Arusha. Entretemps, dans certains coins du pays, les jeunes Imbonerakure s’échauffent.       

En parlant de la Communauté internationale, le parlement belge s’oppose au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. Ces représentants du peuple belge demandent à l’Union Européenne de créer une Commission de suivi des élections au Burundi. Ils demandent également que le directeur de la RPA et le président de l’APRODH soient blanchis par la justice.

En visite au Burundi, la présidente de l’Union Africaine exhorte le président Pierre Nkurunziza à respecter scrupuleusement les Accords d’Arusha pour ce qui est de sa probable troisième candidature aux présidentielles. Dlamini Zuma vient de le déclarer au sortir de l’audience lui accordé par le président Pierre Nkurunziza. De son côté, le conseiller en communication à la présidence de la République, Willly Nyamitwe, précise quant à lui, que c’est la Cour constitutionnelle qui tranchera cette question.

Certains membres du parti CNDD-FDD en danger

La sécurité d’Onésime Nduwimana  qui a été démis de ses fonctions du porte-parole du CNDD-FDD pour avoir été contre le troisième mandat du président Nkurunziza n’est pas garantie. Nos sources disent que le plan de son élimination physique n’allait pas tarder et serait en train d’être concocté à un haut niveau. Festus Ntanyungu confirme ses informations. Il parle au nom de ceux qui s’opposent au troisième mandat du numéro un burundais et ajoute que même la sécurité des autres est un danger.

Les gens cités dans ce plan macabre d’assassinat d’Onésime Nduwimana sont Gervais Ndirakobuca surnommé Ndakugariika et le patron du Service national des renseignements dit Steeve.  La rédaction de la RPA a cherché la version de Gervais Ndakugarika depuis hier soir jeudi mais il ne décrochait pas à son téléphone et aujourd’hui son téléphone est éteint. Pour le patron du SNR, nous n’avons pas encore pu joindre le patron du SNR et son porte-parole ne répond pas non plus à son téléphone.    

En outre, le président de la République Pierre Nkurunziza serait au courant des formations paramilitaires des jeunes Imbonerakure en province Bubanza. Selon nos sources, ce sont leurs formateurs qui leur ont annoncé que les ordres qu’ils exécutent proviennent du président Nkurunziza. Ces Imbonerakure disent avoir été armés mais qu’ils préfèrent le dénoncer pour éviter le pire. Ces armes y sont transportées dans des véhicules des dignitaires, précisent nos sources. Le président du CNDD-FDD à Bubanza rejette ces informations. Et à la présidence, l’on déclare qu’il s’agit de fausses rumeurs à chaque fois propagées pendant la période électorale.

 

Les leaders de l’opposition alertent mais…

La chasse à l’homme contre tout opposant au troisième mandat du président Nkurunziza prouve à suffisance que ce troisième mandat cache bien d’autres choses. Et même si l’élimination physique de toute voix discordante aboutirait, l’on ne régnerait pas sur du sang. Les propos sont d’Agathon Rwasa, président du RANAC et du parti FNL non reconnu par le ministère de l’Intérieur.

Agathon Rwasa déplore amèrement le comportement des jeunes Imbonerakure affiliés au parti CNDD-FDD, qui se montrent être au dessus de la loi et surtout de prendre le devant dans différentes tueries et assassinats. Il met cependant en garde les commanditaires. Agathon Rwasa fait appel au parti CNDD-FDD de faire preuve de la force qu’il a placé dans la dislocation des autres partis politiques.

Pour Léonce Ngendakumana, président de l’ADC, l’institution judiciaire devrait poursuivre les personnes accusées de disséminer les armes au sein de la population avant que le drame n’éclate. Le président de l’ADC-Ikibiri confirme que ces armes sont disséminées par certains décideurs comme le lieutenant général Adolphe Nshimirimana, ex patron des services de renseignements. Léonce Ngendakumana ajoute que l’ADC-Ikibiri a déjà averti les Burundais et la Communauté internationale sur cette dissémination des armes au sein de la population, les auteurs de telles révélations ont déjà subi des sanctions.  De son côté, le lieutenant général Adolphe Nshimirimana dément ces révélations de dissémination d’armes, arguant qu’il ne peut pas attaquer des institutions auxquelles il appartient.

La première dame inquiète

 « Je recommande la tenue des élections apaisées et inclusives », annonce la première dame Denise Nkurunziza. Elle l’a déclaré ce jeudi à Gitega à l’occasion de la célébration au Burundi de la journée internationale de la femme.

Entretemps la CENI avance

164.352 personnes en âge de voter se sont fait inscrire dans la deuxième phase d’enrôlement des électeurs. Déclaration de la Commission Electorale Nationale Indépendante « CENI » dans une conférence de presse qu’elle vient de tenir ce vendredi. Les représentants des partis politiques présents ont soulevé toutefois des inquiétudes quant aux nombres des élus des trois nouvelles communes de la Mairie de Bujumbura et la prochaine nouvelle province de Rumonge.

La récente décision de radier du parti CNDD-FDD 10 Bagumyabanga est nulle et sans effet puisque les lois du parti ont été violées. C’est du moins ce que vient de déclarer Léonidas Hatungimana au nom de ces personnes dites exclues du parti au pouvoir. Léonidas Hatungimana indique qu’on peut tenter de les empêcher de participer dans certaines activités du parti mais qu’ils restent des Bagumyabanga. Seul le congrès pourrait prendre cette décision, a indiqué Léonidas Hatungimana, porte-parole du président Nkurunziza alias « tout autre ». Ce dernier précise que Pascal Nyabenda, président du parti CNDD-FDD, n’a fait qu’une conférence de presse pour destituer ses camarades.   

En outre, les signataires de la pétition contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza au fauteuil présidentiel ne sont pas seulement les cadres et hauts cadres de l’Etat. Figure également sur la liste, d’autres fonctionnaires et membres du parti CNDD-FDD assignés à différentes fonctions au sein du parti.

Les militants du CNDD-FDD qui ont osé se déclarer contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza ont fait preuve d’un grand patrimoine en luttant pour l’intérêt national. Avis d’Isidore Rufyikiri, candidat indépendants aux prochaines présidentielles. Isidore Rufyikiri demande au président Nkurunziza d’accepter la fin de son pouvoir et d’en sortir honorablement. A tous les Burundais, de prendre pour modèle ces bagumyabanga pour lutter pour le bien de leur pays.

 

Les jeunes Imbonerakure ont commencé a semé la terreur à l’endroit de ceux qui ne veulent pas

« Les Bagumyabanga du parti CNDD-FDD ayant conseillé Nkurunziza, le numéro un burundais, dans leur pétition de ne pas se présenter pour un troisième mandat sont animés d’un esprit de courage. » C’est l’analyse du sénateur et ancien président Sylvestre Ntibantunganya qui appelle tous les Burundais à plus d’unanimité et à Nkurunziza d’user de la volonté en préparant un autre candidat de sa formation politique.

Pour Sylvestre Ntibantunganya, le Burundi risque de se retrouver à la croisée des chemins au cas où Nkurunziza et d’autres ténors du parti garderaient une telle divergence.     

Et à ce sujet, le compte à rebours a commencé à l’interne du parti CNDD-FDD. Jusqu’hier soir lundi, c’est à près 300 bagumyabanga du CNDD-FDD qui avaient déjà apposé leur signature sur une pétition contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Pour le moment, nous attendons incessamment d’un moment à l’autre, selon nos sources, la liste définitive des ténors de ce parti qui se rangent contre une nouvelle candidature du président Nkurunziza.

Après le rapport-analyse des services de renseignements burundais, des cadres du parti CNDD-FDD commencent à s’opposer au troisième mandat du président Nkurunziza. Dans un document adressé à Pierre Nkurunziza, ces membres influents du parti présidentiels lui demandent d’arrêter sa course au troisième mandat car selon eux, le parti CNDD-FDD est capable de proposer un autre candidat aux élections présidentielles. Parmi les signataires figures des députés, certains des porte-paroles du président Nkurunziza et du CNDD-FDD dont Léonidas Hatungimana, Onésime Nduwimana, Moise Bucumi, Anselme Nyandwi, Oscar Ndayiziga et bien d’autres. Ces derniers dans leur communiqué indiquent que la décision du Président Nkurunziza de ne pas briguer un troisième mandat va éviter les troubles au Burundi et la violation de la Constitution et des Accords d’Arusha ainsi que la réglementation intérieure au sein du parti CNDD-FDD. Cette dernière privilégie l’intérêt général et non l’intérêt d’un individu ou celui d’un groupe restreint. Les signataires de ce document souhaitent ainsi l’organisation d’un congrès national du parti CNDD-FDD dans un climat démocratique où un autre candidat de ce parti qui pourra représenter valablement les militants de ce parti de l’aigle sera choisi.  Les signataires de ce document ajoutent que cette décision du président Nkurunziza pourra lever toute équivoque et un climat confus qui règne au sein des membres du parti CNDD-FDD.         

La Commission nationale indépendante des droits de l’homme déclare suivre l’évolution de la situation politico-sécuritaire à deux mois des élections. C’est le contenu d’une déclaration rendue publique ce vendredi qui recommande à l’Etat son devoir de sécuriser tous les citoyens et d’établir les responsabilités en cas de délit ou crime, indique Frère Emmanuel Ntakarutimana, président de la CNIDH.

La CNDIH recommande également au responsable des partis politiques le civisme dans leur discours et l’encadrement de sa jeunesse, car selon déclaration, les responsables des partis politiques seront les premiers à répondre des actes inhumains que poseront leurs membres devant les juridictions internationales, rappelle le président de la CNIDH qui ajoute que le Burundi est en démocratie et que personne ne devrait être inquiété pour son appartenance politique.       

La campagne “Halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza » demande à la population en général et aux membres du parti CNDD-FDD en particulier, de rester aux aguets pour éviter que le pays plonge dans le chaos. Les 304 organisations réunies au sein de cette campagne expliquent que tout prête à confirmer que le président actuel veut briguer le troisième mandat malgré de nombreuses sonnettes d’alarmes qui le conseille de ne pas violer la loi, analyse Vital Nshimirimana qui parle au nom de ces organisations de la société civile.

Ces organisations demandent également aux forces de l’ordre de rester neutres et d’utiliser convenablement le matériel que les Burundais ont acheté.

La Communauté Islamique du Burundi se déclare elle aussi contre le troisième mandat du président en exercice, Pierre Nkurunziza. Déclaration de Haluna Nkunduwiga pour le compte du comité de transition de la COMIBU. Il dit également que l’opinion ne devrait pas être distraite suite à cette question du troisième mandat.

Et pour Maître Isidore Rufyikiri, candidat indépendant aux prochaines présidentielles, la question du troisième mandat pour le président Nkurunziza risque de distraire les partis politiques de l’opposition. Isidore Rufyyikiri pense plutôt qu’il fallait se focaliser actuellement sur le travail de la Commission Eléctorale Nationale Indépendante « CENI ».         

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