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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Plus de 200 associations de la société civile comptent appeler à la manifestation générale au cas où la Commission électorale CENI n’annule pas l’enrôlement qui a révélé de nombreuses irrégularités. Cela est contenu dans une déclaration où ces associations révèlent toute une série d’irrégularités comme la livraison de fausse cartes d’identité, de faux électeurs et portant de prochaines fausses élections. Toutefois, Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH, reste confiant que la CENI va organiser un autre enrôlement des électeurs car les partis politiques, la société civile, les autres partenaires nationaux et internationaux ont constaté ces graves irrégularités.

Et comme solution, ces associations proposent l’introduction de la carte d’identité biométrique. Et s’il y a cette volonté de changer, ce sera l’effort de tous les citoyens pour avoir des fonds. « Si nous faisons le premier pas, la Communauté internationale va nous appuyer dans cette démarche de recherche des élections libres, transparentes et apaisées », propose Pierre Claver Mbonimpa.

Les charges qui emprisonnent le correspondant de la RPA à Bubanza, Eloge Niyonzima, ont été un prétexte. Les activités de la société civile à Bubanza indiquent qu’Eloge Niyonzima est toujours dans le collimateur de certaines autorités à Bubanza. Ce journaliste dénonce les dérives de l’administration, selon ces activistes, ce qui serait à l’origine de ces démêlés avec la justice.

Le journaliste Eloge Niyonzima est emprisonné accusé d’avoir participé à une tentative d’assassinat sur un jeune Imbonerakure de Bubanza la nuit de ce dimanche. Mais parmi les noms de ses agresseurs, le nom d’Eloge n’y figure pas. Pour Alexis Nkeshimana, correspondant de la radio Bonesha à Bubanza, ce n’est pas surprenant qu’Eloge Niyonzima soit victime d’une injustice à ce jour. Il indique que l’administration à Bubanza ne voit pas d’un bon œil le travail des journalistes. « Ce jeune Imbonerakure tabassé a cité trois noms des personnes qui l’ont agressé, nous avons les noms », précise Alexis Nkeshimana qui ajoute que le travail des journalistes  est muselé par certains membres de l’administration à Bubanza, ceux du parti au pouvoir, certaines autorités policières.

La section de la Ligue Iteka à Bubanza demande sur ce à ces différentes autorités d’afficher un comportement respectable. Hubert Rwankineza, représentant de la Ligue Iteka à Bubanza se réfère aux déclarations de certaines autorités de Bubanza qui serait lié à la séquestration du journaliste Eloge Niyonzima. « Chaque fois que des réunions des autorités sont tenues, ces dernières s’attaquent ouvertement au journaliste Eloge Niyonzima, ce qui n’est pas une bonne chose pour la liberté d’expression. »

Quant au représentant de l’APRODH à Bubanza, Antoine Icihagazeko, condamne le comportement de la justice car le nom d’Eloge n’apparait nulle part dans l’affaire qui le garde en prison. « On croyait qu’Eloge Niyonzima allait être relaxé mais tout d’un coup un mandat d’arrêt est sortie, je pense qu’il y a d’autres mobiles qui sont derrière cette arrestation », trouve Antoine Icihagazeko.

Le procès du journaliste Eloge Niyonzima n’a pas pu être analysé dans le fond au Tribunal de Grande Instance à Bubanza ce mardi, les juges qui siégeaient en flagrance ont constaté que le parquet a introduit ce procès dans des procédures illégales.            

L’Union Burundaise des Journalistes condamne l’arrestation injuste du journaliste Eloge Niyonzima. L’UBJ dénonce à cet effet des personnes qui veulent entraver le travail des journalistes en manipulant la justice en mal d’indépendance. Le président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko dit être très inquiète de la multiplication de la persécution des journalistes et demande sa libération immédiate et sans condition. Cela est contenu dans un communiqué sorti ce mardi par l’UBJ. Eloge Niyonzima a été arrêté ce 15 décembre en fin de journée. Il est accusé de « tentative d’assassinat » par le premier substitut du parquet de Bubanza. Il est soupçonné d’avoir pris part avec deux autres personnes à une bagarre de bistrot où un jeune Imbonerakure, jeunesse du parti CNDD-FDD, aurait été violemment tabassé. Mais selon les informations dont disposent l’UBJ, cette bagarre a eu lieu vers 2h du matin alors qu’Eloge Niyonzima était déjà rentré à la maison peu avant 23h. Les témoins sur place ont confirmé ces détails, de même que les parents de la victime, ajoute Alexandre Niyungeko.  

 

L’Union Burundaise des Journalistes condamne l’arrestation injuste du journaliste Eloge Niyonzima. L’UBJ dénonce à cet effet des personnes qui veulent entraver le travail des journalistes en manipulant la justice en mal d’indépendance. Le président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko dit être très inquiète de la multiplication de la persécution des journalistes et demande sa libération immédiate et sans condition. Cela est contenu dans un communiqué sorti ce mardi par l’UBJ. Eloge Niyonzima a été arrêté ce 15 décembre en fin de journée. Il est accusé de « tentative d’assassinat » par le premier substitut du parquet de Bubanza. Il est soupçonné d’avoir pris part avec deux autres personnes à une bagarre de bistrot où un jeune Imbonerakure, jeunesse du parti CNDD-FDD, aurait été violemment tabassé. Mais selon les informations dont disposent l’UBJ, cette bagarre a eu lieu vers 2h du matin alors qu’Eloge Niyonzima était déjà rentré à la maison peu avant 23h. Les témoins sur place ont confirmé ces détails, de même que les parents de la victime, ajoute Alexandre Niyungeko.  

 

Agathon Rwasa, leader des militants du parti FNL non reconnu par le ministère de l’Intérieur n’a pas pu être écouté au parquet près la Cour d’appel de Bujumbura. C’était lors de sa comparution ce lundi où une foule nombreuse le suivait depuis sa résidence.

C’est une centaine des militants du parti FNL devant le parquet près la Cour d’appel de Bujumbura qui attendait l’arrivée de leur leader Agathon Rwasa. En face d’une trentaine de policiers tout passant voulait entrer au parquet près la Cour d’appel de Bujumbura. A son arrivée, Agathon Rwasa est ovationné par ses militants. Mais que ce soit Agathon Rwasa ou ses militants, personne n’a été autorisé à passer la barrière fixée par la police. Agathon Rwasa a rebroussé chemin via l’avenue de la JRR et ses militants l’ont suivi en chantant. Pour Agathon Rwasa, les instances judiciaires burundaises ne peuvent pas l’auditionner car il est couvert d’une immunité provisoire accordée à tous les combattants à l’époque de la crise.

Cet ancien leader du mouvement PALIPEHUTU-FNL à l’époque du massacre de plus de 160 réfugiés Banyamurenge en 2004 affirme que seule la Commission-Vérité-Réconciliation et le Tribunal spécial pour le Burundi pourront l’auditionner selon une correspondance de 5 pages qu’il a remis au procureur général près la Cour d’appel de Bujumbura.     

L’ancien président de la République, Domitien Ndayizeye était venu soutenir Agathon Rwasa. Il était en compagnie des députés Charles Nditije, Bonaventure Gasutwa, Jean Baptiste Manwangari, Ryahama Pasteur et les politiciens Evariste Ngayimpenda, Issa Ngendakumana,  Casimir Ngendanganya du FNL Icanzo. Tous sont unanimes qu’Agathon Rwasa jouit encore de son immunité provisoire d’après les Accords de cessez-le-feu et que c’est à la Commission-Vérité-Réconciliation de traiter tous les dossiers concernant les crimes contre l’humanité commis au Burundi depuis l’indépendance.      

 

 

Raymond Zirampaye, journaliste à la RPA a faille être assassiné vers l’aube de ce dimanche. De même, le chauffeur de taxi qui le transportait a été grièvement blessé à la machette par des personnes visiblement en chasse de Zirampaye.

A l’entrée de la maison de chez Raymond Zirampaye, le sang gisait par terre comme à l’abattoir. C’est la où le chauffeur de taxi qui faisait rentrer Zirampaye a perdu beaucoup de sang. Selon une dame, voisine de Raymond Zirampaye, qui narre l’histoire vue à travers la fenêtre de son domicile, le chauffeur a reçu des coups de machettes. Les agresseurs, dit-elle, étaient 3 garçons habillés en culottes et l’un deux portait un sac à dos. Une marre de sang s’étale aussi devant les portes des voisins. Le chauffeur de taxi a perdu de sang dans sa fuite où il appelait au secours. Les tueurs n’ont pas pu trouver le journaliste Zirampaye déjà à l’intérieur de la maison. Raymond Zirampaye pense à des personnes qui le filaient là où il était allé prendre un verre. Le journaliste pense que cet incident est lié à l’exercice de sa profession. L’officier de police judiciaire de la commune Kanyosha a déjà commencé les enquêtes. Raymond Zirampaye et ses voisins ont apporté leur témoignage. De son côté, le chauffeur qui a fait rentrer le journaliste Zirampaye a été blessé deux fois sur la tête par la machette puis au bras.

Alors qu’il était au centre de santé de Rukundo où il était soigné, les officiers de police judiciaire ne l’ont pas trouvé.         

 

« Il n’y aura pas annulations du processus d’enrôlement des électeurs de 2015. » Telle est l’affirmation du porte-parole de la Commission Electorale Nationale Indépendante après que 18 partis politiques aient demandé à la CENI la suspension et la suppression du processus d’enrôlement. Selon Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la CENI, des irrégularités ont été constatées mais le processus d’enrôlement ne sera pas suspendu. « Participe aux élections qui veut », a fait savoir Prosper Ntahorwamiye. Ce dernier indique en outre qu’il y a certaines erreurs qui peuvent être corrigées au niveau de la CENI et d’autres qui seront poursuivies pénalement surtout pour la multiplication illégale des cartes d’identités.

En réaction l’opposition burundaise indique ne pas désarmer. « Les irrégularités observées lors de l’enrôlement des électeurs doivent être corrigées avant l’affichage du fichier électoral final par la CENI », déclare Léonce Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri. Déclaration faite après l’annonce du porte-parole de la CENI que cette dernière ne compte pas annuler l’enrôlement comme l’ont demandé plusieurs voix de la vie politique nationale. Léonce Ngendakumana semble serein qu’il sera difficile de truquer les élections de 2015 malgré une volonté manifeste de la part de certains.    

Entretemps des cartes d’identité frauduleuses étaient en train d’être dactylographiées sur machine à la permanence du CNDD-FDD en mairie de Bujumbura hier soir jeudi. Deux agents de la mairie de Bujumbura sont impliqués dans cette fabrication des cartes d’identités.    

 

Alors que des irrégularités sont signalées un peu partout dans le pays, les partis politiques de l’opposition appellent leurs militants à continuer à se faire enrôler pour éviter la terrible chaise vide. Ils demandent en outre l'interruption de cette opération et la démission de la CENI accusée d’incapable de stopper la fraude, de complicité et de manque d’indépendance.   

Sit-in ce jeudi matin de plus de 400 militants des partis de l’opposition devant les bureaux de la commune Bugabira en province Kirundo. Ils réclament les cartes d’identités et accusent l’administration à la base de ne donner ces cartes qu’aux fidèles du parti au pouvoir.

En province Muyinga, un dénommé Vianney Ndacayisaba a été appréhendé en possession de 2 récépissés. Il a été constaté qu’il s’est fait enrôler 2 fois, en province Ngozi et en commune Butihinda de la province Muyinga. Vianney Ndacayisaba est originaire de la commune Gashoho en province Muyinga. Il a été appréhendé ce jeudi matin sur la colline Kamaramagambo en commune Butihinda. Il était prévu qu’il soit conduit aux cachots de la commune Muyinga mais le scénario a vite changé. Il a été dit que c’était un malade mental alors que ceux qui le connaissent affirme que c’est faux. 

Le représentant du parti CNDD-FDD en commune Kabarore et directeur du Lycée communal Kabarore est accusé d’avoir passé la journée d’hier mercredi au bureau de la zone Kabarore à confectionner des cartes nationales d’identités. Ces dernières auraient été par la suite distribuées aux écoles de Kabarore, Caguye, Yaranda mais l’accusé nie tous ces faits.

Le directeur de l’école primaire de Mushasha I a été surpris hier mercredi en train de remplir une carte d’identité. Il le faisait pour le compte du chef de colline de Mushasha I, à Gatumba de la commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Les 2 ne nient pas ces faits. Le président de la CECI à Mutimbuzi dit avoir entamé des enquêtes.

Les irrégularités dans l’enrôlement continuent aussi à être signalées en province Ruyigi. Ce jeudi, une fille de 17 ans a été attrapée au moment où elle allait se faire enrôler pour élire alors qu’elle n’a pas l’âge requis. Elle a fini par avouer que c’est un administratif à la base dénommé Rachid Gordien qui lui a donné de force une carte d’identité avec un âge faussé. Cette fille a conduit ceux qui l’ont attrapé chez elle où elle leur a montré sur sa carte de baptême qu’elle est née en 1997.

Les partis politiques de l’opposition évaluent la situation, réfléchissent et se positionnent   

Huit formations politiques ont annoncé aujourd’hui jeudi leur coalition pour les prochaines élections de 2015. Malgré les irrégularités observées dans l’enrôlement des électeurs ces formations politiques appellent leurs militants à se faire enregistrer en grand nombre. Les signataires de cette déclaration sont Charles Nditije de l’UPRONA, Agathon Rwasa du FNL, Aloys Baricako du PASIDE, Jean Minani du FRODEBU-Nyakuri, Hugo Haramategeko d’INADEBU, Dismas Nditabiriye du RADDES, André Nkundikije du Vert-Intwari et Benoit Ndorimana du PARIBU.

Les partis politiques de l’opposition dans toutes les provinces demandent l’interruption immédiate de l’opération d’enrôlement des cours. Ces partis disent que cette demande est due aux différentes irrégularités constatées lors de l’enrôlement et la distribution frauduleuse de la carte nationale d’identité et que jusqu’à lors aucune mesure concrète n’a été prise. Ces partis informent aussi qu’ils vont exiger le départ immédiat de la CENI et ses organes à la base une fois cet arrêt n’est pas mis en application d’ici vendredi le 12 décembre 2014 afin de mettre en place un organe concerté, capable d’organiser des élections inclusives, libres et transparentes.

La gent féminine veut aussi sa place au soleil

L’association SPDDF lance un appel vibrant aux femmes de répondre massivement à l’enrôlement des électeurs qui se clôture ce vendredi. Selon Brigitte Nshimirimana, vice-présidente de cette association, l’expérience a montré que beaucoup de gens veulent choisir leur candidat en pleine élection alors qu’ils ne se sont pas fait enrôler.

Quand la police entre dans la danse

Toute saisie des cartes d’identité frauduleuse non effectuée par les forces de l’ordre est sans valeur. Déclaration du directeur général de la police, le Commissaire de police principal André Ndayambaje dans une conférence de presse animée ce jeudi. Le commissaire de police principal André Ndayambaje dit plutôt que la saisie de ces cartes d’identités par d’autres acteurs est une opération qui vise d’autres fins.

Les partenaires du Burundi et la société civile continuent à recommander mais ….  

Les élections au centre des premiers échanges de la table ronde des partenaires qui s’est ouverte ce jeudi matin. Le gouvernement et les parties prenantes à ce processus doivent prouver que le verrouillage de l’espace politique rapporté par les observateurs dans le pays n’est pas réel. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies des Affaires politiques. L’inclusivité dans ces élections était également sur toutes les lèvres.

Le gouvernement burundais devrait garantir la sécurité de la population qui est menacée ces derniers jours. La Commission Electorale Nationale Indépendante doit également écouter les différents partis politiques pour pouvoir corriger les imperfections observées. Voilà les recommandations adressées par l’Observatoire de l’Action Gouvernementale dans un rapport d’analyse intitulé « Burundi : inquiétudes persistantes et processus électoral controversé. » La restitution de ce rapport de l’OAG a été présentée ce jeudi. Ce rapport de l’OAG concerne la période qui s’étend de juillet à novembre 2014.

L’Union Européenne a décidé de décaisser son financement aux élections burundaises mais cela de façon progressive et avec des conditionnalités. Déclaration faite hier mercredi par Patrick Spirlet, ambassadeur européen au Burundi au sortir d’une réunion de dialogue avec les représentants du gouvernement burundais.                     

L’administrateur communal de Kinindo a reconnu devant le Conseil communal avoir délivré les cartes d’identités saisies au quartier Kinanira III, à l’école New School. Hier soir mardi, le Conseil communal de Kinindo s’est réuni d’urgence pour décourager l’attitude de l’administrateur. Suivez Emery Nimbona, président du Conseil communal de Kinindo.

Le Conseil communal de Kinindo condamne le comportement du secrétaire de l’administrateur. Selon le président du Conseil communal de Kinindo, ce secrétaire a été envoyé par la Mairie sans les avoir consulté. Emery Nimbona rappelle que le secrétaire de l’administrateur ne peut pas être le porte-parole de la commune.

En commune Kamenge, du matériel de confection des documents de fraude a été saisi hier soir mardi au quartier Mirango. L’administration à Kamenge dit que ce matériel aurait servi dans la fabrication des cartes d’identités illégales. Elle illustre cela par l’arrestation d’une femme pris en possession de 2 cartes d’identité.

En province Makamba, le directeur de l’Ecole secondaire de Nyange est détenu aux cachots de la police de Makamba depuis ce mardi. Il est accusé d’avoir envoyé 2 élèves de cet établissement collecté des récépissés d’enrôlement.    

A Karuzi, le directeur du Lycée communal de Bugenyuzi est accusé par les activistes de la société civile de confectionner et de délivrer des cartes d’identités à ce lycée. De plus, ils l’accusent d’intimider les élèves de ce lycée. Le directeur nie cela et dit que ce sont des cartes d’étudiants qui sont distribués à ce lycée et non des cartes d’identités.

En réaction à toutes ces irrégularités dans la préparation des élections, Gertrude Kazoviyo, secrétaire général de la Ligue Itaka alerte que le pays risque de connaitre des problèmes dans le futur. Elle a déclaré cela dans une conférence de presse lors de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme. Gertrude Kazoviyo estime qu’il y a assez de temps pour corriger ces irrégularités. Elle propose de ce fait la fabrication d’une autre carte d’identité pas facilement imitable comme cela s’est passé en Côte d’Ivoire et au mali afin de rendre crédible les élections de 2015.

Le président de la Ligue Iteka, Anschaire Nikoyagize quant à lui, demande au gouvernement de faire le bilan de l’avancée du processus électoral. La journée est célébrée cette année sous le thème « Droits de l’homme, 365 jours par an ».

 

Le ministre de l’Intérieur reconnait l’existence de certaines irrégularités dans l’octroi de la carte nationale d’identité. Toutefois, Edouard Nduwimana met en garde ceux qui veulent en faire une affaire politique notamment les organisations de la société civile. Pour le ministre de l’Intérieur, seule la Commission électorale CENI a les prérogatives de constater l’ampleur des irrégularités dans l’octroi des cartes d’identités et de prendre des mesures. « C’est une question d’ordre technique, et c’est à la CENI de mesurer les proportionnalités par rapport à ces irrégularités, moi en tant que ministre de l’Intérieur je ne suis pas capables de juger combien d’irrégularités il faut pour annuler un enrôlement », a dit Edouard Nduwimana, ministre de l’Intérieur.

Pour ceux qui ont demandé la démission du ministre de l’Intérieur dépassé par la fraude qui émaille la distribution des cartes d’identité, Edouard Nduwimana, refuse catégoriquement déclarant que ce n’est pas la première fois que de tels discours sont tenus.

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