Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 767

Le clientélisme, le trafic d’influence et la corruption auraient guidé une partie du choix des agents recenseurs des électeurs par les Commissions Electorales Communales, CECI. Des plaintes fusent de tous les coins du pays, surtout des chômeurs sélectionnés par les CECI, mais remplacés à la dernière minute juste avant les formations des agents recenseurs.

Les victimes de cette exclusion sur les listes des gents recenseurs pointent du doigt les membres des Commissions électorales communales indépendantes. Célestin Niyomwungere de la commune Bukeye se dit indigné d’être rayé sur la liste ce jeudi alors qu’il était retenu parce qu’il était sans emploi. « J’ai déposé mon dossier à Bukeye. C’était un vendredi. J’ai été retenu et on a affiché l’autre les listes qui portaient mon nom. Ce qui m’a fort surpris, on m’a rayé sur la liste alors que je réunissais toutes les conditions surtout mon état de chômage. J’ai demandé au président de la CECI pourquoi ils m’ont exclu mais il n’a trouvé aucune réponse », raconte Célestin Niyomwungere.

Parmi les irrégularités dénoncées se trouve incluse le problème de corruption. « Les cas de corruptions ? Moi j’en suis personnellement témoin. Seulement, ils m’ont laissé parce que j’étais chômeur, on nous demandait 50.000 Fbu », indique Célestin Niyomwungere.

Les mobiles politiques ont joué aussi un rôle important selon les victimes de ce retrait sur les listes. « Les mobiles politiques ne peuvent pas ne pas influencer. Le vice-président lui-même du parti CNDD-FDD a mis sur la liste une certaine Nadia habitant chez lui et qui n’est même pas originaire de Bukeye », démontre le malheureux rayé sur la liste.

Tant à Rusaka qu’à Bukeye, ces cas de disfonctionnement sont localisés. Nos sources parlent des motifs politiques mis en avant pour des intérêts partisans.  

Ce disfonctionnement au sein des CECI a crée un désordre dans la commune Bugenyuzi en province Karuzi. Soustraits sur la liste, les malheureux agents recruteurs se sont retrouvés avec ceux désignés. Entrainant des échauffourées, la police est intervenue pour disperser la foule ambiante.

Nous avons essayé de contacter les présidents des CECI des communes Bukeye, Rusaka et Bugenyuzi mais sans succès. Pourtant le porte-parole de la CENI, Prosper Ntahorwamiye avait précisé que toute personne possédant un emploi n’a pas le droit d’être parmi les agents recenseurs.             

Les autorités depuis le sommet de l’Etat à travers le Conseil national de sécurité ont un discours commun depuis quelques temps à propos de l’état sécuritaire. Ce sont les médias qui exagèrent et parfois mentent dans les informations concernant la sécurité. Et c’est le ministre de la Sécurité publique qui est allé plus loin en affirmant jeudi dernier qu’un responsable administratif a été soudoyé par un journaliste pour mentir sur la situation sécuritaire. Mais les propos du ministre renferment beaucoup de flous et de contradictions.

Le responsable administratif qui a reçu ce pot-de-vin est le chef de zone Muyira de la commune Kanyosha, Gédéon Mpitabavuma. Et pourtant, fin octobre, plusieurs cas d’insécurité dans cette zone avaient été signalés par la population. Une femme du nom de Chantal Nimbona avait par ailleurs été enlevée par des hommes armés et en treillis. Après cet enlèvement, le chef de zone Muyira a déclaré ce qui suit : « Nous avons échangé avec les militaires et les policiers, nous leur avons dit que la localité est menacée parce que la population nous rapporte qu’ils observent des mouvements de gens et de surcroit certains sont venus me chercher à mon propre domicile. Des gens qu’on observe sont souvent en tenue militaire ou en longs manteaux. Ce qui est sûr, ils ont des fusils en témoigne la population. Dernièrement, vers 20h, je n’étais pas encore rentré, la population m’a averti qu’ils ont vu un homme armé avec une fille dans les marais. Je me suis souvenu que j’avais déjà été attaqué à cet endroit et j’ai fui en courant. »

Gédéon Mpitabavuma a reconnu les difficultés pour lui-même de répondre aux appels au secours de la population : « Ils m’ont appelé au secours quand j’étais déjà dans une cachette. J’ai décroché mais je leur ai dit que c’est mieux qu’on s’en occupe le lendemain parce que quand je suis déjà dans ma cachette, même s’il s’agit de ma propre mère qui est kidnappée, je ne bouge pas pour ma propre sécurité. »     

Après ces faits, plusieurs réunions de sécurité ont été organisées dans la province Bujumbura. Dans une réunion du premier novembre dirigée par le gouverneur de Bujumbura en présence de l’administrateur communal de Kanyosha, du commissaire provincial de police, du chef de zone Muyira, Gédéon Mpitabavuna et la population, le gouverneur Jacques Minani a fait un discours similaire en affirmant l’existence de groupes armés qui perturbent la sécurité.   

Le ministre de la Sécurité publique a rejeté d’un revers de la main ces propos. Dans une réunion de sécurité jeudi dernier, Gabriel Nizigama a changé de discours en affirmant qu’il existe certains journalistes et médias qui ont d’autres objectifs en donnant de fausses informations sur l’état sécuritaire. Il n’a pas hésité à dénoncer un journaliste qui a donné un pot de vin au chef de zone Muyira pour mentir dans son interview.

Le lendemain de ces propos, le ministre de la Sécurité publique a toutefois reconnu qu’il n’a pas encore vu ce document signé par le chef de zone. Ce document serait aux mains des supérieurs hiérarchiques du chef de zone Muyira, un document que lui aurait fait signer un journaliste.

A la question de savoir ce que fait la police de ce dossier de corruption entre un journaliste et un responsable administratif, le ministre Gabriel Nizigama explique que l’important est que le concerné a demandé pardon.

Le traitement de cette affaire étonne plus d’un étant donné que selon la loi, le corrompu et le corrupteur sont susceptibles de poursuites judiciaires. D’ores et déjà, les propos concernant le chef de zone Muyira pourraient décourager la population qui avait soulevé ces cas d’insécurité en sa présence.

A ce jour, le nom du soi-disant journaliste qui aurait soudoyé le chef de zone Muyira n’a pas été dévoilé par le ministre de la Sécurité et le chef de zone lui-même vaque à ses activités sans être inquiété.   

Le ministre de la Sécurité publique disait être au courant d’un document attestant cette corruption. Au niveau de la province de Bujumbura, le gouverneur Jacques Minani dit ne pas être au courant de ce document. Il nous a renvoyé au niveau de l’autorité de la commune Kanyosha. Quant à ce dernier, nous l’avons joint mais sans succès.

     

Fouille-perquisition par près de 15 policiers au domicile de l’ancien vice-président de la République, Mathias Sinamenye, en commune Rohero. Cet ancien vice-président de la République sous le régime de Pierre Buyoya nous relate les faits : « Il était aux environs de 7h du matin lorsque j’ai entendu des bruits sur le portail de ma clôture et mes sentinelles m’ont réveillé me disant qu’ils y a des gens qui me cherchent. J’ai demandé qui, ils m’ont dit des policiers. Je suis allé à mon portail et je leur ai demandé ce qu’ils voulaient et ils m’ont répondu que c’est pour une fouille-perquisition. Je leur ai demandé de me montrer un mandat de perquisition et ils m’ont dit qu’il y a quelqu’un qui va l’amener dans quelques instants. Lorsqu’on me l’a présenté, il n’y avait pas de nom de la personne perquisitionnée. Nous avons longuement discuté et ils m’ont dit qu’ils peuvent même fouiller par force sans me le demander. Je les ai laissés fouiller même s’ils n’avaient pas de papier légal et ils n’ont rien trouvé. Certains de mes voisins ont été également fouillés sur base de ce document douteux.           

Pour Mathias Sinamenye, il est encore tôt pour lier cette fouille à ses activités politiques, mais compte demander des explications à la police et au parquet. : « Je vais contacter mon avocat pour qu’on sache le pourquoi de cette fouille et je demanderai aux forces de l’ordre que s’ils veulent assurer l’ordre public qu’ils commencent à s’y conformer en se munissant des documents légaux, c’est un aspect important pour que les gens aient confiance en elles. »

Nous avons tenté de joindre le porte-parole de la police, Hermenegilde Harimenshi, mais sans succès.  

C’est la déception totale des représentants de la société civile qui ont participé à la 53ème session du Comité contre la torture qui s’est entre autre penché sur le Burundi. Déception due aux réponses jugées non convaincantes du chef de la délégation gouvernementale aux experts du comité. Selon Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE sur place à Genève en Suisse, les réponses d’Augustin Nsanze, le chef de la délégation gouvernementale était parfois choquant et légères.

Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE, se réjouit de la qualité et de la précision des questions du Comité de Torture. Cet organe international a posé la question sur où en est l’enquêtes sur le triple assassinat des Sœurs italiennes à Kamenge, les auteurs des exécutions extrajudiciaires, l’armement probable des jeunes du parti au pouvoir dits Imbonerakure, l’indépendance de la justice burundaise, les polémiques sur la formation de la Commission-Vérité-Réconciliation, les conditions carcérales jugées trop dures et la non disponibilité du rapport des états généraux de la justice jusque là tenu secret. Sur toutes ces questions, Pacifique Nininahazwe trouve que le représentant du gouvernement est resté superficiel. A la question du triple assassinat des trois sœurs italiennes, Augustin Nsanze, conseiller principal du président de la république chargé des questions diplomatiques, a répondu que les enquêtes continuent et que le présumé auteur de ce crime va subir une expertise médicale pour lever tout équivoque sur sa santé mentale. Mais Pacifique Nininahazwe trouve que c’est l’expertise médicale qui devrait commencer avant toute enquête. Cet activiste de la société civile s’indigne que durant trois ans aucune condamnation des auteurs des exécutions extrajudiciaires n’a été prononcée et que le policier Michel Nurweze accusé de ce crime contre l’humanité continue à servir dans la police. Au lieu d’attraper les criminels, le représentant du gouvernement s’est attaqué aux journalistes, déplore le président du FOCODE. Ce dernier trouve choquant qu’Augustin Nsanze admet que la justice burundaise a des problèmes de corruption mais que les Burundais n'ont pas le choix et doivent se remettre à elle. Et sur le probable armement des jeunes Imbonerakure, Augustin Nsanze a indiqué qu’un certain Paul Débit, fonctionnaire des Nations-Unies a signalé cet état de fait dans un câble électronique qui a filtré et qu’il a été immédiatement expulsé du Burundi. Pacifique Nininahazwe trouve échappatoire cette réponse.             

Les médias burundais sont devenus le prétexte pour expliquer les lenteurs des procédures judiciaires pour certains cas d’assassinats extrajudiciaires. C’est ce qui ressort des réponses données ce mercredi après-midi aux experts du Comité contre la Torture qui analysent la situation au Burundi cette semaine. Augustin Nsanze, chef de la délégation gouvernementale, a déclaré que l’assassin présumé des 3 religieuses d’origine italienne à Kamenge a fait ses aveux, même si certains médias déclarent qu’il est déficient mental. Il en va de même pour les exécutions extrajudiciaires dont les victimes seraient des FNL. « Pour les FNL assassinés, le gouvernement a besoin des cas précis pour donner son avis et non des rumeurs qui se répandent sur les radios », fait savoir le conseiller principal du président de la république chargé des questions diplomatiques.

Pour ce qui est des assassinats qualifiés d’extrajudiciaires d’Audace Vianney Habonarugira, militant des FNL, assassiné en 2011, et de Léandre Bukuru du MSD, Augustin Nsanze explique que les témoins à charge ne se sont jamais présentés pour le cas de Habonarugira. Pour le cas de Léandre Bukuru, le jugement devrait être rendu incessamment dans trois ou quatre semaine. Mais là aussi, le conseiller principal du président de la République pointe du doigt les médias burundais de donner des versions contradictoires.

Trois jeunes hommes ont été arrêtés samedi dernier par des militaires en position sur la colline Buhonga, zone Ruyaga en commune Kanyosha de la province Bujumbura. C’est la population de la zone Ruyaga qui a avisé ces militaires de la présence d’hommes inconnus dans cette localité. Ce mardi ces trois jeunes ont été emmenés au parquet de la province Bujumbura. Le substitut du procureur dans cette province se réserve de tout commentaire.

Ces trois individus étaient détenus depuis trois jours dans un cachot de la commune Kanyosha en province Bujumbura. Ils auraient été arrêtés ce samedi passé suspecter par la population de Buhonga qui les aurait dénoncés à une position militaire. Ensuite, ils ont été conduits devant la police de Ruyaga par ces militaires. Des sources proches de leur lieu de détention disent que ces jeunes arrêtés déclarent être originaires de différentes provinces à savoir Kirundo, Kayanza et Bururi bien qu’ils ne possèdent aucun document d’identité. Un parmi ces individus arrêtés déclare avoir quitté Kirundo par le paiement d’un ticket d’une personne qui lui avait promis du travail et qu’arrivé à Bujumbura, la même personne aurait disparu dans la nature. Les inquiétudes de la population se focalisent sur un point : « Comment tous ces individus venus de différents horizons se rencontreraient-ils dans un lieu commun disant être en quête du travail ? » Des informations en provenance de la commune Kanyosha rurale nous indiquent l’acheminement de ces individus de la commune Kanyosha par un véhicule du service des renseignements vers le parquet de Bujumbura. Ils étaient en compagnie de deux autres emprisonnés pour différents dossiers. Contacté à propos, le substitut du procureur dans la province Bujumbura, Jacqueline Nsengiyumva se refuse à tout commentaire.        

L’armée nationale déploie depuis quelques jours des militaires dans différentes localités du pays. Selon le porte-parole de ce corps de défense, le déploiement des militaires sur terrain rentre dans le cadre du programme de sécurisation des élections, un programme qui se clôturera avec la fin des élections de 2015. « Avec le début d’enrôlement des électeurs, les services de l’armée burundaise sont interpellés pour sécuriser la population et les élections et nous allons appuyer la police pour le bon déroulement des élections », précise le Colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’armée nationale.

A la question de savoir si ce déploiement ne répond pas à l’appel de la population qui demande le renforcement de la sécurité aujourd’hui perturbée. Le porte-parole ne nie pas et ne le confirme pas non plus. Il explique seulement que c’est un programme fixé bien avant pour sécurité les élections. « Tous les services de l’Etat sont appelés y compris l’administration territoriale à créer un climat apaisé en ce moment où nous approchons les échéances électorales et c’est un programme qui a été planifié d’avance pour unir nos forces afin de sécuriser les élections », ajoute le colonel Gaspard Baratuza

Le Burundi a une année pour donner suite aux cas d’exécutions extrajudiciaires et de torture impliquant des agents de l’ordre ainsi que pour la dépénalisation de l’homosexualité. Ce sont quelques unes des recommandations prioritaires établies par le Comité des droits de l’homme qui avait analysé le Burundi à Genève les 8 et 9 octobre de cette année. Ces recommandations prioritaires devront être mises en vigueur avant le 31 octobre 2015.

 

Dans ce rapport final sur le Burundi, le Comité des droits de l’homme de l’ONU se dit préoccupé par le nombre important de meurtres attribués à des membres des forces de sécurité et pour lesquels les enquêtes n’ont pas été menées. Le Burundi devra donc d’ici l’année prochaine avoir mené des enquêtes impartiales et efficaces pour identifier les responsables et les condamner à des sanctions appropriées. Il en va de même pour les cas de torture par les forces de police, de défense et des services de renseignements où l’impunité se remarque à l’égard de leurs responsables. Là aussi, des résultats tangibles pour mener à la condamnation des auteurs de ces tortures sont attendus avant octobre 2015. Le Comité des droits de l’homme demande aussi au gouvernement burundais de réviser son code de procédure pénale pour ramener la durée de détention préventive à 48h prévues par le Pacte relatif aux droits civils et politiques que le Burundi a ratifié, et non les 7 jours renouvelables jugés trop long par les experts du comité.

Autre recommandation prioritaire adressée au Burundi, c’est la dépénalisation de l’homosexualité. Le Comité des droits de l’homme se dit préoccupé par les menaces et les intimidations à l’endroit des homosexuels. Les experts du comité demandent aussi au gouvernement d’amender l’ordonnance du ministère de l’Enseignement de base du 11 juin 2011 qui prévoit l’exclusion des élèves considérés comme homosexuels. Ces 4 recommandations devront faire objet de suivi avant le 31 octobre 2015 par l’Etat du Burundi.

D’autres recommandations importantes ont été formulées par le Comité des droits de l’homme. Il s’agit entre autre de la demande d’adoption du projet de loi sur les successions. Mais aussi l’amélioration des conditions de vie et le traitement des détenus en remédiant au problème de surpopulation carcérale.

Concernant les libertés d’expression et de réunion, les experts en droits de l’homme sont préoccupés par certaines dispositions de la loi sur la presse qui prévoient une large exception à la protection des sources des journalistes ou encore qui restreignent le champ de couverture des sujets par les journalistes. Le Comité des droits de l’homme au gouvernement de revoir sa législation pour garantir que toute restriction aux activités de la presse soit conforme au Pacte relatif aux droits civils et politiques. Cette révision aurait également pour but de supprimer les amendes trop lourdes et les poursuites pénales à l’égard des journalistes pour certains sujets.

Enfin, l’Etats du Burundi devrait réviser sa législation pour lever toute restriction non nécessaire à la liberté de réunion et de créer des associations.                      

A l’instar de ses administrés, il est rongé par la peur. Il, c’est Cyprien Buregeya, le chef du quartier Gasekebuye. Les bandes portant des manteaux et des armes ont encore semé la terreur à Gasekebuye en commune Musaga : pillages, coups et blessures graves sur 3 personnes. 2 ont été blessés à la machette dont un à la tête et au bras, un autre sur la poitrine sans toutefois le toucher profondément. Un de ses compagnons d’infortune avec qui il se trouvait dans la maison a été frappé par un objet dont il ignore l’espèce. Puis, ils l’ont encore blessé à la main gauche. Par après, ces bandes se sont mises à piller.

Vous saurez qu’au cours de la nuit du 4 au 5 novembre, la population a attrapé un individu soupçonné d’appartenance à ces bandes. Cependant, les responsables policières semblaient prendre à la légère ce problème. Le constat est que la hiérarchie policière à Musaga voit différemment ce problème avec la population. Cependant, Cyprien Buregeya à la tête du quartier parle lui d’une véritable invasion. La population a encore mis la main sur un individu soupçonné d’appartenir à ces bandes. Le même constat est qu’elle se plaint du comportement policier quand elle remet ses individus à la police.     

   

La police a mené ce vendredi matin une fouille perquisition aux domiciles de certains cadres du parti UPRONA pro-Charles Nditije. L’un des ménages ciblés est celui du député de Kirundo Pasteur Ryahama. Cet élu ainsi que Tatien Sibomana, porte-parole de l’UPRONA pro-Nditije, soupçonnent des non-dits dans cette opération de la police.

Cette fouille-perquisition a été opéré par la police au quartier 6 de la commune urbaine de Ngagara. Le député Pasteur Ryahama qui a été fouillé soupçonne un agenda caché dans ce travail de la police : « On dirait qu’ils avaient déjà ciblé ma maison. Ils ont tout chambardé dans ma maison et même dans ma chambre, mon lit a été renversé. »  

La même opération s’est effectuée au domicile de Tatien Sibomana, membre du parti UPRONA, aile Charles Nditije, habitant la commune urbaine de Rohero. Lui aussi y voit autre chose qu’un simple travail de fouille : « J’ai senti effectivement hier jeudi qu’il y avait une information tendant à dire à la radio Rema FM que je suis de mèche avec ces hommes en manteaux qui violent et qui tuent un peu partout dans le pays. Mais ils ne trouveront aucune preuve que je travaille avec ces groupes de malheur. »  

Au domicile du député Pasteur Ryahama, rien n’a été trouvé comme objet de nature à perturber la sécurité si ce n’est qu’un ceinturon militaire qu’il ignore sa provenance.    

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 204 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech