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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Beaucoup de zones d’ombres entourent l’attaque des rebelles qui ne se sont pas encore prononcés. Ceux qui sont capturés sont automatiquement exécutés et le bilan des morts et des blessés reste mitigé. L’utilisation des jeunes civils inquiètent encore plus les politiques et les défenseurs des droits l’homme.      

Les affrontements continuent entre les combattants d’un groupe armé venu de la République Démocratique du Congo et l’armée régulière burundaise en province Cibitoke et viennent de durer 4 jours. Dans la matinée de ce vendredi, les échanges de tirs étaient signalés sur la colline Gicaca, zone Gahabura de la commune Bukinanyana et sur la colline Kigazi, zone Buhayira dans la commune Murwi. Mais jusqu'à présent, l’identité de ces combattants reste toujours inconnue. Même au niveau de l’administration et de l’armée l’on indique qu’on ignore encore l’identité des rebelles. Le bilan exact des victimes n’est pas non plus connu. La population proche des affrontements a déjà dénombré 30 corps des rebelles tués. Tout ce qui est évident est que les jeunes Imbonerakure et les démobilisés participent à ces combats.

 Et à propos de ces assaillants exécutés après avoir été capturés, des sources à Bukinanyana, font état de 2 combattants tués par des gens soupçonnés être des jeunes Imbonerakure dans la zone Gahabura ce vendredi. Les mêmes sources font savoir que ces 2 combattants ont été exécutés après avoir donné leurs armes à la population.   

En commune Buganda, toujours en province de Cibitoke, le responsable du parti UPD-Zigamibanga, aile Chauvineau Murwengezo, est détenu dans les cachots de police à Buganda, depuis hier jeudi. Des sources à Cibitoke indiquent que le responsable du Service national des renseignements à Cibitoke qui l’a arrêté n’avait aucun document légal. D’après les informations détenues de la part des services de renseignements à Cibitoke, cet emprisonnement aurait un lien avec l'attaque des hommes armés à Cibitoke.     


Des réactions contre la guerre et l’exécution des prisonniers de guerre

Le vice-président du parti Sahwanya FRODEBU, Frederick Bamvuginyumvira déplore l’attitude des commanditaires de la guerre dans un pays hanté par d’autres questions, surtout celle du développement. Au cours des combats qui durent désormais 4 jours dans cette province ceux qui sont capturés parmi les rebelles sont immédiatement lynchés. Et à ce propos le vice-président du parti Sahwanya FRODEBU n’hésite pas à préciser que le Burundi est en train de passer outre les conventions internationales en matière de traitement des prisonniers de guerre.

De son côté, le parti UPRONA, aile de Charles Nditije, condamne énergiquement cette attaque en province Cibitoke. Charles Nditije dit être fortement choqué par le silence radio des autorités burundaises à tous les niveaux qui n’osent même pas révéler ni l’identité des assaillants, ni les mobiles de cette attaque. L’UPRONA de Charles Nditije demande donc au gouvernement de donner toute la lumière sur cette attaque.

Les défenseurs des droits de l’homme sont aussi en alerte. Le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, lui, trouve que le Burundi pourrait être sanctionné sur le fait de tuer les prisonniers de guerre. A propos des populations civiles qui combattent au côté des militaires et la police, le président de l’APRODH s’indigne de la façon dont ces populations civiles ont été armées en si peu de temps. Concernant le silence absolu des instances de défense et de sécurité, Pierre Claver Mbonimpa dit que cela peut soulever des soupçons de manipulation et de montage.

 

L’identité du groupe armé qui a attaqué hier mardi dans la province Cibitoke est encore incertaine. Alors que les affrontements entre ce groupe et l’armée ont duré toute la journée, ni l’armée ni la police ne veulent pas s’exprimer sur ce groupe.

Ces affrontements ont débuté ce mardi en commune Murwi de la province Cibitoke continuent jusqu’à ce mercredi et un militaire serait touché mortellement. Un groupe d’homme armé en provenance de la RD Congo est en confrontation avec les militaires soutenus par la police et une partie de la population à qui on a donné des armes à feu.

Un silence inquiétant caractérise les institutions de l’armée. Le groupe armé n’est pas encore identifié et aucune revendication à l’heure actuelle. Sur le champ de bataille, les militaires et les policiers se battent aux côtés des civils armés. L’armée et la police auraient-elles été dépassées. Point d’interrogation. Une autre question qui se pose c’est l’origine des armes qu’utilisaient ces mêmes civils. Parmi le groupe qui a attaqué, certains ont été capturés et lynchés sur place. Sur les ondes de la radio nationale, hier soir mardi, le colonel Gaspard Baratuza, a parlé d’un bilan de 8 morts non identifiés dans les affrontements. Le porte-parole de l’armée disait qu’ils ignorent toujours l’identité du groupe armé. La RPA continue  d’essayer  de joindre le colonel Gaspard Baratuza mais sans succès. Quant à Pontien Gaciyubwenge, le ministre de la Défense a indiqué qu’il n’était pas disponible. Même chose côté Etat major. Le téléphone portable du chef d’Etat major de l’armée, Prime Niyongabo, a été décroché par un individu qui nous a dit que le chef d’Etat major n’est pas disponible. Côté police, c’est la prudence. Le  porte-parole de la Police Nationale du Burundi, Pierre Nkurikiye, dit qu’il ne peut pas s’exprimer avant l’armée. Le bilan se serait alourdi. Des sources proches de la population donnent un bilan provisoire de 27 tués dont 5 militaires. Les affrontements se poursuivent en commune Bukinanyana en province Cibitoke vers la forêt de la Kibira. Entretemps, on procède à l'enterrement des corps.          

6 personnes tuées c’est le dernier bilan d’une attaque des hommes armés ce mardi matin en commune Murwi de la province Cibitoke. Ces hommes armés ont heurté la résistance des militaires burundais et la bataille a éclaté. Selon des sources sur place, certains de ces hommes armés portaient la tenue militaire de la RD Congo. Les forces de défense nationales sont toujours à leur poursuite.

C’est vers 7h du matin de ce mardi que des coups de feu ont commencé à retentir. 5 assaillants et un civil sont tués sur le champ. Un militaire est également blessé lors des combats. Les assaillants se sont par la suite dispersés dans les collines Nyamabuye, Mugimbi et Mahanzi. L’armée est appuyée par la police et les jeunes démobilisés à qui on a donné des armes à feu. Selon des sources sur place, on compte plus de 200 assaillants le nombre de ces rebelles. La plupart d’entre eux portaient des tenues de l’armée congolaise. Et à côté des cadavres des rebelles se trouvaient des sacs contenant de la patte de maïs, surement leur approvisionnement. La population de cette localité a par la suite vidé les lieux avec leur bétail. Les combats se sont poursuivis même jusqu’à midi. L’armée tentait de déloger ces assaillants qui battaient en retraite.      

Audience à la Cour d’appel en mairie de Bujumbura ce lundi matin des jeunes du parti MSD incarcérés après les événements du 8 mars à la permanence nationale du MSD. Pour la troisième fois, l’audience a lieu dans les enceintes de la prison centrale de Mpimba. Un dispositif important des policiers y a été dépêché. Seuls les représentants des associations de la société civile, les journalistes et les diplomates ont eu accès à la salle d’audience. Le reste du public n’a pas pu assister au procès. Le président du siège a été changé comme l’avait souhaité la défense. Il répond au nom de Jean Claude Hatungimana. Mais dans cette audience un groupe de prévenus n’avaient été assigné à comparaitre et leur dossier reste invisible pour également cette troisième audience. Raison pour laquelle, le procès n’a pas pu être analysé dans le fond. Le nouveau président du siège a promis de rencontrer les avocats de la défense pour leur procurer le dossier. La défense a également dénoncé la salle d’audience inappropriée pour le public et les prévenus où même les policiers ont interdit à la presse de prendre des images, ce qui a beaucoup inquiété les prévenus. La prochaine audience n’a pas été fixée, elle sera connue après l’entretien entre la délégation des avocats de la défense et le président du siège.    

 

La Commission Electorale Indépendante devrait être en consultation permanente avec tous les parties prenantes aux élections avant de modifier ou décider quoi que ce soit en rapport avec les élections. Au cas contraire ceci prouverait la dictature de cette commission. Ce sont du moins les propos de Vital Nshimirimana, délégué général du Forum Renforcement de la Société Civile, FORSC en sigle. Il l’indique au lendemain de la résolution par la CENI de favoriser ceux qui ont raté le rendez-vous d’enrôlement, à se faire inscrire et le refus de toute procuration au cours des élections de 2015. « Nous trouvons qu’un petit pas a été franchi par la CENI lors de sa rencontre avec les parties prenantes aux élections de 2015 pour évaluer le processus de l’enrôlement des électeurs décriés », précise Vital Nshimirimana, président du FORSC. Toutefois, cet activiste de la société civile remarque un manque de volonté réelle de corriger les irrégularités qui ont émaillé l’opération de l’enrôlement des électeurs. Il annonce l’organisation d’une nouvelle séance d’évaluation du processus d’enrôlement où la CENI voudrait participer en tant qu’observateur.  Pour lui, l’octroi de la carte nationale d’identité pour ceux qui ne se sont pas fait enrôler est une activité normalement qui serait toujours en cours, a martelé Vital Nshimirimana.

Même son de cloche chez le parti FNL. Agathon Rwasa qui se réclame président du parti FNL n’est pas du tout d’accord avec les mesures de la CENI et les trouve inopportunes pour les élections de 2015. Pour Agathon Rwasa, la CENI passe outre les compromis avec les acteurs politiques au cours de la récente réunion. « La CENI souhaite entériner les fraudes qui ont caractérisées l’opération de l’enrôlement des électeurs et c’est pourquoi la CENI fait une course contre la montre alors qu’il y a un besoin urgent d’un débat large sur cet enrôlement mitigé », analyse le leader des FNL. Agathon Rwasa prône à cet effet l’organisation d’une table ronde avec tous les acteurs politiques pour les bonnes élections de 2015.

 

Deux semaines après la fin de l’enrôlement des électeurs et les plaintes sur les irrégularités qui ont émaillé cette activité, les leaders politiques ne voient pas de la même manière la suite du processus. Certains réclament des réunions pour corriger toutes les irrégularités observées, d’autres exigent le départ de tous les membres de la Commission électorale CENI et d’autres politiques demandent au préalable la publication officielle des listes issues de l’enrôlement.

Dans un atelier d’évaluation du processus d’enrôlement des électeurs organisé par la CENI mardi passé, l’on avait arrivé à des recommandations de nature à planifier des élections transparentes, notamment la réouverture partielle de l’enrôlement des électeurs. Les idées divergent au sein de la classe politique burundaise. Pour Charles Nditije qui se réclame président du parti UPRONA, il faut des ateliers d’évaluation mais qui ne seront pas dirigés par la CENI.

Côté ADC-Ikibiri, ils réclament non seulement l’annulation pure et simple des résultats de l’enrôlement des électeurs mais aussi le départ immédiat de toute l’équipe qui compose la CENI.

Au sein du parti au pouvoir CNDD-FDD, Pascal Nyabenda, président du parti CNDD-FDD, demande avant tout qu’il ait présentation du fichier électoral provisoire sur laquelle on devrait travailler.

Ces positions des uns et des autres se remarquent au moment où l’on est à moins de 5 mois des échéances électorales.        

Les forces de l’ordre interpellées pour garder leur impartialité

« Le corps de défense et de sécurité doivent être neutre dans tous leurs agissements. » C’est l’appel lancé par 9 partis politiques ce vendredi après que les corps de défense et de sécurité aient affirmé qu’ils ne toléreront pas les manifestations au Burundi. Mais selon le président de l’UPRONA, les manifestations politiques sont autorisées par la Constitution du Burundi. Ecoutez plutôt le député Charles Nditije, président de l’UPRONA non reconnu par le ministre de l’Intérieur.

Les partis politiques signataires de cette déclaration suite à celle publiée par les corps de défense et de sécurité sont le parti UPRONA, aile Charles Nditije, Sahwanya FRODEBU Nyakuri, le parti Vert Intwari, le FNL, aile Agathon Rwasa, le parti NADDEBU, RADES, ADR, le parti PARIBU et le parti PASIDE Imboneza.

Nouvelle série de mesure de la CENI pour ramener la confiance  

« Il n’y aura pas de vote par procuration dans les prochaines élections de 2015 aussi ceux qui ne se sont pas fait enrôler auront une autre chance pendant l’affichage des résultats de l’enrôlement. » C’est du moins les propos de Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI dans une conférence de presse tenue ce vendredi après la réunion des partis politiques avec la CENI qui a eu lieu ce lundi. Toutefois, même s’il ne le précise pas bien, le président de la CENI fait savoir que les élections au Burundi ne peuvent pas se dérouler sans faute, puisque, dit-il, la démocratie du Burundi n’est pas avancée que celle des autres pays.     

 

Alexis Sinduhije, président du parti MSD, assume avoir organisé la réunion à l’endroit des jeunes de la coalition ADC-Ikibiri qui s’est tenue récemment en Ouganda.  Cette rencontre visait à analyser toutes les voies possibles pour améliorer les préparatifs des élections. Alexis Sinduhije affirme avoir organisé la réunion en tant que l’un des responsables politiques de l’ADC-Ikibiri car la coalition maintient ses positions à savoir la démission de la Commission électorale CENI et exiger l’annulation de l’enrôlement des électeurs pour reprendre l’activité.

Le président de l’ADC-Ikibiri confirme la tenue de cette réunion à Kampala. Néanmoins, Léonce Ngendakumana déplore les interprétations faisant état d’une réunion visant le soulèvement des jeunes de l’ADC-Ikibiri. Léonce Ngendakumana parle plutôt des manifestations en réaction à l’attitude de la CENI, si cette commission n’accepte pas d’annuler les résultats de l’enrôlement des électeurs. « La CENI a soulevé 1920 cas de fraudes dans l’opération de l’enrôlement des électeurs, irrégularités dénoncées également par la société civile, les partis politiques, les médias, les confessions religieuses et la Communauté internationale », indique le président de l’ADC-Ikibiri qui demande à la CENI de procéder à l’annulation de cet enrôlement faussé d’avance afin d’utiliser d’autres technologies. Léonce Ngendakumana indique que les manifestations dépendront de la décision de la CENI, manifestation qui respectera la loi en vigueur, ajoute le président de l’ADC-Ikibiri.       

Sur ce, la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme « CNIDH » interpelle la Commission électorale CENI et le ministère de l’Intérieur de gérer équitablement les concurrents aux élections. Dans une déclaration de ce mercredi, le président de la CNIDH, Frère Emmanuel Ntakarutimana, dit que tout dérapage dans la conduite du processus électoral est susceptible de mener à des violations des droits de l’homme. La CNIDH appelle à la sagesse et à la retenue de tous les Burundais pour assurer un processus paisible.     

Et l’approche des échéances électorales, le gouvernement demande aux forces de l’ordre d’être vigilants en cette période de fin d’année caractérisée également par une fièvre pré-électorale. C’est le contenu d’un communiqué de presse lu hier mardi par le porte-parole du gouvernement. Philippe Nzobonariba rendait public les mesures prises pour renforcer la sécurité durant les fêtes de fin d’années en demandant à la population de collaborer avec l’administration et les corps de défense et de sécurité. Ce même communiqué du gouvernement rappelle aux vendeurs ambulants de fruits et légumes que ce commerce n’est pas autorisé et demande à la mairie de leur octroyer des places dans les marchés.

L’Assemblée nationale a adopté hier lundi le projet de loi budgétaire 2015, un projet de loi revu à la hausse comparé à celui de 2014. Les députés ont posé un certain nombre de questions au ministre des Finances venu défendre ce budget mais tous n’ont pas été satisfaits des réponses.

Le projet de loi portant fixation du budget général de la République du Burundi pour l’exercice 2015 adopté par l’Assemblée générale du Burundi prévoit la révision des taxes téléphoniques de 0,16 dollar américain par minute sur les appels internationaux entrants. Le même projet institut une taxe de 42 Francs burundais par minutes sur le trafic national. Les députés ont alors demandé au ministre des Finances  si cela n’aura pas d’impact négatif sur le faible pouvoir d’achat de la population. Le ministre des Finances a répondu par la négative arguant qu’en comparant l’ancienne taxe sur la valeur ajoutée et la taxe de consommation qu’il y aura plutôt une réduction.

Ce projet adopté par l’Assemblée nationale prévoit 17 milliards qui vont être affectés aux élections de 2015. Le député Ntidendereza a demandé si ce budget ne pourrait pas être réaffecté dans l’achat des cartes d’identité biométrique du moment que l’enrôlement des électeurs a été emmaillé par  d’innombrables irrégularités liées à l’absence de cette carte d’identité biométrique.

Le ministre Tabu Abdallah Manirakiza a dit que ces allégations engagent ceux qui les diffusent. Le projet de loi prévoit les recettes de l’AMISOM à 3 milliards de Fbu. Plusieurs députés ont soulevé leurs inquiétudes sur quelle base de données le ministre fonde ses calculs sur les revenus. Le ministre des Finances Tabu Abdallah Manirakiza dit que la question le dépasse. Les députés ont également soulevé leurs inquiétudes sur l’achat du jet présidentiel annoncé dernièrement par le porte-parole de la république qui n’apparaît nulle part dans ce projet. Le ministre Tabu Abdallah Manirakiza dit que si ça n’apparait nulle part dans ce projet, ce la signifie que ça n’aura pas d’impact sur le budget 2015. Le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale du Burundi fixe le budget général de l’Etat à 1541 milliards de Fbu. Sa moitié sera financée par des taxes internes et l’autre moitié sera comblée par les Financements extérieurs avec un déficit de plus de 118 milliards de Fbu. Notons que l’Etat a augmenté ses dépenses jusqu’à 7 % par rapport au budget précédent de 2014.         

La Commission électorale CENI, les partis politiques ainsi que les partenaires dans le processus électoral vont travailler de concert pour trouver les voies et moyens de permettre l’enrôlement électoral des Burundais qui n’ont pas pu se faire enregistrer au cours de l’enrôlement, il y a quelques semaines. C’est l’une des principales conclusions de la réunion d’évaluation de l’enrôlement que la CENI avait organisée ce lundi. Pour Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI, il ne faut jamais fermer  la porte à ceux qui font des propositions positives. Et pour ceux qui ont exprimé des inquiétudes sur la non-maitrise de cette nouvelle opération, le président de la CENI indique que le dialogue et la concertation vont beaucoup aider à réussir ce nouveau processus. Les modalités à suivre vont provenir des propositions de tous les partenaires à ce grand rendez-vous électoral, précise Pierre Claver Ndayicariye. Toutefois, parmi une des plus grandes recommandations formulées par les intervenants, indique toujours Pierre Claver Ndayicariye, c’est le respect du calendrier de mise en place de nouvelles institutions du pays, indispensable à la stabilité du pays et de la sous-région.

Le Code électoral est parfaitement clair, il ne prévoit nulle part l’annulation de l’enrôlement électoral pour tel ou tel motif. C’est la réponse du président de la république au cours d’une conférence qu’il a animé ce vendredi matin. Pour Pierre Nkurunziza, ceux qui font une telle demande sont des politiciens qui veulent récolter des fruits sans toutefois s’être rendu sur le terrain. « Il faut être vigilant, il faut être vigilant. C’est un jeu politique. Ils peuvent voir que même s’ils participent aux élections, ils ne vont pas gagner. Ils sont intelligents et ils se disent tentons cette voie. Peut-être qu’on pourra empêcher la tenue des élections et aboutir à une transition. Ainsi, nous aurons des places. Ce n’est que ça. Je voudrais vous dire, la Constitution et le Code Electoral surtout en ses articles 22 et 23 et la loi régissant les missions de la CENI sont très claire sur les voies de recours en période électorale, nulle part n’est prévu l’annulation de l’enrôlement ou le changement des membres de la CENI. Leurs motivations sont nettes », explique Pierre Nkurunziza, président de la République du Burundi.      

En réponse à l’appel à la manifestation lancée par les organisations de la société civile au cas où la CENI se refuserait à annuler l’enrôlement des électeurs, le président de la république les qualifie de fauteurs de troubles. Pierre Nkurunziza demande à tout un chacun de ne pas s’ingérer dans le travail de la Commission électorale CENI. « Je voudrais dire à mes compatriotes de voir loin pour pouvoir bâtir notre pays. Comprenons que les missions sont différentes selon les secteurs de prestation. Respectons la loi. C’est seulement la CENI qui est chargé de préparer les élections. Elle a organisé le processus d’enrôlement. Actuellement, elle collecte les rapports des différents démembrements pour pouvoir établir le rapport final. Le rapport final n’est pas encore sorti. C’est très important. Que personne ne s’ingère dans le travail de la CENI alors qu’elle n’est pas membre. Ca cause du désordre. Aujourd’hui, il n’y a rien d’alarmant. Que chacun s’occupe de son travail. Celui qui a des revendications qu’il les adresse aux organes habilités. Et attendons ce qu’ils nous présenterons. Je voudrais préciser que même en Amérique, pays démocratique il y a des centaines d’années, les irrégularités dans le processus électoral s’observent même aujourd’hui. Mais ils respectent les organes. Le rapport final n’est pas encore sorti, il y a déjà des appels à la manifestation. Ce n’est que du désordre. Chers compatriotes. Cette démarche n’apportera aucun avantage au pays », voit les choses le président Nkurunziza.           

Concernant sa volonté ou non de briguer un troisième mandat, le président Nkurunziza ne donne pas de réponse claire. Ce n’est pas lui qui prend cette décision, martèle le chef de l’Etat mais plutôt son parti politique et la Cour constitutionnelle.


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