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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Avertissement

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La route qui mène vers l’aéroport international de Bujumbura est  bloquée depuis ce matin.

C’est dans l’après midi de ce mardi que le président de la Commission Nationale Electorale Indépendante a communiqué les résultats provisoires des récentes élections à la députation nationale et des conseillers communaux.

Sans surprise donc, le CNDD FDD rafle la majorité des sièges pour les législatives suivi de loin par la coalition des indépendants MIZERO Y’ABARUNDI

RPA : … une semaine pour attendre les résultats aux communales. Est-ce normal ?

Pancrace CIMPAYE : Effectivement cela fait plus d’une semaine que la mascarade électorale a eu lieu. Mais contrairement aux habitudes du passé

Une  semaine après les premiers scrutins des communales et des députés du 29 juin qui ont vu le boycott de l’opposition, la commission électorale annonce qu’elle va rendre publique  les résultats ce mardi. L’opposition a déjà annoncé qu’elle n’acceptera pas ces résultats et qu’elle ne compte pas non plus occuper les postes obtenus a l’issu de ces premières élections. La société civile  engagée dans la campagne « Halte au 3e mandat » avait elle aussi appelé au boycott. Ce sera sans surprise une large victoire du parti présidentiel, le CNDD-FDD, qui s’est déclaré satisfait de ces élections.

Le report des élections présidentielles au 30 juillet est l’une des recommandations importantes de ce sommet des chefs d’Etats de l’EAC tenu ce 6 juillet à Dar- Es- Salaam en Tanzanie. Ce report de 15 jours sur le calendrier

Le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, qui faisait partie de l’équipe des ministres qui s’étaient déplacés en vue d’exiger la fermeture de la radio nie cela et dit qu’ils étaient plutôt venus dialoguer avec les responsables de la RPA pour qu’ils cessent de diffuser en direct les manifestations en cours pour des raisons de sécurité. A la question de savoir pourquoi la RPA est la seule visée par cet assaut, le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, explique que la RPA est la principale à attiser le feu mais que les autres vont subir le même sort. Après la RPA, les 3 ministres se sont rendues à la radio Bonesha FM. Des informations qui viennent de nous parvenir font savoir que le gouverneur de la province de Ngozi, Claude Niyongabo, serait en train de faire tout son possible pour fermer la radio RPA, notre antenne de Ngozi. Innocent Muhozi, président de l’Observation de la Presse Burundaise «OPB », fait savoir que ces 3 ministres étaient bel et bien venus avec l’intention de fermer la radio. Mais pour le bien de la radio, un compromis a été dégagé entre les 2 parties. Pour le moment, les dirigeants de la RPA ont accepté de cesser la couverture médiatique en direct de ces manifestations. La direction de la RPA s’insurge en faux contre les actes d’intimidations que subit la RPA. Des actes d’intimidations commandités par certaines autorités du pays. L’exemple le plus frappant que la direction de la RPA donne, c’est la décision de suspendre les émissions des radios privées y compris la RPA à l’intérieur du pays. La direction de la RPA s’insurge également en faux contre l’attitude de la société ONATEL qui a coupé toutes les lignes téléphoniques de la RPA. Concernant le consensus adopté avec les 3 ministres qui étaient tout à l’heure à la RPA ainsi que la décision de suspendre les émissions qui racontent le déroulement des événements sur terrain. La direction de la RPA trouve que cette décision est une forme de dictature imposée à la RPA. Sur ce, la direction de la RPA souhaite un dialogue entre toutes les parties prenantes afin de trouver une solution à cette question. Vous saurez également que les lignes téléphoniques des radios RPA, Bonesha FM et Isanganiro ont été coupées alors celles de Rema FM continuent à fonctionner et à émettre en direct.

A quoi ressembleront-t-ils les jours qui vont suivre la confirmation de la candidature du président Nkurunziza à sa propre succession ? C’est la question qui se lit sur tous les visages des Burundais. Est-ce les manifestations, la Cour constitutionnelle, les élections ou la Communauté internationale qui vont trancher ce différend qui plane de nouveau sur le Burundi et sa population ? Espérons qu’il y aura moins de dégât pour le peuple burundais qui vient à peine de sortir d’une guerre civile.

Pierre Nkurunziza vient d’être choisi par son parti CNDD-FDD au cours d’un congrès de ce parti présidentiel. Le congrès a débuté vers 9h par le discours du président de ce parti, Pascal Nyabenda. Ce dernier a pointé du doigt ceux qui veulent manifester contre la candidature du président Nkurunziza et il les a comparés à ceux qui veulent perturber les élections. Le congrès s’est ensuite déroulé à huis clos sans les journalistes. Mais à l’intérieur comme à l’extérieur de la permanence nationale du parti CNDD-FDD, des chants et des écriteaux étaient à la gloire du président Nkurunziza incitant à son vote. Toutes les rues menant vers le rond point dédié aux Nations Unies étaient bloquées par la police en compagnie cette fois-ci des jeunes Imbonerakure. C’est vers 13h20 que les congressistes sont sortis de la permanence nationale annonçant le choix par acclamation du président Nkurunziza aux présidentielles de 2015 pour le compte du parti CNDD-FDD au pouvoir depuis 2005. Dans son discours prononcé quelques minutes après à la presse, le candidat Nkurunziza a déclaré qu’il est déterminé à aller jusqu'au bout des élections malgré les contestations de sa troisième candidature. Nous avons passé même dans des bombes durant la guerre, a fait savoir le président Nkurunziza.

Les appels à la manifestation se multiplient

Les associations  réunies dans la campagne « Halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza » appellent la population burundaise de répondre massivement dans les manifestations prévues ce dimanche. Vital Nshimirimana, représentant du Forum pour Renforcement de la Société Civile « FORSC »qui dit au nom de ces associations ajoute que le troisième mandat de Pierre Nkurunziza n’a d’autres visées que le retour au colonialisme.

Et pour Tatien Sibomana, porte-parole de l’UPRONA non reconnu par l’Etat, le fait de briguer un troisième mandat par Pierre Nkurunziza constitue une violation de la loi et de la Constitution. Ce politicien appelle également la population à contester ce vote en répondant en masse dans les manifestations de ce dimanche.   

Toute personne qui est contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza ainsi que tous que tous ceux qui sont pour une démocratie durable sont appelés à manifester dès que Pierre Nkurunziza annoncera sa candidature. Déclaration de Jérémie Minani, candidat indépendant aux élections présidentielles. Selon lui, les manifestations débuteront ce dimanche matin à la gare du nord et demande aux manifestants d’identifier les policiers qui vont les malmener afin que la Communauté internationale soit témoin. Quant à la protection de ses membres, Jérémie Minani indique que cette tâche revient aux forces de sécurité qui doivent protéger.

La confiance en la Cour constitutionnelle est minime

Ainsi si le président Pierre Nkurunziza brigue un troisième mandat, il passerait outre aux multiples conseils prodigués par les différents partenaires du Burundi. En tout état de cause, le parti CNDD-FDD ainsi que les pro-Nkurunziza estiment que seule la Cour constitutionnelle va statuer sur la légalité ou non de cette candidature. Cependant, cette Cour constitutionnelle reflète l’image du procès Hussein Radjabu, ancien numéro un du parti CNDD-FDD.

La crainte des jeunes Imbonerakure armés est réelle 

Entretemps, les burundais continuent à fuir massivement vers le Rwanda. Un bon nombre d’habitants de la ville de Bujumbura et d’autres villes de l’intérieur doivent faire escale à Kirundo.  En commune Mbuye en province Muramvya, 15 ménages du site de Kabuye ont fui leur site pour se diriger au site des déplacés situé au chef-lieu de la colline Mutaho en province Gitega. Ils disent craindre pour leur sécurité suite à la situation politique qui prévaut actuellement ainsi qu’une probable distribution d’armes aux jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.                

Alerte

avril 24, 2015

Un faux mail attribué à Bob RUGURIKA circule sur watsapp et facebook pour diaboliser sa personne sur base d'un contenu malveillant. Ce pseudo mail porterait sur un prétendu échange qu'il aurait eu avec celui que les auteurs nomment Gratien RUKINDIKIZA. Dans le même cadre, une fausse lettre ouverte adressée à l'Honorable Dr Jean MINANI a été attribuée à Madame Marguerite BARANKITSE alors que la Patronne de la Maison Shalom ignore complètement l'existence de cette prétendue lettre ouverte.

Un plan d’arrestation ou d’élimination physique de l’ancien patron du Service national des renseignements le Général Major Godefroid Niyombare serait en train d’être préparé par certains cadres de la police et du Service national des renseignements. Selon des informations à la disposition de la rédaction de la RPA, ce plan aurait été à l’ordre du jour d’une réunion tenue à Kanyosha samedi dernier avec à la tête Joseph Niyonzima alias Kazungu avec un certain Jean Paul alias Kiduga ainsi qu’un officier de la police communément appelé Commandant zone. Le but de cette réunion, selon toujours nos sources, était de préparer une trentaine d’hommes prêts à simuler une attaque en tirant des balles, pillant et violent sur leur passage.

Ces  hommes armés auraient pour mission de commettre tous ces forfaits juste après la déclaration de la candidature de Pierre Nkurunziza, qui probablement aura lieu samedi prochain. Nos sources indiquent également que cela se fera à partir de la commune Mutambu jusqu’en commune Kanyosha où ces hommes qui se feront passer pour des assaillants se rendront en déclarant qu’ils agissent sous l’ordre et le commandement du Général Major Godefroid Niyombare. Ce dernier sera alors arrêté ou tué en cas de résistance. Nous avons essayé de joindre Joseph Niyonzima alias Kazungu mais il nous a raccroché au nez juste à notre première question.        


Le parti CNDD-FDD confirme la tenue de son congrès pour ce samedi 25 avril, lequel congrès se tiendra à la permanence nationale du parti à Bujumbura. Toutefois, le porte-parole du parti au pouvoir Gélase Ndabirabe dit qu’il n’a pas encore été informé de l’ordre du jour de ce congrès. Impossible donc pour lui de dire si l’analyse de la candidature aux présidentielles pour le compte du CNDD-FDD sera ou non à l’ordre du jour ce samedi, ajoute le sénateur Ndabirabe. Le président du CNDD-FDD, Pascal Nyabenda qui a convoqué ce congrès, de son côté, nous a déclaré que l’ordre du jour ne concerne que les militants invités au congrès.

Les frondeurs écartés et prêts pour la manifestation anti troisième mandat

Les Bagumyabanga qui sont opposés à la troisième candidature du président Nkurunziza aux présidentielles ne sont pas conviés à ce congrès. Le député Festus Ntanyungu, un des portes paroles des frondeurs du CNDD-FDD déplore qu’ils ne soient pas invités malgré leurs fonctions au sein du parti. Mais au cas où le candidat issu du congrès pour les présidentielles au compte du CNDD-FDD serait Pierre Nkurunziza, le député Festus Ntanyungu appelle à ce moment la population et la Communauté internationale à agir en conséquence.     

La société civile conseille pour la énième fois

La société civile burundaise estime que c’est le moment historique pour les militants du CNDD-FFDD de sauver le Burundi. Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC » demande au président Nkurunziza de ne pas remercier par un bain de sang le peuple qu’il vient de diriger pendant 10 ans, en acceptant d’être candidat aux prochaines présidentielles s’il advenait que son parti le désigne. Vital Nshimirimana, président du FORSC, rappelle aux Burundais que si le président Nkurunziza accepte de se présenter à sa propre succession, la manifestation de contestation débutera tôt le dimanche.

Les pro-troisième mandat préparent les esprits

 Certaines dispositions des Accords de Paix d’Arusha sont caduques depuis la signature des Accords de cessez-le-feu entre le gouvernement de transition et l’ancien mouvement armé du CNDD-FDD en 2003. C’est du moins le contenu d’un communiqué de presse du ministère des Relations extérieures qui semble être destiné à la Communauté internationale. Le gouvernement rappelle que la Constitution est également au dessus de l’Accord d’Arusha en ce qui concerne les interprétations de ses dispositions liées aux mandats présidentiels.  

Entretemps, des messages à caractère ethnique sont véhiculés par les militants du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. C’est du moins ce que révèle un des anciens combattants issus du mouvement CNDD-FDD alors au maquis. Il s’agit d’un des démobilisés qui affirme avoir pris part à la réunion tenue à leur intention ce weekend en province de Gitega. Toutefois, ces démobilisés déplorent le fait que des autorités du pays peuvent vouloir replonger le pays dans le chaos pour des intérêts sectaires, indique un de ces démobilisés qui s’est confié à la RPA.


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