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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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« Tout burundais doit suivre de près le processus électoral. » C’est l’un des points du message du Conseil des évêques catholiques du Burundi lu aux chrétiens ce dimanche par Monseigneur Gervais Banshimiyubusa, président du Conseil des évêques du Burundi. Les évêques se réjouissent de la réussite de certains forums de dialogue qui ont abouti à la feuille de route mais rappellent que les libertés politiques doivent être respectées en cette période cruciale.

Les évêques burundais constatent également de l’intolérance politique un peu partout dans le pays et le non respect de la feuille de route. Aussi, l’opposition tend à être écartée du processus électoral par des procédures judiciaires.

Le Conseil des évêques du Burundi demande à tout un chacun concerné par la préparation des élections et tout particulièrement la CENI de travailler en toute indépendance.

 

Deux personnes dont une femme viennent d’être attrapées en commune Musaga dans l’après-midi de ce vendredi en possession de 80 cartes nationales d’identités de la commune Kinindo et Rohero. Les jeunes Imbonerakure de cette localité sont venus faire libérer ces deux personnes mais la population a résisté jusqu’à amener ces deux personnes devant l’administrateur de la commune Musaga. La police a dû tirer en l’air pour disperser la foule. Ces cartes nationales d’identité fausses ont été confiées à Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH et observateur de l’opération d’enrôlement. Cet activiste de la société civile demande l’arrêt de cette phase d’enrôlement des électeurs car tout est faux.       

Et en commune Rutegama à Muramvya, Les mandataires politiques de l’ADC-Ikibiri disent avoir découvert une tricherie organisée par le chef de zone Mushikamo qui s’est fait enrôler à deux reprises comme électeur. Ils ont découvert cette manœuvre après enquêtes. Le président du parti FRODEBU à Muramvya Onesphore Nshimirimana déclare que c’est l’une des preuves du vol organisé des élections de 2015.

Au niveau de la Commission électorale provinciale à Muramvya, l’on indique qu’ils sont déjà au courant de ce double enrôlement du chef de zone, mais qu’ils attendent d’avoir en main les registres d’inscription en tort pour prendre une décision.

Entretemps, la Commission électorale CENI vient de prolonger la période consacrée à l’activité d’enrôlement des électeurs. Elle se clôturera vendredi prochain au lieu de ce dimanche précédemment fixé. La décision a été annoncée au cours d’une réunion d’évaluation du processus d’enrôlement. Certains responsables politiques présents à la réunion ont demandé à la CENI de démissionner puisqu’elle est incapable de mettre fin aux tricheries et fraudes en cours.

Les jeunes burundais qui ont suivi les entrainements paramilitaires à Kiliba-Ondes sont en train d’être réorganisés. Certains de ces jeunes qui se sont confiés à la RPA disent qu’ils ont été déployés dans plusieurs localités du pays : «  On nous disait qu’après cette formation nous seront déployés dans tout le pays pour contraindre la population à voter pour le CNDD-FDD. La promesse est qu’après la victoire du CNDD-FDD, nous seront intégrés dans la police et l’armée. Nous travaillons avec les Imbonerakure de la localité dans l’identification de toute personne qui est contre le CNDD-FDD. Pendant la campagne, nous passeront dans chaque ménage des adversaires politiques. Les jeunes formés sont déployés dans les provinces pour intimider ces gens. Ceux qui résisteront seront sérieusement tabassés et risqueront leur vie. Certains des jeunes Imbonerakure venus du Congo ont même été embauchés dans une société de gardiennage portant une tenue de couleur noire.

Un parmi ces jeunes fait savoir également que leur prochaine opération est de faire peur pour inciter la population à voter le CNDD-FDD. De plus, il donne la lumière sur les jeunes portant des manteaux signalés ici et là dans le pays : « Je les vois quand je me promène ici en ville. Et à propos des manteaux dont on parle ces jours-ci, il s’agit de la tenue policière imperméable qui ne porte pas des écrits. On les porte la nuit suite à leur couleur noir. Avant la distribution des armes à feu, on utilise encore des machettes pendant la patrouille. Pendant ce temps, où que vous soyez, même si vous tuez quelqu’un sur votre passage, la police viendra sur les lieux après votre départ. Donc cette formation visait en général la protection du CNDD-FDD. Si le parti perd les élections, il y aura déjà un groupe bien préparé pour ouvrir le feu. »

D’autres jeunes ont témoigné sur ces opérations, nous allons revenir sur ces révélations dans nos prochaines éditions. Toutefois, et la direction des jeunes Imbonerakure et le parti CNDD-FDD réfutent ces accusations de même qu’une quelconque implication dans ces entrainements.            

 

Une opération de fouille perquisition de la police en commune Buterere a failli tourner en incident. Un ancien responsable du Service national des renseignements aurait intimé l’ordre aux policiers de quitter les lieux avant l’opération. Même si la lumière n’a pas encore été établie, le Service national des renseignements a reconnu être propriétaire de cette maison où est signalée une quantité non négligeable d’armes.

Cette maison qui fait peur se trouve sur la route principale dans la localité communément appelée « Ku Bumwe » en commune Buterere. Depuis ce lundi après-midi, des informations sur une présence d’armes dans cette maison ont circulé. Les mêmes informations révélaient que ces armes seraient sur le point de sortir pour une destination douteuse. Des informations à notre disposition précisent que depuis ce lundi soir, la police était au courant de cette information. Très tôt dans la matinée de ce mardi, un dispositif important des policiers étaient sur place pour une fouille perquisition dans cette maison. Toutefois, au moment où l’opération allait débuter, les policiers sur place ont reçu un coup de téléphone qui a suspendu l’opération. Des sources sur places nous ont indiqué que le coup de téléphone serait venu de l’ancien patron du Service national des renseignements. Contacté, le Lieutenant général Adolphe Nshimirimana nie avoir appelé pour suspendre l’opération, car souligne-t-il, il n’était pas au courant de cette fouille-perquisition. De surcroit, le Lieutenant général Adolphe Nshimirimana a confié qu’à sa connaissance cette maison n’abrite pas des armes.

Entre 7h et 8h de ce mardi matin, les cadres de la police et du SNR ont exprimé des propos contradictoires au sujet de cette maison et son usage. Plus tard, le directeur général de la police, le Commissaire de police André Ndayambaje, a signifié à la RPA que la fouille-perquisition a été suspendue du fait que la maison s’est avérée être une propriété du SNR. Ce qui a été également confirmé par le directeur de la Documentation intérieure qui a reconnu devant les médias et les activistes de la société civile que la maison et son contenu appartenaient au SNR.

Des informations à l’origine de cette tentative de fouille-perquisition faisait état d’une présence d’un nombre important d’armes destinées aux jeunes affiliés au mouvement dit Kiliba-Ondes.      

 

Les changements de poste qui viennent de toucher certains ténors du pouvoir CNDD-FDD seraient le résultat d’un long malaise qui secoue le cercle de décisions du pouvoir de Bujumbura. Selon nos sources, avant que ces changements n’interviennent, un document interne aurait été envoyé au chef de l’Etat pour lui signifier la nécessité de remplacer certaines autorités pour ce qu’ils ont appelé « l’intérêt du régime ». Ce qui n’a pas été le cas selon les mêmes sources.

Des sources proches du pouvoir nous ont révélés que le changement qui viennent d’être opéré et qui ont touché de véritables poids lourds du régime CNDD-FDD sont le résultat d’une crise liée à la divergence des points de vue sur la gouvernance au sein du pouvoir en place. Nos sources indiquent que ces changements seraient liés à un document confidentiel qui aurait été envoyé au président Nkurunziza. Un document dans lequel les signataires demandent au numéro un de remplacer à leurs postes ou d’écarter, selon les termes de certains, deux personnalités qui créent la controverse. Il s’agit du Lieutenant général Adolphe Nshimirimana et du Commissaire de police chef Alain Guillaume Bunyoni, ancien chef de cabinet civil du président Nkurunziza. Selon les mêmes sources, les signataires, dont des cadres influents du régime et certains proches des 2 autorités visées par le document, estimaient que les 2 personnalités constituaient une menace pour la survie politique du régime CNDD-FDD.

Après la sortie des décrets de nomination de ce vendredi, précisent nos sources, les signataires dudit document se sont dit consternés car ils estiment qu’il n’y pas eu le changement voulu. Et d’ajouter que la crie risque de s’aggraver.       

Un vent de changement traverse le sommet du pouvoir CNDD-FDD depuis la sortie de ce mouvement du maquis et l’écartement de l’ancien homme fort du parti CNDD-FDD, Hussein Radjabu et de ses derniers fidèles. Le chef de cabinet civil du président, Alain Guillaume Bunyoni vient d’être démis de ses fonctions. Il est remplacé par l’ancien vice-président du Sénat de 2005 à 2010, Anatole Manirakiza. Le lieutenant général Adolphe Nshimirimana a également été démis de ses fonctions du chef du Service national des renseignements et il est remplacé par le général major Godefroid Niyombare récemment Ambassadeur du Burundi au Kenya  et ancien chef d’état major de l’armée burundaise. Toutefois, ces changements cacheraient un jeu politique en cours en vue des prochaines élections de 2015.

 

 

En commune Nyanza-lac, province Makamba, nombreuses familles fuient le pays ces derniers temps. Elles sont parmi les familles qui ont d’abord détruit leurs maisons et vendu leurs biens. Ils fuient dans divers pays dont le Malawi. Les administratifs semblent prendre cette question à la légère.

Les personnes qui sont en train de prendre le chemin de l’exil sont dénombrées dans presque la totalité de la commune Nyanza-lac. Dans le village de paix de la colline Nyabigina, c’est les rapatriés qui préfèrent renouer avec leur ancienne vie de réfugiés, témoignage de d’Elie Manirakiza, responsable de 200 maisons de ce village de paix.

Dans la cellule Burambira de la colline Nyabigina, cette fois-ci ce sont les résidents qui partent. Ils fuient aussi dans la zone Muyange. Partent également, ceux de la zone Kazirabageni. Où vont tous ces hommes, femmes et enfants ? Ceux qui restent en savent quelques choses : « Les uns partent au Malawi, les autres au Congo et en Tanzanie aussi. »

Parmi les administratifs rencontrés par la RPA, Japhet Sinunguruza, le chef de colline Nyabigina. Ce dernier a essayé de contacter au téléphone l’administrateur de la commune Nyanza-lac qui illico presto lui a intimé l’ordre de ne livrer aucune information. Le même mandataire politique qui répond au reporter de la RPA sur place à Nyanza-lac qu’il est injoignable parce que se trouvant dans une réunion. Par après, la RPA a pu le trouver au téléphone, il a déclaré in texto : « Cette affaire n’est plus d’actualité aucun commentaire à faire là-dessus. » Plusieurs raisons seraient derrière ce mouvement d’exil selon les témoignages recueillis à Nyanza-lac. Affaire à suivre.

L’ADC-Ikibiri se penche sur la question de la candidature unique aux élections présidentielles de 2015. Selon les informations recueillies au sein des membres de cette coalition de l’opposition. Une forte délégation de ses leaders en réunion dans un des pays de la région serait en train d’analyser l’état des lieux de la collaboration entre les partis de cette coalition avec la CENI.

La candidature unique de l’ADC-Ikibiri au poste de président de la république en 2015 et l’éventuel retrait des membres de cette coalition des Commissions électorales communales et provinciales. Voilà les 2 principaux points en train d’être débattus par cette coalition politique de l’opposition dans un pays de la région. Des sources de cette alliance de l’opposition à Bujumbura, une forte délégation de ses leaders analyse les deux points afin de fixer une position commune qui acheminera la coalition vers les élections de 2015. A la tête de la délégation, Léonce Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri et du parti FRODEBU, Alexis Sinduhijee du MSD, Léonard Nyangoma du CNDD-FDD, Pancrace Cimpaye et l’ancien sénateur William Munyembabazi. D’autres leaders de l’ADC-Ikibiri en provenance des 4 coins du globe participent aussi dans cette réunion. Selon les mêmes sources, l’ancien secrétaire général du CNDD-FDD, Manassé Nzobonimpa, serait également présent dans cette rencontre. Une rencontre qui au final devra déterminer si oui ou non l’Alliance des Démocrates pour le Changement aura un candidat unique aux prochaines présidentielles et si les membres de cette coalition de l’opposition se retirent ou pas des CEPI ou des CECI.      

Un peu partout dans le pays, les mandataires politiques de certains partis disent avoir constatés des irrégularités dans l’enrôlement depuis hier lundi. Le président du parti Sahwanya FRODEBU à Muramvya, Onesphore Nshimirimana, appelle à la vigilance des observateurs. .

Les mandateurs des partis politiques en commune Bukeye sur les collines Ruvuno et Bukwavu ont cherché à savoir le taux de participation et le nombre de personnes enrôlées, cependant il leur a été opposé un refus de les en informer. En commune Kiganda, sur la commune Nyagisozi, les cartes d’identité ont été passées à travers les fenêtres, un indice qu’il y avait volonté de procéder à des enrôlements clandestins. La fraude a cessé à cause des protestations et au vu du nombre des mandataires dont le nombre croissait.           Dans la commune Mbuye, un commerçant du nom de Lino est parti sur la colline Buhangura et il a induit en erreur les observateurs leur proposant de la bière parce que disait-il, ils perdaient leur temps. L’étonnant dans cette affaire est que ce commerçant est marié à la présidente de la CECI Mbuye. Sur la colline Musama de la même commune, des habitants en possession de plusieurs cartes d’identités ont été attrapés mais ils ont pu prendre le large.   Même chose sur la colline Shumba, un homme en possession de quatre cartes d’identités a été attrapé, il s’est expliqué en arguant qu’il voulait se faire enrôler d’abord de son propre chef ensuite sa mère et son père. Il a été renvoyé tout de suite. Dans la commune de Rutegama, les lettres d’accréditations avaient été auparavant refusées aux représentants des partis politiques du fait qu’ils s’étaient présentés en retard. Dans la commune Muramvya, ajoute Onésphore Nshimirimana, la surveillance était focalisée sur des habitants en possession de nombreuses cartes d’identités et des mineurs n’ayant pas l’âge requis pour voter mais en possession de la même carte. Une irrégularité constatée surtout à Buganda. Une autre observation inquiétante vient du fait que les membres du parti présidentiel voulaient distraire les observateurs en les entrainant dans les débits de boisson.

Onesphore Nshimirimana affirme que ces irrégularités ont été combattues avec la participation d’autres partis politiques, sauf dans la commune Bukeye, où le nombre des enrôlés n’était pas encore connu. Ce responsable politique demande à ses observateurs de rester en éveil pour que les élections de 2015 se déroulent en toute transparence.         

Des irrégularités se font aussi remarquer dans le processus d’enrôlement des électeurs dans certains centres d’inscription de la capitale Bujumbura notamment en commune Ngagara et en commune Buyenzi comme le signalent les observateurs mandatés par certains partis politiques. Là où nos reporters ont pu passer, des cartes d’identités nationales qui ne sont pas cachetés ont été ainsi confisquées.

En province Ruyigi également, dans certaines communes des irrégularités s’observent dans l’enrôlement des électeurs. Certaines personnes viennent se faire enregistrer avec des cartes d’identité qui ne leur appartiennent pas, d’autres viennent alors qu’elles n’ont pas l’âge requis. Un dispositif insuffisant de policiers se fait également observer. La CEPI Ruyigi dit chercher des solutions à ces problèmes, nous rapporte notre correspondant.

L’enrôlement des étrangers et des enfants qui n’ont pas l’âge requis, la possibilité de se faire inscrire plusieurs fois à différents endroits ainsi que la conservation des registres d’enrôlement dans des endroits incertains, tels sont les irrégularités déjà relevées par la coalition ADC-Ikibiri. Cette coalition des partis de l’opposition dénoncent également le fait que ce sont les jeunes Imbonerakure du parti présidentiel qui sécurisent certains centres d’enrôlement.  Frederick Bamvuginyumvira, vice-président du FRODEBU, membre de la coalition ADC trouve que tout ce qui se fait a été planifié à l’avance. Frederick Bamvuginyumvira recommande à la CENI de suspendre l’enrôlement et mener des consultations pour régler les problèmes déjà signalés et ainsi aboutir à des élections apaisées.

A propos de toutes ces irrégularités dénoncées dans l’opération d’enrôlement des électeurs, le porte-parole de la CENI parle de petits problèmes qui ont trouvé des solutions dans l’immédiat. Prosper Ntahorwamiye dit également ne pas comprendre comment certains responsables des partis politiques demandent le report de cette activité alors qu’ils venaient très récemment de demander à leurs militants et aux Burundais de répondre massivement à cette opération. Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la CENI.

 

Le parti FRODEBU participera aux élections de 2015 au sein de la coalition ADC-Ikibiri. La décision a été officiellement annoncée hier samedi au terme d’un congrès extraordinaire du parti dirigé par Léonce Ngendakumana. Toutefois, la coalition de l’opposition ADC-Ikibiri n’exclut pas l’ouverture à un plus large rassemblement pour ce scrutin.

Lors de ce congrès extraordinaire tenu par le parti Sahwanya FRODEBU, les membres de ce parti échangeaient ensemble des idées, posaient des questions et prenaient des décisions. « La décision a été prise, le parti Sahwanya FRODEBU participera aux élections de 2015 en coalition avec l’ADC-Ikibiri », a déclaré Frederick Bamvuginyumvira, vice-président de ce parti de Melchior Ndadaye.

En ce qui concerne le probable retrait d’Agathon Rwasa dans l’ADC-Ikibiri, question qui a été soulevée par pas mal de membres dans ce congrès, Frederick Bamvuginyumvira a répondu que cela n’étant pas le motif de pouvoir les empêcher de participer aux élections. « Les portes de l’ADC-Ikibiri restent toujours ouvertes à quiconque voulant s’unir avec cette alliance pour participer aux élections », ajoute le vice-président du parti Sahwanya FRODEBU.

Et à propos de l’enrôlement des électeurs prévu ce lundi le 24 novembre, Frederick Bamvuginyumvira  dit que rien ne pourra les empêcher d’y participer. Toutefois, il exhorte la CENI à accomplir la volonté de presque tous les partis politiques de repousser la date d’enrôlement pour que tous les obstacles soient d’abord corrigés.

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