
Les défenseurs des droits de l’homme dans le monde entier crient à la libération de Mbonimpa
La Commission Médicale réclamée par le ministère public lors de l’audience du procès Pierre Claver Mbonimpa n’a pas sa raison d’être. Déclaration de la Coalition burundaise pour la Cour pénale internationale au 17ème Vendredi Vert pour la libération de Pierre Claver Mbonimpa. Maître Lambert Nigarura, son président, fait savoir que cette commission est normalement mise en place pour examiner si Pierre Claver Mbonimpa nécessite des soins à l’étranger ou pas. Maitre Lambert Nigarura revient sur le récent reportage de la Radio France Internationale « RFI » où elle a fait des révélations sur la présence des hommes en uniforme militaire du Burundi à l’Est de la RD Congo. Sur ce, Lambert Nigarura demande qu’une liberté provisoire soit accordée à Pierre Claver Mbonimpa eu égard à son état de santé.
Et du côté de l’association GRADES Kazoza basée en Belgique, elle vient d’envoyer une correspondance à l’Ombudsman burundais Mohamed Rukara lui demandant d’intervenir dans la libération de Pierre Claver Mbonimpa. Selon Abdul Nzeyimana, coordinateur des activités de ce groupe de réflexion sur l’avenir démocratique et social du Burundi, le médiateur de la république a une grande influence pour convaincre ses paires de libérer Pierre Claver Mbonimpa.
« Rien n’empêche que le président de l’APRODH comparaisse tout en étant libre», revendique la Ligue des droits de l’homme dans la région des grands lacs, LDGL. Cyriaque Ndayisenga, président de cette organisation de défense des droits de l’homme plaide également pour une libération provisoire de Pierre Claver Mbonimpa.
Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté et incarcéré le 16 mai de cette année, il réclamait des enquêtes sur les probables entrainements militaires des jeunes burundais sur le sol congolais. Pierre Claver Mbonimpa est poursuivi pour atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’Etat ainsi que pour faux et usage de faux. Depuis 2 semaines, son état de santé s’est détérioré entrainant son hospitalisation.
Malentendu entre la CENI et l’ADC-Ikibiri
L’enrôlement des électeurs ne précédera pas la mise en place des commissions communales et provinciales des élections comme cela avait été envisagé par la CENI. Cela vient d’être annoncé par le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye. C’était à l’occasion de la présentation du répertoire national des centres d’inscription pour les élections de 2015.
La coalition ADC-Ikibiri avait sorti une déclaration condamnant la CENI au cas où elle ne procéderait pas à ce réaménagement. Pour Frederick Bamvuginumvira, au nom de l’ADC-Ikibiri si la CENI n’avait pas changé ce calendrier, cela aurait été une violation flagrante de la loi.
Une commission composée de Burundais et des rwandais s’est rendue en zone Masaka, de la commune Giteranyi à Muyinga. C’est après que 40 cadavres enveloppés dans des sacs ont été découverts ces derniers jours flottant sur le lac Rweru. Les habitants de Giteranyi soupçonnent que ces corps proviennent du Rwanda. Le lac Rweru départage le Burundi et le Rwanda. Après l'arrivée sur le lieu où flottent ces cadavres, ni la délégation burundaise ni celle du Rwanda n'ont pas pu reconnaitre ces corps en décomposition. Inquiétant aussi, les deux délégations ne se sont pas entendues sur l'enterrement dignes de ces corps. Affaire à suivre.
D'où peuvent provenir les cadavres sur le lac Rweru ?
Sur le lac Rweru à la frontière burundo-rwandaise des cadavres enveloppés dans des sacs flottent sur ce lac. Ce dimanche matin, 2 autres corps sans vies y étaient visibles. Les administratifs à la base craignent des maladies liées à la dégradation des eaux de ce lac.
Reportage d'Alexis Nimubona
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Difficulté financière fatale du CNTS
Très peu de poches de sang sont disponibles au tout nouvel hôpital de référence récemment inauguré Dans la province Karuzi. Il en va de même pour l’hôpital de Buhiga qui ne dispose que de 5 poches de sang. Les responsables de ces centres hospitaliers appellent la population à donner plus de sang pour sauver des vies.
Et à Bururi, 5 poches de sang sont disponibles à l’hôpital de Rumonge. Et selon des responsables sanitaires aucune vie emportée suite au manque de sang n’est enregistrée dans cette province. Et le médecin provincial dit qu’ils vont collecter du sang dans les camps militaires et policiers.
Le Centre National de Transfusion Sanguine indique quant à lui être fortement endetté auprès de ses fournisseurs. Il leur doit près de 240 millions de francs. C’est ce qu’annonce le directeur du CNTS pour expliquer le problème sérieux de rupture de stock de poches de sang depuis 2 semaines. Le docteur Gilbert Nduwayo ajoute cependant que demain samedi, 1200 poches de sang seront disponibles pour s’ajouter aux 600 distribuées cette semaine mais dont le stock est quasiment épuisé. Le directeur du CNTS précise également qu’un budget total d’au moins 800 millions de francs est nécessaire pour que le travail de collecte de sang se fasse correctement.
La ministre de la Santé publique estime que ce n’est pas le moment d’établir les responsabilités sur l’origine de la carence de sang qui s’observe au Burundi. Docteur Sabine Ntakirutimana s’est exprimé ce vendredi matin dans une conférence de presse. La ministre reconnait cependant que la situation est grave et que cela a été dû au fait que le budget alloué au CNTS avait été réduit.
La ministre de la Santé publique a également évoqué la politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et pour les femmes enceintes qui a provoqué un creux au budget alloué à ce secteur. Docteur Sabine Ntakirutimana demande que des mesures d’accompagnement suivent toujours les réformes. La ministre de la Santé espère que d’ici une semaine une certaine quantité de sang sera disponibles dans les stocks, en attendant que cette question soit vidée.
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Une deuxième victime pour manque de sang
Une deuxième femme est morte mardi dernier suite au manque de sang à lui transfuser à Ngozi. Les stocks du centre de transfusion sanguine de Ngozi qui approvisionne la région nord du Burundi sont vides. Une situation qui crée l’indignation chez la société civile burundaise. Selon le FOCODE, Forum pour la Conscience et le Développement, la Ministre de la santé publique devrait prendre ses responsabilités et accepter de démissionner.
Pour Pacifique NININAHAZWE, Président du FOCODE, le gouvernement doit sortir de son silence pour expliquer aux burundais comment le pays en est arrivé à une pénurie de poches de prélèvement du sang.
« Dans tous les pays responsables, dans tous les pays dignes, nous ne comprenons pas le silence du Ministère de la santé sur ce cas et il paraîtrait que ce n’est pas le seul cas et il y aurait d’autres cas de décès qu’on aurait enregistré suite au manque de sang. Rapidement, il faut enquêter pour savoir toutes les personnes qui auraient commis des fautes et qui auraient entraîné ces morts. », a insisté Pacifique Nininahazwe avant de demander à la ministre de la Santé publique de démissionner au cas où elle aurait été au courant du manque d’outils et au gouvernement de fournir des explications.
« Il faut rapidement qu’on tire au clair quelle est la responsabilité de chacun. Et si la ministre était au courant, là elle n’a qu’à démissionner. Nous ne comprenons pas que le 2ème Vice- Président de la République qui a en charge les questions sociales ne s’est pas déplacé à la Clinique Prince Louis Rwagasore pour voir ce qui se passe et nous expliquer.Nous ne comprenons pas pourquoi le Chef de l’Etat n’a rien fait sur cette situation. Nous avons besoins de savoir quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour nous protéger », a-t- il conclut.
Les revenus pour les troupes burundaises en mission de maintien de la paix en somalie sont constitués des perceptions sur indemnités des militaires et des locations des engins militaires. C’est ce qui se reflète dans le Mémorandum d’entente entre l’Union Africaine et le Burundi mais aussi dans les standards internationaux élaborés par les Nations- Unies. A ce propos, le Ministre burundais des finances, Tabu Abdallah Manirakiza, a déclaré devant l’Assemblée Nationale burundaise que le Burundi ne peut pas percevoir ces montants de location étant donné que le Burundi ne dispose pas d’engins militaires. Mais, il s’avère en réalité que le Burundi dispose bel et bien d’engins qui sont opérationnels en Somalie
Depuis l’an 2007, l’année de l’envoi des troupes burundaises en Somalie jusqu’en 2011 à la signature
Les frères de Pascal Bizimana torturés
Les 2 frères de Pascal Bizimana qui fait des révélations sur des formations paramilitaires des jeunes burundais sur le sol congolais et qui étaient portés disparus ont été kidnappés et torturés avant leur incarcération dans le cachot de la police judiciaire situé à Jabe. Constat de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture « ACAT-Burundi » et de « l’APRODH » qui ont sillonné plusieurs cachots
L’ancien député de l’East Africain Parliament, Manassé Nzobonimpa, en appelle au secours des Nations-Unies pour assurer les élections libres, inclusives, démocratiques et transparentes au Burundi. Manassé Nzobonimpa a envoyé une correspondance au secrétaire général de l’ONU. Cet ancien membre du Conseil des sages du parti CNDD-FDD demande à l’ONU de veiller à ce que tous les politiciens jouissent de leurs droits au même degré et que les prisonniers politiques soient libérés pour participer aux élections au sein de leurs formations politiques.
Plus de 4 milliards de francs burundais, c’est le don débloqué par la Hollande pour la Commission Electorale Nationale Indépendante « CENI » en vue des élections de 2015. Ce don est la première tranche débloquée, la Hollande