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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Le parti UPRONA célèbre ce jeudi le 53ème anniversaire de sa victoire aux élections. Une victoire obtenue à l’arrachée lors des législatives de 1961, c’était à l’époque de la tutelle belge. Le Prince Louis Rwagasore et ses compagnons de lutte s’étaient donné corps et âmes à l’époque.

Le parti UPRONA a été fondé en septembre 1958 par le prince Louis Rwagasore à son retour de la Belgique. Le parti a été enseigné dans les coopératives communautaires dénommées COPICO et n’a été agrée que le 7 janvier 1960. A peine rentré de la Belgique, le Roi Mwambutsa confie au prince Louis Rwagasore la direction de la chefferie de Butanyerera située actuellement dans les provinces de Ngozi, Kayanza et une partie de la province Gitega. Cette proposition est refusée par le prince qui craignait ne pas pouvoir se dévouer entièrement à la cause nationale. Rwagasore préside le congrès de l’UPRONA du 14 au 20 mars 1960 et demande une indépendance immédiate du Burundi. Le Prince invite la population à la résistance au colonialisme. Cette résistance prend une nouvelle tournure car l’UPRONA demande à la population de ne plus payer les taxes et de boycotter les magasins tenus pas des expatriés, une campagne de désobéissance civile s’installe. Mwambutsa rappelle que le roi est au dessus des partis politiques. Du 27 octobre au 9 décembre 1960, le prince Louis Rwagasore est placé en résidence surveillée à Bururi juste avant les élections communales organisées à la mi-novembre. En l’absence de Rwagasore, le parti PDC soutenu par la Belgique l’emporte. Rwagasore et ses compagnons Paul Mirerekano, Thaddée Siryuyumusi et Valentin Bankumuhari formulent alors des protestations de ces élections auprès des Nations Unies. Ces dernières sont prises en compte par les Nations-Unies car le 18 septembre 1961, de nouvelles élections législatives eu lieu sous la supervision de l’ONU. Rwagasore et l’UPRONA remportent une large victoire : 80 pourcent pour l’UPRONA et 20 pourcent pour le Front Commun dont le PDC qui prétendait avoir gagné les communales. 53 ans après, le parti UPRONA est divisé en plusieurs factions et cela s’est accentué après les élections de 2010.

 

Les deux frères ennemis semblent favorables à l’unification           

 

« L’Unité et la cohésion nationale telles sont l’héritage du Prince Louis Rwagasore au parti UPRONA et aux Burundais. » C’est la déclaration du vice-président du parti UPRONA de Charles Nditije non reconnu par le ministre de l’Intérieur dans une conférence de presse de ce jeudi matin. Selon Evariste Ngayimpenda, vice-président de l’UPRONA réunifié, l’avenir est meilleur au sein du parti UPRONA malgré les facteurs qu’il vit.

Du côté du parti UPRONA reconnu par le gouvernement, il reconnait cet héritage du prince Louis Rwagasore. Gaston Sindimwo, l’un des 5 membres de la direction nationale demande à tous les upronistes d’oublier leur division et se mettre ensemble pour gagner les élections de 2015.

« Les inquiétudes du parti FRODEBU exprimées il y a plus d’une année quant à la partialité des membres de la CENI sont aujourd’hui confirmées par les propos du président de la CENI. » Déclaration de Léonce Ngendakumana en réaction aux réponses de Pierre Claver Ndayicariye concernant les acteurs politiques qu’il refuse d’associer aux compositions des CEPI et des CECI sur motif que ces acteurs politiques n’existent pas dans les lois burundaises. Pour le président du parti Sahwanya FRODEBU, cette attitude de la CENI remet en cause le processus électoral déjà entamé et de ce fait, les élections ne sont plus inclusives. Léonce Ngendakumana s’exprimait dans une interview qu’il a accordée à la RPA et aussi dans une conférence de presse qu’il a animée ce mardi matin.

Le président de l’ADC-Ikibiri accuse également la CENI du non respect de l’Accord d’Arusha, de la Constitution et de la feuille de route et ce, depuis la sortie du calendrier électoral.  D’après Léonce Ngendakumana, le processus électoral est déjà entaché d’innombrables irrégularités dont un manque de transparence et des tentatives de fraudes. C’est le contenu de la troisième correspondance que 11 partis politiques viennent d’adresser à la CENI pour l’alerter sur ces manquements graves au bon déroulement des élections de 2015.   

C’est la consternation au sein du Forum pour le Renforcement de la Société civile « FORSC » après l’annonce de la décision du Tribunal de grande instance de Bujumbura de maintenir en détention Pierre Claver Mbonimpa. Pour Vital Nshimirimana, délégué général du FORSC, cette décision ternit l’image des instances judiciaires burundaises. Il estime que la décision de maintenir en détention Mbonimpa démontre la dépendance de la magistrature à l’exécutif. Vital Nshimirimana espère cependant que la commission médicale fera mieux.

Et du côté des médias, boycotter la conférence publique des porte-paroles des différentes institutions est leur façon de protester la décision judiciaire maintenant Pierre Claver Mbonimpa en prison. Déclaration du directeur de la radio Isanganiro, une des radios qui se sont retirées de la retransmission de cette conférence publique. Selon Vincent Nkeshimana, ils ont voulu faire un clin d’œil aux dirigeants du pays pour qu’ils  s’occupent du cas Mbonimpa aujourd’hui gravement malade.    

Les 5 médias précisent qu’ils ne sont penchés pour aucune des parties au conflit. Néanmoins, ils ne peuvent assister sans rien faire face à un cas qui ternit l’image du pays, annonce Vincent Nkeshimana. Les médias qui se sont retirés de la retransmission en synergie de cette conférence sont la RPA, Bonesha FM, Isanganiro, Radio-Télevision Renaissance et le groupe de presse Iwacu.

Malgré cette décision judiciaire de maintenir Mbonimpa en prison, une lettre circulaire du ministre de la Justice prévoit la libération provisoire de certains prévenus. Il s‘agit de ceux atteint de maladies incurables et les prévenus de plus de 60 ans, ce qui est le cas de Pierre Claver Mbonimpa.

Et ce mardi matin, le Représentant du Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme au Burundi et Chef de la Section Droits de l'Homme et Justice du BNUB, Jean-Luc Marx, s'est rendu à l'hôpital Bumerec, de Bujumbura, pour visiter le président de l'APRODH, Pierre-Claver Mbonimpa.

S'adressant au défenseur des droits de l'homme, M. Marx lui a rappelé que "la communauté internationale suit avec beaucoup d'intérêt et préoccupation" son affaire.  Il a ajouté qu'outre la santé du président de l'APRODH, la préoccupation principale est la liberté d'expression au Burundi.

 La visite a lieu au lendemain du rejet de la requête de mise en liberté provisoire de Pierre Claver Mbonimpa par le Tribunal de Grande Instance de la Mairie de Bujumbura introduite par les avocats de ce dernier. Le tribunal a décidé qu'une commission médicale composée de trois médecins du Gouvernement évaluera, dans un délai de dix jours, la nécessité de libérer Pierre Claver Mbonimpa ou de le maintenir en prison.

Le président de l'APRODH, hospitalisé depuis une dizaine de jours suite à la dégradation de son état de santé à la prison de Mpimba, à Bujumbura, a été arrêté en mai dernier. Le président de la principale organisation de défense des droits de l'homme au Burundi est accusé d'atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'État.

Le pouvoir en place et la Commission Electorale Nationale Indépendante essayent par tous les moyens d’exclure certains hommes politiques du processus électoral. Ce sont les propos d’Agathon Rwasa, président du FNL, non reconnu par le ministère de l’Intérieur, suite aux déclarations du président de la

Le Tribunal de grande instance de Bujumbura vient de rejeter la demande de liberté provisoire formulée par les avocats de Pierre Claver Mbonimpa. Ce tribunal vient d’opter pour la requête du ministère public demandant la mise en place d’une commission médicale qui statuera sur la gravité ou non de la maladie dont souffre Pierre Claver Mbonimpa. Pour rappel, le président de l’APRODH est alité depuis plus de 2 semaines et totalise ce lundi 4 mois de détention. Il est accus d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat alors qu’il demandait à ce qu’il y ait des enquêtes sur des probables entrainements paramilitaires effectués par des jeunes burundais sur le sol congolais.

En réaction, les radios Bonesha FM, RPA, Isanganiro, Renaissance FM et le Groupe de Presse Iwacu ont appris avec consternation la décision injuste de maintenir en prison Monsieur Pierre Claver Mbonimpa. Ce malgré son état de santé précaire prouvé par les médecins et les multiples appels de la Communauté nationale et internationale pour sa libération provisoire conformément  au droit humanitaire international.

En signe de protestation, les radios Bonesha FM, RPA, Isanganiro, Renaissance FM et le Groupe de Presse Iwacu informent l’opinion nationale et internationale qu’ils ne participeront pas à la conférence publique des porte-paroles des institutions de la république prévue ce jeudi 19 septembre 2014.

Les responsables des médias ont sorti cette déclaration depuis le Rwanda où ils participent à une conférence régionale des gestionnaires des médias.                 

Le sénateur Domitien Ndayizeye vient de se joindre au parti FRODEBU Nyakuri Frodebu Iragi rya Ndadaye. C’était ce dimanche en commune Isare où il était en compagnie du président de ce parti, Docteur Jean Minani. Les deux hommes promettent de réunir le parti FRODEBU et d’autres forces politiques pour arriver à un changement de régime au Burundi.

Main dans la main, le sénateur Domitien Ndayizeye et le Docteur Jean Minani ont démontré leur réunification devant leurs militants ce dimanche à Isare. Cela après que le parti FRODEBU s’est scindé en deux. L’ancien président de la République Domitien Ndayizeye, qui était au parti FRODEBU de Léonce Ngendakumana s’est vu évincer très récemment de ce parti de Melchior Ndadaye.  C’est alors que ce sénateur à vie en compagnie de ce qui sont derrière lui qui disent s’être donné comme mission de réunifier le parti FRODEBU ont débuté des pourparlers avec le docteur député Jean Minani qui dirige le parti FRODEBU Nyakuri. Des pourparlers qui ont donné des fruits ce dimanche à Isare. Le sénateur  Domitien Ndayizeye a indiqué dans son discours que tous les partis qui souhaitent du changement doivent se réunir le souhaitent plusieurs partis politiques dans les différentes rencontres qui ont eu lieu.

Le docteur Jean Minani de son côté dit être satisfait de cette réunification et appelle d’autres forces politiques à faire autant pour le changement de gouvernance.

Vous saurez que Léonce Ngendakumana, président du parti FRODEBU, était également en commune Isare ou il tenait une réunion de ce parti. Le docteur Jean Minani a fait savoir de son côté dans son discours que son parti continuera à porter ce nom de FRODEBU Nyakuri Iragi rya Ndadaye (héritage du président Melchior Ndadaye). Cela en attendant l’arrivée de tous les militants pour la réunification totale de ce parti.            

Le Tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura a mis en délibéré l’affaire Pierre Claver Mbonimpa. La défense du président de l’APRODH a de nouveau demandé au tribunal la libération provisoire de Mbonimpa suite à la dégradation de son état de santé. Le ministère public a pour sa part demandé une commission médicale pour établir l’état de santé du président de l’APRODH. Le tribunal se donne jusqu’à lundi pour donner sa décision.

Le procès a été suivi par les représentants de certaines associations ainsi que différents diplomates.                         

Le président de l’APRODH est incarcéré depuis le 16 mai 2014 à la prison centrale de Mpimba pour voir demandé des enquêtes sur la présence des jeunes burundais armés en formation paramilitaire au Congo. Pierre Claver Mbonimpa est poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat ainsi que pour faux et usage de faux. Les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme ont demandé à plusieurs reprises la libération du président de l’APRODH. Depuis près de 2 semaines, la santé de Pierre Claver Mbonimpa s’est détériorée causant son hospitalisation.

Christian Claude Butoyi, présenté hier mardi par la police comme présumé assassin des 3 religieuses, serait un handicapé mental comme le déclare les habitants de Kamenge qui le voient régulièrement. Il passe son temps à déambuler dans les caniveaux et à chercher de la nourriture dans les dépotoirs et parfois il se déshabille complètement, racontent ceux qui le connaissent. Ces derniers aimeraient bien l’entendre témoigne de sa propre bouche. Et selon également des informations recueillis à Kamenge, la police ne l’a pas appréhendé là où elle a déclaré hier mardi. Ces sources affirment que le présumé y a été amené par un véhicule de la police. Cette population se dit surprise d’entendre qu’il est accusé de l’assassinat des 3 religieuses.  Vous saurez que lors de la présentation de ce présumé assassin hier mardi, le porte-parole de la police avait affirmé que cet homme a tenu des propos cohérents lors de son interrogatoire.

La police dit avoir mis la main sur le présume assassin des 3 soeurs de la paroisse Kamenge. Il dit répondre au nom de Claude Christian Butoyi, un homme de 33 ans. Le porte-parole de la police, Hermenegilde Harimenshi, dit que le présumé assassin avoue le crime et comme motif de son acte, le présumé auteur parle du règlement de compte car ces sœurs occupaient la propriété de sa famille. Hermenegilde Harimenshi s’exprimait lors d’une conférence de presse l’après-midi de ce mardi lorsque la police présenté ce présumé assassin aux journalistes. Une pierre entachée de sang, un téléphone mobile appartenant à l'une des soeurs assassinées, les clés de l’une des chambres des sœurs du couvent et une chemise pleine de sang appartenant à l'assassin ont été également présentés comme pièces à conviction du crime.  

Et à ce propos des inquiétudes se font sentir où il est difficile de comprendre comment une seule personne peut tuer, d’abord 2 sœurs, puis revenir quelques heures après pour tuer une troisième alors que la police avait déjà bouclé les lieux. A cette question, le porte-parole de la police indique que les policiers n’ont pas pu couvrir tout le périmètre alors que ce présumé tueur maitrisait les lieux plus qu’eux.

Vous saurez que tôt ce mardi matin, des centaines d’habitants de la commune urbaine de Kamenge en colère se sont attroupés devant la paroisse catholique Guido Mariya Comforti dite chez Buyengero. A l’origine : ils avaient reçu des informations selon lesquelles les auteurs du triple assassinat des sœurs religieuses de ce dimanche ont été retrouvés dans le plafond du couvent. Les responsables administratifs et policiers ont tenté en vain de calmer la foule munie de matraques. Il a fallu l’intervention du curé pour calmer ces habitants en annonçant qu’il s’agit des rumeurs.

Une troisième religieuse a été tuée la nuit de ce lundi au couvent de la paroisse catholique de Kamenge dite « Buyengero ». Sœur Bernadette Bogian a été violée avant d’être assassinée. Selon des sources sur place, les bourreaux n’ont pas encore été identifiés mais sont désignés comme ceux ayant

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