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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Les contingents africains partis restaurer la paix en République Centrafricaine vont passer du commandement de l’Union Africaine à celui des casques bleus de l’ONU, information fournie par le porte-parole de l’armée burundaise, ayant elle aussi envoyée des troupes en RCA. Dans le commandement de ces troupes, le Général burundais Athanase Kararuza choisi pour en faire partie.

Le Syndicat des Magistrats du Burundi « SYMABU » est malmené depuis quelques temps. Malgré l’élection du nouveau bureau en février dernier, un des membres de la Commission électorale a jeté à l’eau le procès verbal approuvant cette élection. Septime Kimamba a introduit séparément 2 procès-verbaux chez le ministre de la Justice, des procès-verbaux contradictoires. Certains y voient déjà une main du même ministre Pascal Barandagiye.

 

Tout commence par la tenue du congrès extraordinaire de Gitega pour élire les organes du SYMABU. Septime Kimamba, magistrat à la Cour d’appel de Bujumbura est le président de la Commission électorale. C’est une équipe de 5 personnes qui composait le bureau électoral et normalement, tous doivent apposer la signature sur le procès-verbal. Surprise, le jour de l’élection des organes du SYMABU, une équipe de magistrat arrive à Gitega, le jour du vote dans 5 bus. Selon nos sources, ils ne faisaient pas partie du syndicat et ce jour-là, ils auraient une mission, certains parlent pour le moment du terne nouveau, le fameux phénomène de Nyakurisation (division d’une organisation). Toutefois, les nouveaux magistrats arrivant ont arraché le droit de vote et pour le moment, ils piloteraient le courant des contestateurs de la direction élue ce jour et à la tête, Jean Pierre Munyembari, un hutu et Aimable Ntaconzoba, un tutsi. Pourtant, le Conseil exécutif national des magistrats, composé de 24 membres a reconnu la direction élue le 16 février dernier. Fait étonnant, le procès verbal signé par tous les membres de la Commission électoral a introduit son procès-verbal au ministre de la Justice reconnaissant la direction du SYMABU dirigé par Jean Pierre Munyembari. La question qui se pose est ce vent qui a poussé un des membres de cette commission en la personne de Septime Kimamba a signé lui seul un autre procès-verbal contestant les mêmes organes. Selon des sources bien informées, ce Kimamba aurait reçu des menaces pour qu’il facilite la déstabilisation de ce syndicat. Ce qui serait viser par le ministère, c’est arriver à garder cette absence du syndicat et comme corolaire, éviter des réclamations du corps judiciaire. Autre chose, les conclusions des états généraux mettant en place des avantages des magistrats ne seront pas réclamées tandis que le SYMABU n’existe pas. Or, ces états généraux ayant eu lieu du 30 juillet au 9 août 2013 à Gitega.        

Reprise ce mercredi du procès Ernest Manirumva à la Cour Suprême de Bujumbura. Mais l’affaire a été vite reportée pour une date ultérieure. Et pour cause, tous les détenus dans cette affaire n’ont pas été signifiés du pourvoi de la partie civile.

L’audience publique de ce mercredi à la Cour Suprême de Bujumbura a duré le temps de la rosée. L’affaire a été remise parce que la saisine est irrégulière, a expliqué Maître Déo Nzeyimana, un des avocats d’Hilaire Ndayizamba qui a été condamné à une peine à perpétuité.

Seul Hilaire Ndayizamba a été signifié du pourvoi de la partie civile sur une dizaine des condamnés dans cette affaire. Les avocats de la partie civile ont tenté de chercher une explication auprès de la Cour mais en vain. Maître Janvier Bigirimana de la partie civile parle des erreurs commises par la Cour Suprême.

Dans cette audience, seul Gabriel Nduwayo, dit Sésé, a comparu parmi une dizaine des condamnés dans l’affaire d’assassinat du Vice- Président de l’OLUCOME. La Cour n’a pas pu donner les raisons de l’absence des autres condamnés.

La partie civile se dit surprise du déroulement de ce procès 5 ans après la mort d’Ernest Manirumva. Mais des sources proches de la prison centrale de Mpimba disent que les condamnés dans cette affaire, y compris Hilaire Ndayizamba, auraient annulé leur pourvoi pour bénéficier de la grâce présidentielle.

 

Dans une déclaration sortie ce mardi par le ministère des Affaires étrangères, la France souhaite que les mesures d’humanité tant nationales qu’internationales soient accordées à Mbonimpa. Selon ce communiqué, la France défend la liberté d’expression partout dans le monde et rappelle son attachement au respect des droits de la défense, au droit à un procès équitable ainsi qu’au principe de proportionnalité des charges pénales.

Le président de l’Association pour la Promotion des Droits Humains et des Personnes « APRODH », Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté le 16 mai avec comme accusations : atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, faux et usage de faux. Il demandait pourtant des enquêtes fiables sur les allégations faisant état des jeunes burundais qui suivraient des entrainements paramilitaires sur le sol congolais. L’arrestation et la détention de ce fervent défenseur des droits humains sont décriées par différentes organisations tant nationales qu’internationales actives dans la promotion et la lutte pour les droits de l’homme. Le Tribunal de grande instance de Bujumbura ainsi que la Cour d’appel de Bujumbura ont rejeté la demande de mise en liberté provisoire de la défense de Mbonimpa.

Léonce Ngendakumana, président du parti FRODEBU et de l’ADC-Ikibiri a comparu en audience publique au tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura. C’est dans une affaire qui l’oppose à la radio Rema FM et celle l’opposant au parti CNDD-FDD. Cette affaire prend origine dans la correspondance que Léonce Ngandakumana a adressée au secrétaire général des Nations Unies au mois de février. 3 infractions sont reprochées à Léonce Ngendakumana entre autre l’imputation dommageable, dénonciation calomnieuse et aversion raciales. Toutes ces infractions ont été citées pour les deux affaires. Le parti CNDD-FDD se focalise principalement sur le paragraphe où Léonce Ngendakumana parle du plan Safisha, de la création de la milice Imbonerakure à l’instar de la milice Interahamwe du Rwanda et la possibilité de l’éclatement d’un génocide au Burundi. Prenant la parole, la défense de Léonce Ngendakumana a réfuté ces accusations qu’elle juge inappropriées entre autre l’imputation dommageable qui concerne la personne physique et non morale. Ce qui est le cas pour le parti CNDD-FDD et la radio Rema FM qui sont des personnes morales. La défense de Léonce Ngendakumana trouve que la plainte devrait être déposée contre l’ADC-Ikibiri et non contre Léonce Ngendakumana. Mais le ministère public et le parti CNDD-FDD ont avancé que l’ADC-Ikibiri n’existe pas juridiquement d’où la plainte dirigée contre la personne de Léonce Ngendakumana. Les deux affaires ont été mises en délibéré et le siège va statuer le mois prochain.

La ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA a affirmé haut et fort qu’aucune personne n’est morte suite au manque de sang. Sabine Ntakarutimana l’a déclaré jeudi dernier lors des questions orales à l’Assemblée nationale. Malgré les propos de la ministre de la Santé, quelques cas de décès dus au manque de sang ont été observés. C’est notamment Bénigne, cette femme originaire de la province Mwaro qui est descendue à Bujumbura pour accoucher à la clinique Prince Louis Rwagasore. Après que les médecins l’aient opéré par césarienne, elle a beaucoup saigné jusqu’à perde la vie mardi soir le 18 août 2014 faute de sang de transfusion. A la même date, une autre mère mourait à Ngozi en cours de chemin à la recherche du sang de transfusion à l’hôpital de Kiremba. C’est après qu’elle ait quitté l’hôpital de Ngozi où il n’y avait aucune goute de sang.

Six personnes ont été arrêtées hier jeudi par les forces de l’ordre dans la localité de Mugerama, commune Nyanza-lac à Makamba. Sur le lieu de leur arrestation, des habitants ont découvert un sac rempli de tenues militaires toutes neuves. A Mugamba, l’on craint la

Agé de plus de 60 ans, Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH, est atteint de diabète chronique comme le prouvent les rapports médicaux de ses médecins traitants. Ce vendredi vers 17h, il a été conduit d’urgence à l’hôpital BUMEREC, information confirmée par les membres de sa famille. Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté le 15 mai 2014 à l’aéroport international de Bujumbura accusé d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays et d’usage de faux document. Après une nuit au cachot de la police judiciaire à Jabe, il a été transféré à la prison centrale de Mpimba le 16 mai. Le tribunal de grande instance et la Cour d’appel de Bujumbura ont rejeté la demande de sa mise en liberté provisoire, une requête formulée par les avocats de Mbonimpa s’appuyant sur le circulaire du ministre de la Justice et le code de procédure pénale relatifs aux traitements particuliers des détenus âgés de plus de 60 ans et atteints des maladies chroniques.  Pierre Claver Mbonimpa, avant son arrestation, avait demandé qu’il y ait des enquêtes sur les mouvements suspects des jeunes burundais vers le Congo où il y aurait des entrainements paramilitaires.    

 

Les corps flottant sur le lac Rweru en province Muyinga ont été pulvérisés d’insecticide hier mercredi. La population riveraine du lac craint des maladies suite à l’insecticide car ces corps qui se trouvent toujours dans le lac Rweru. De plus, l’écosystème du lac est menacé avec cet insecticide. Malgré que l’origine de ces corps reste un mystère, le gouvernement burundais vient de se résoudre à enterrer ces corps.

 

Pour la population qui vit au bord du lac Rweru, ces cadavres flottant dans le lac risquent de compliquer les choses puisque dans cette localité il y a un manque criant d’eau potable : « Nous puisons de l’eau à boire dans le lac Rweru mais actuellement des cadavres flottent dedans.  Nous, les pêcheurs, qui sont souvent dans ce lac, nous allons attraper des maladies suite à la décomposition de ces cadavres dans le lac. Nos autorités doivent faire quelque chose pour enterrer ces corps. Nous craignons beaucoup pour la santé des enfants qui jouent dans ce lac. »

Célestin Ndikumana, chef de zone Masaka, indique que la situation va s’empirer si ces cadavres ne sont pas retirés du lac Rweru. Le chef de zone Masaka confirme un manque d’eau potable dans cette localité : « Quand un cadavre se décompose dans le lac, des maladies se propagent un peu partout. Nous demandons à la population environnante de faire cuire l’eau du lac avant de la boire. »

Et selon les dernières nouvelles, le gouvernement burundais annonce que les corps vont bientôt être enterrés selon les déclarations du ministre de l’Intérieur burundais. Edouard Nduwimana ajoute que des enquêtes vont continuer pour déterminer l’origine de ces victimes et leurs bourreaux. Toutefois, les relations entre le Burundi et le Rwanda ne vont pas être entachées à cause de cette affaire selon toujours Edouard Nduwimana, ministre de l’Intérieur.

Réaction du côté de la Ligue des Droits de la personne dans la Région des Grands Lacs « LDGL. Pour elle, le gouvernement burundais et rwandais devrait diligenter des enquêtes sérieuses à propos des cadavres récemment découvert flottant sur le lac Rweru à Muyinga. Maître Cyriaque Ndayisenga, président de la LDGL, estime que cette affaire devrait attirer l’attention des deux gouvernements pour la promotion des droits de l’homme et surtout pour bannir ces crimes.

C’est le silence total des autorités burundaises que rwandaises depuis leur constat de plusieurs corps ligotés et emballés dans des sacs flottant sur le lac Rweru à Muyinga. Des corps qui sont toujours dans l’eau et n’ont pas été repêchés. Les pêcheurs et les responsables administratifs de la zone Masaka qui sont les premiers à avoir découvert ces corps affirment que ces derniers sont venus de la rivière Akagera qui se jette dans le lac Rweru, laquelle rivière sépare le Burundi et le Rwanda.

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