Pour Faustin Ndikumana, en renonçant aux finances externes, le gouvernement du Burundi serait en train de mettre le peuple sous sanction. Il conseille au gouvernement d’instaurer une politique qui politique qui mérite des appuis extérieurs.
’’La mission principale du gouvernement, à part même la constitution, c’est de lutter contre la pauvreté. Quelle que soit l’évolution des ressources. Même d’autres pays, qu’ils soient plus puissants économiquement, ils ne peuvent pas prétendre vivre en dotation des financements et/ou des aides extérieurs. Cela est toujours indispensable pour couvrir les dépenses publiques pour les Etats’’, explique Faustin Ndikumana.
Ces financements extérieurs, poursuit le président de la PARCEM, "s’ils sont négligés par le pouvoir en place, le peuple burundais serait mis sous des sanctions en lui privant des appuis qu’il devrait bénéficier." Faustin Ndikumana dit ne pas croire que les collectes internes puissent permettre le Burundi à se se tirer du désastre de la pauvreté.
‘’Je ne crois pas que les seules collectes puissent satisfaire aux moyens nécessaires pour faire tenir debout un pays. La politique de développement digne de ce nom n’est pas possible s’il n’y a pas d’appui extérieur. Je crois que l’on est dans une situation de recul et d’hostilité exagérée. Je conseille au gouvernement de mener une politique de gouvernance qui prouve qu’on mérite des financements et des appuis extérieurs. A Notre niveau, nous ne pouvons jamais prétendre être capables de supporter les dépenses par nos recettes internes’’,martèle le président de la PARCEM.
Faustin Ndikumana trouve que le gouvernement du Burundi devrait rompre avec la politique de vouloir exiger des cotisations et/ou contributions forcées à la population, car cela est même en dehors de toute réglementation budgétaire. "Grave encore, la population est sous une misère sans nom." conclut le président de la PARCEM