Dans son rapport de suivi de financement au 14 novembre de cette année, le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires OCHA rapporte que, dans le cadre du Plan de Réponse Humanitaire 2017 au Burundi, la contribution jusqu’au 17 septembre s’évaluait à 39.9 million de dollars américains soit 54% des fonds requis. Les fonds requis étaient de 73.7 millions de dollars américains. Même les fonds déjà disponibles sont venus à compte – gouttes. Au 17 mai, la contribution déjà disponible était de 24 millions de dollars et 37 millions de dollars au 17 septembre.
Selon ce document d’OCHA, les financements humanitaires reçus jusqu’à présent, ne couvrent pas tous les besoins les plus urgents conjointement identifiés dans la réponse priorisée par les partenaires.
Aussi, selon le Bureau de coordination des aides humanitaires OCHA, les besoins humanitaires au Burundi ont augmenté depuis octobre 2016 en particulier dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de la santé et de la protection. Toutefois les besoins pour répondre à l’épidémie de paludisme ne sont pas reflétés dans ce rapport.
Parmi les dix pays meilleurs donateurs, les Etats Unies occupent la 1ère place et son récipiendaire est le PAM. L’Allemagne vient en second lieu avec comme récipiendaire le HCR, la 3ème place est occupée par l’Union européenne ayant pour récipiendaire le FAO, La Suède est la sixième contributrice avec comme récipiendaire l’Unicef. La Suisse en neuvième position, et à OCHA pour récipiendaire.
Il est à signaler que lors de son allocution le 20 novembre dernier, devant le conseil de sécurité des Nations Unies Jurg Lauber, Ambassadeur de la Suisse aux Nations Unies et en même temps chef de la mission des Nations Unies chargée de la consolidation de la paix au Burundi a signifié que selon l’OCHA et le HCR, plus de la moitié de burundais pourrait prochainement avoir besoin de l’assistance humanitaire.
C’est au moment où le ministre de la solidarité lui, parle de 70milles burundais sinistrés qui ont besoin d’être assistés. Selon Martin Nivyabandi, le pays a besoin de près de 380 millions pour assister ces sinistrés.