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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bilan 2025 : 256 assassinats dans cinq provinces, des motifs sécuritaires, politiques et sociaux pointés du doigt

Par : Emmanuel Ndayishimiye et Eloge-Divin Remesha

La RPA a répertorié 256 personnes assassinées dans les cinq provinces du pays au cours de l’année 2025, dont 49 femmes et 17 enfants. La violence et les assassinats ont marqué l’ensemble du territoire, impliquant différentes catégories de personnes, y compris les forces de sécurité.

Au cours de l’année 2025, la province de Bujumbura a enregistré le plus grand nombre d’homicides avec 82 victimes, suivie par Gitega avec 70, Butanyerera avec 41, Burunga avec 38 et Buhumuza avec 25. Au total, 256 personnes ont été tuées dans différentes communes, dont Ruyigi, Cibitoke, Makamba, Ngozi, Gitega, Muyinga, Rumonge, Kayanza, Bururi, Karuzi, Rutana, Bubanza, Muhanga, Mugere, Bugendana, Bukinanyana, Gishubi, Matongo et la ville de Bujumbura. Parmi ces victimes, 79 ont été tuées par armes blanches, 30 par armes à feu et 147 par des moyens non précisés.

Parmi les personnes tuées, 49 étaient des femmes et 17 des enfants, dans des communes telles que Cibitoke, Ngozi, Bubanza, Gitega, Karuzi, Mugere, Muyinga, Bukinanyana et Rumonge. Les motifs de ces assassinats comprennent des motifs politiques, des conflits domestiques, des disputes foncières et des actes de vengeance. Certaines sources indiquent que des membres de la jeunesse du parti au pouvoir, les Imbonerakure, ainsi que des policiers et des militaires, ont été impliqués dans certains de ces actes.

L’année 2025 a également été marquée par l’implication de l’armée burundaise dans les conflits en République démocratique du Congo, notamment dans l’est du pays, où des affrontements avec le groupe armé M23 ont été signalés. Ces opérations ont entraîné des pertes humaines parmi les militaires burundais et des attaques ayant affecté les populations civiles, y compris des tirs d’artillerie depuis le territoire burundais vers des zones congolaises. Des soldats burundais ont été capturés par le M23 et certains n’ont pas été officiellement reconnus par le gouvernement à leur retour.

En parallèle, des tensions ont été signalées dans les zones frontalières du pays, notamment en lien avec le déploiement d’Imbonerakure chargés de surveiller les frontières avec le Rwanda. Ces activités ont suscité des inquiétudes parmi les populations locales et ont été dénoncées comme des tentatives d’intimidation et de restriction de la liberté politique, notamment pendant la période électorale.

Selon les informations disponibles, certaines forces de sécurité ont coopéré avec des Imbonerakure pour cibler les citoyens perçus comme opposants au régime, contribuant à un climat général de peur et d’insécurité dans différentes régions du pays.

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