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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

4 personnes tuées en moins d’un mois en commune Ruhororo

Une femme a été tuée frappée d’un gourdin au niveau de la tête. Ce crime a été commis lundi 10 octobre 2022 sur la colline Sare, commune Ruhororo en province Ngozi. La victime devient la quatrième personne assassinée dans cette commune en moins d’un mois.

 Séraphine Ciza est le nom de cette femme qui a été assassinée. Elle était âgée de 46 ans. Originaire de la sous-colline Taba, colline Sare, en commune Ruhororo de la province Ngozi.

Nos sources à Ruhororo indiquent que cette mère de 4 enfants a été tuée, à l’aide d’un gourdin, par un jeune homme âgé de 29 ans qui était en état d’ivresse. Le présumé auteur du crime a été arrêté par la police.

Cette femme fait partie des 4 personnes assassinées en commune Ruhororo en moins d’un mois. Les autres victimes sont Dieudonné Niyonizigiye qui était âgé de 40 ans et André Kanyoni. Tous ont été tués, le 13 septembre cette année, poignardés par leurs femmes précisément sur la colline Gitanga et dans le site de déplacés de Ruhororo.

Une autre personne tuée en commune Ruhororo n’a pas été identifiée. Elle a été assassinée par ses frères sur la colline Kabuye, le 15 septembre dernier. Vu que les conflits familiaux seraient à l’origine de ces assassinats, les administratifs en commune Ruhororo demandent à la population de saisir la justice en cas de litiges.

Un malade mental devenu un danger public pour la population de Bweru

Une femme de la commune Bweru, en province Ruyigi, a failli être tuée ce mardi 4 octobre par le fils de son mari. L’auteur du forfait serait un malade mental. La victime est en train de recevoir des soins au centre de santé de la zone Kayongozi.

 La femme qui a échappé de justesse à la mort s’appelle Anne Nzeyimana. Elle habite précisément sur la colline Nkanda de la zone Kayongozi, en commune Bweru. Selon notre source, la victime se prélassait tout près de son domicile quand son beau-fils prénommé Léonard a surgit de nulle part et a commencé à le taillader à l’aide d’une machette. La victime a été grièvement blessée au niveau des bras et du visage.

Les mêmes sources révèlent que l’auteur du crime avait déjà pris le large quand l’entourage est intervenu. Quant à Anne NZEYIMANA, elle a été évacuée vers le centre de santé de Kayongozi pour les soins.

Les informations en provenance de la colline Nkanda font savoir que le prénommé Léonard connait périodiquement des troubles psychiatriques, même s’il semblait se porter bien ces derniers temps.

Signalons que l’auteur de ce crime a finalement été arrêté par la police, puis transféré dans une des structures sanitaires de la province Gitega. Vous saurez que cette femme n’est pas la première victime de ce jeune homme qui a toujours été très violent suite à ses troubles mentaux.

Des morgues tenues secrètes pour dissimuler les corps des militaires burundais

L’armée burundaise a construit clandestinement des morgues réservées aux corps des militaires burundais et  des imbonerakure qui ont péri sur le front en République Démocratique du Congo. Une source de la RPA au sein de la force de défense nationale du Burundi indique que l'une de ces morgues se trouve dans un camp militaire, non loin de l’aéroport international de Bujumbura.

 Certains corps des militaires burundais ainsi que des imbonerakure du parti au pouvoir le CNDD-FDD qui sont tombés sur le champ de bataille en République démocratique du Congo, sont rapatriés depuis un certain temps, par des hélicoptères de l’armée burundaise, pour être déposés à la morgue construite dans les enceintes du camp DCA  Passive. « Ce camp se trouve  dans la clôture  de l’aéroport international Melchior Ndadaye  en zone Rukaramu, de la commune Mutimbuzi en province de Bujumbura, plus exactement en bas de la route nationale numéro 5  Bujumbura-Cibitoke », précise notre source.

Nos sources militaires, prestant dans ce camp militaire DCA Passive, révèlent à titre d’exemple qu’il y’a des corps qui ont été rapatriés vers la fin du mois de septembre dernier : « Pendant la nuit du samedi 24 septembre, l’hélicoptère en provenance de la RDC a atterri dans ce camp militaire. Il y’avait à son bord des corps des militaires tombés sur le champ de bataille. Ce camp dispose d’une morgue très vaste qui conserve les dépouilles des militaires morts au combat, que ce soit en Somalie ou ailleurs. Les corps de ceux qui proviennent des familles aisées sont par après transférés dans d’autres morgues de la mairie de Bujumbura. Quant aux militaires issus des familles pauvres, ils restent là jusqu’à leur enterrement ».

Pire encore, les familles ne sont pas informées sur le décès des leurs envoyés en RDC et leur inhumation se fait en toute discrétion. « Les familles des victimes ne sont pas informées de la mort des leurs pour éviter une fuite de cette information. Même l’entrée, habituellement empruntée par les chrétiens des églises Catholique et Pentecôte se trouvant dans ce camp, a été changée pour éviter tout contact pouvant générer une quelconque fuite », déplorent nos sources.

Ces dernières font également savoir que ces corps sont enterrés les dimanches. C’est vers midi qu’un camion militaire vient embarquer les corps sans vie de ces militaires. Il emprunte le passage dit chez Badogo, un coin situé derrière les tombes, plus précisément à un endroit dit CECENI se trouvant à quelques mètres seulement d’une position militaire qui jouxte ce cimetière.

La semaine dernière, six corps des militaires burundais qui reposaient à cette morgue érigée au camp DCA Passive, ont été enterrés selon toujours notre source militaire.

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre le colonel Floribert Biyereke, le porte-parole de la force de défense nationale du Burundi, mais il est resté injoignable.

Une vingtaine de militaires burundais périssent dans les combats en RDC par manque de le adership

Une vingtaine de morts du côté de l’armée burundaise dans les récents affrontements opposant la force conjointe de la Communauté Est Africaine et un groupe armé des burundais, le FNL de Nzabampema, dans le Sud Kivu. Le mauvais commandement de ces opérations serait lié à ces pertes en vies humaines, dénoncent nos sources de l’armée burundaise qui s'étonnent également du flou qui entoure la communication à ce sujet.

 Ces combats ont opposé les militaires des forces burundaises et de l’armée congolaise d’un côté  et des rebelles du FNL de Nzabampema de l’autre côté. Des combats qui ont eu lieu il y’a deux semaines, à l’est de la République Démocratique du Congo, précisement dans le sud Kivu.

Les informations collectées auprès de nos différentes sources militaires font savoir que les militaires congolais se sont sauvés juste au début des affrontements, laissant seules les troupes burundaises sur le front sans même les avertir. Les rebelles auraient surpris les militaires burundais par le côté que ces derniers croyaient être occupé par les militaires congolais. Ainsi, plus de 25 militaires burundais seraient morts dans ces combats. Parmi eux, se trouvaient des blessés qui ont été achevés sur place car ne pouvant pas fuir.

Nos sources militaires précisent aussi qu’une vingtaine d’autres militaires blessés légers ont été évacués et sont en train d’être soignés à l’hôpital militaire de Kamenge à Bujumbura.

Les militaires burundais dépêchés en mission au Sud Kivu dénoncent la mauvaise organisation de ces opérations. Et d’affirmer que les pertes encaissées sont entre autre la conséquence du mauvais commandement des opérations de ce jour-là.

Egalement, nos sources  militaires burundais, que ce soit ceux en mission en RDC ou ceux restés au pays, dénoncent tous le flou qui entoure la communication des opérations en RDC. Aucune fois, l’identité des victimes n’est donnée officiellement. Les militaires ne sont pas autorisés à voir les cadavres de leurs frères d’armes tombés sur le champ de bataille. Ils s’interrogent d’ailleurs où ils sont enterrés vu que les cadavres ne sont pas rapatriés pour un enterrement digne dans leur pays natal.

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