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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un présumé violeur reste impuni à Rugombo.

L'homme de la province Cibitoke présumé avoir couché à plusieurs reprises avec une fille de 14 ans est réapparu en public après plus d'une semaine de cachette. Les parents de la localité se plaignent de l'inaction de la justice.

 Les parents de la commune Rugombo en province de Cibitoke s’indignent de l’impunité des actes d’abus sexuel du  nommé  Dieudonné Mwafrika, employé à l’hôpital de la dite province sur une adolescente de 14 ans. Les voisins de la victime indiquent que l’homme en question est réapparu ce vendredi en liberté après une semaine en cavale. « Mwafrika est revenu ce vendredi à son domicile. Maintenant, il circule en toute tranquillité. C’est comme l’affaire était déjà close », a révélé un voisin de la victime.

Les parents de cette localité affirment que le fugitif, Dieudonné Mafrika, aurait acheté sa liberté en versant des pots-de-vin à la famille de la victime et aux autorités locales. « Il a approché la mère de l’enfant et lui a donné de l’argent. La mère a préféré prendre l’argent. Il en a également donné aux autorités. Il a payé beaucoup d’argent et comme vous le savez l’argent dicte la règle ici et les autorités n’ont pas hésité à prendre la monnaie », précise ce voisin.

Pour le moment, les parents de la commune Rugombo s’inquiètent de l’inaction de la justice face à ce crime imputé à  Dieudonné Mwafrika, une  inertie qui s’apparente, selon eux, à ramener le loup dans une bergerie. Ils demandent au Chef de l’Etat de surveiller la mise en application de la loi et de sanctionner le criminel.

Un Imbonerakure plus qu’intouchable sème la terreur à Ngozi.

Un imbonerakure du nom de MANWANGARI de la province de Ngozi persécute, kidnappe, torture et tue. Malgré tous ses crimes,  il reste intouchable.

Cet imbonerakure du nom de MANWANGARI qui persécute la population de la province Ngozi est originaire de la colline Gitasi en commune Mwumba. Il est  venu s’installer sur la colline Kinyana de la commune Ngozi en 1993.

Selon nos sources du chef-lieu de la province Ngozi, cet imbonerakure organisait et participait dans les disparitions forcées dans la ville de Ngozi. Un des exemples est celui d’un jeune du nom de Pacifique BIRIKUMANA, ancien chauffeur de l’économat général du diocèse de Ngozi qui a été enlevé au mois d’Avril 2017 dans un bar communément appelé Kukabasore tout près de la prison centrale de Ngozi par ce MANWANGARI accompagné par d’autres imbonerakure  dont Régis NDIZEYE surnommé Magewus, planton de la mutuelle de la fonction publique à Ngozi et BUTOYI qui habite à Gatare du quartier Kinyami du chef-lieu de la province Ngozi. A l’époque, ces imbonerakure l’ont confié à Venant MIBURO qui était responsable de service national des renseignements à Ngozi. Jusqu’à nos jours, il n’y a pas de traces de Pacifique BIRIKUMANA.

Cet imbonerakure du nom de MANWANGARI est également accusé d’avoir arrêté et exécuté des gens en provenance du Rwanda en passant par la localité de Mihigo en commune Busiga.

En 2020,  ce MANWANGARI en compagnie d’un autre imbonerakure du nom de Paul du quartier Rubuye a arrêté au quartier Kinyami le président du parti CNL en commune Ngozi du nom de NZEYIMANA qui était avec d’autres membres du parti CNL. Ces derniers ont été incarcérés au cachot du service national des renseignements à Ngozi où ils ont subi de la torture.

Durant la même année, ce MANWANGARI était responsable de ceux qui ont peint les croix sur les domiciles des membres du parti CNL.

Durant les élections de 2020, il a obligé aux électeurs de voter par force le parti CNDD-FDD au bureau de l’école fondamentale de Kinyana.

Pour le moment, ce MANWANGARI est accusé par la population de la ville de Ngozi d’arrêter, tabasser et voler pendant la nuit les passants dans la localité appelé ferme et Burengo.

Selon toujours nos sources à Kinyana, ce MANWANGARI se targue d’être chargé de la sécurité en province de Ngozi et d’être intouchable par les autorités. « Lorsqu’il tient une réunion, il dit qu’il est commissaire chargé de la sécurité dans toute la province. D’autres disent que c’est un agent du service national des renseignements. Des gens sont battus et d’autres tués à tel point qu’ils envisagent fuir la colline natale. Normalement, on devrait s’en remettre à l’administrateur et au gouverneur. Malheureusement, ils sont complices et connaissent ses bavures. Nous pensons qu’il agit sous leurs ordres », se plaint notre source.

Les habitants de la colline Kinyana ne comprennent pas comment il les persécute alors que l’administrateur de la commune Ngozi est natif de cette même colline et demandent la sauvegarde de leur sécurité.

A ce sujet, la rédaction n’a pas pu joindre Joseph Martin BUCUMI, administrateur de la commune Ngozi, pour donner des éclaircissements.

Généralisation du trafic humain dans le camp des refugies de Dzaleka au Malawi.

Un trafic humain d’hommes, femmes et enfants est signalé au camp des réfugiés de Dzaleka au Malawi. Ce dernier héberge à majorité des réfugiés congolais et burundais. Selon une enquête de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, Onudc,  les victimes sont recrutées en Ethiopie, en RDC et au Burundi par des agents du réseau de trafiquants. Ils  leur proposent des opportunités de travail en Afrique du Sud. 

Selon l’Agence  de Presse Africaine, APA news,  dans son numéro paru ce  lundi, les femmes et les filles sont exploitées sexuellement à l’intérieur du camp de réfugiés de Dzaleka et dans d’autres régions du Malawi ou transportées vers d’autres pays d’Afrique australe à des fins d’exploitation sexuelle.

 

Les réfugiés de sexe masculin sont soumis au travail forcé à l’intérieur du camp ou dans des fermes du Malawi et d’autres pays de la région, a ajouté APA News.

La plupart des victimes secourues sont des hommes  âgés de 18 à 30 ans, des filles et des femmes âgées de 12 à 24 ans originaires d’Ethiopie, du Burundi et de la République démocratique du Congo selon le rapport de l’Onudc  repris par  APA News.

Selon Maxwell Matewere de l’Onudc, l’exploitation est généralisée au camp de réfugiés de Dzaleka avec plus de 90 victimes de la traite des êtres humains identifiées et secourues depuis octobre 2020. « J’ai même été témoin d’une sorte de marché dominical où les gens viennent acheter des enfants qui sont ensuite exploités dans des situations de travail forcé et de prostitution »  a déclaré Matewere, un cadre de lOnudc.

Selon APA News, Maxwell Matewere a affirmé que les victimes sont recrutées en Ethiopie, en RDC et au Burundi par des agents du réseau de trafiquants qui leur proposent des opportunités de travail en Afrique du Sud.

Les victimes de ce trafic transitent   par le camp de Dzaleka  où on leur dit qu’elles doivent rembourser les dettes contractées lors de leur arrivée clandestine au Malawi. Jusqu’à présent,  cinq trafiquants présumés originaires du Malawi, d’Ethiopie, du Burundi, du Rwanda et de la RDC ont été arrêtés, conclut APA News.

Persistance d’actes de harcèlement des réfugiés burundais en République Unie de la Tanzanie.

Une boutique d’un réfugié burundais a été incendiée ce mercredi par des policiers tanzaniens accompagnés des agents de sécurité communément appelés Sungusungu et toutes ses marchandises ont été confisquées. Deux réfugiés burundais ont été également arrêtés sur place accusés d’être des sources d’informations pour les médias pour avoir photographiés la scène. 

 La victime de ces actes de harcèlement et de violation des droits humains est connue sous le surnom de Maman Furaha. C’est une commerçante qui vend du poisson aux réfugiés du camp. Des poissons qu’elle achète aux commerçants tanzaniens qui entrent dans ce camp. Ce mercredi, une équipe de policiers armés accompagnéé par des agents de sécurité communément appelés Sungusungu se sont introduits au domicile de cette commerçante et ont incendié sa boutique après avoir confisqué toutes ses marchandises. Témoigne d’un des réfugiés qui étaient sur place. « Il était 11 heures lorsqu’un groupe de policiers armés de fusils de type AK47 à bord d’un véhicule du responsable du camp se sont introduits dans la zone 9 au numéro 5 précisément au domicile de maman Furaha. Ils ont d’abord enlevé la tente de sa maison et puis ils l’ont incendié et elle a été totalement consumée par le feu ».  

Les réfugiés indiquent que cette commerçante vendait du poisson qu’elle achetait aux tanzaniens qui fréquentent ce camp de Nyarugusu. Ils déplorent ce comportement des policiers et du responsable du camp car ce petit commerce était bénéfique non seulement aux réfugiés mais aussi aux citoyens tanzaniens qui fréquentent ce camp comme le témoigne toujours ce réfugié de la zone 9 du camp de Nyarugusu. « On bénéficiait beaucoup de ce petit commerce parce que quand quelqu’un avait de l’argent, il trouvait du poisson facilement. Les tanzaniens y compris ces policiers venaient eux aussi s’approvisionner ici au camp ».  

Cette équipe de policiers a également arrêtés deux réfugiés burundais dont un certain Modeste pour avoir photographié la scène. Ils ont été accusés d’être des sources d’informations pour certains médias. Ces réfugiés burundais indiquent que cette répression fait suite à la visite d’une autorité tanzanienne dans ce camp, ces derniers jours, accompagnée du consul burundais basé à Kigoma. Les deux autorités auraient donné aux réfugiés burundais un ultimatum d’une année pour rentrer au pays. Dépasser ce délai, ils seront chassés brutalement.  Ces réfugiés burundais demandent au HCR et aux organisations de défense des droits humains de plaider pour que cessent ces actes de harcèlement dont ils sont souvent victimes. 

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