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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux fillettes de Muyinga victime du travail de mineurs ont été retrouvées à Cibitoke.

En province Cibitoke, deux fillettes ont été récupérées ce lundi par les administratifs de Mabayi alors qu’elles erraient dans la rue.  Les deux mineures sont de la province Muyinga. Elles ont été conduites à Mabayi par une personne qui voulait que les fillettes  travaillent pour elle. La personne les a par après chassées. Les habitants de  Mabayi demandent qu’elle soit poursuivie par la justice  pour avoir exploité des mineurs.

Les photos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent que ces deux fillettes auraient entre 10 et 12 ans. Elles ont été retrouvées lundi de cette semaine en cours,  en commune Buganda alors qu’elles venaient à pied de la commune Mabayi.  Originaires de la province Muyinga, les habitants de cette localité expliquent que ces enfants ont été emmenés à Mabayi par un certain Etienne pour  garder ses enfants. Mais arrivées en commune Mabayi, il les a fait travailler dans les champs, comme le raconte l’un des habitants. « Ces enfants disent qu’elles sont venues de la province de Muyinga et qu’elles ont été emmenées par un homme à Mabayi  pour qu’elles travaillent comme des domestiques qui gardent les enfants dans la localité de Muruseseka. Cet homme est prénommé Etienne. Mais lorsqu’elles sont arrivées à Mabayi, cet homme a changé leur travail et il les faisait travailler dans les champs où elles passaient toute la journée jusqu’au soir à cultiver. Puisque ces enfants sont encore petites, elles lui ont dit qu’elles ne pouvaient pas continuer ce travail. C’est ainsi que cet homme les a jetées à la rue. Imaginez-vous, ces enfants sont allés à pied depuis Mabayi jusqu’à la colline Murambi en commune  Buganda. C’est là où elles se sont arrêtées à cause de la fatigue. Leur père s’appelle MARUSHIMANA Dieudonné et leur mère NTAHOMENYEREYE Daphrose ».

Au moment où les autorités locales des communes Mabayi et Buganda essaient de trouver une solution pour que ces deux enfants retournent en province Muyinga et qu’elles soient remises à leurs parents respectifs, les habitants de Mabayi demandent également que le coupable de ces actes ignobles soit puni par la justice. « Cette histoire nous a beaucoup attristés en tant qu’habitants de Mabayi. Cet homme nous a vraiment déshonorés. Des enfants de cet âge ne méritent pas de travailler dans les champs, sinon ce serait les torturer. Cela nous a affligés, nous demandons qu’il soit poursuivi par la justice et que nous puissions aussi connaître son identité », a insisté un parent de Mabayi.

Les membres du parti CNL de Maramvya toujours menacés de mort.

Autres militants du ce parti CNL qui se disent persécutés sont ceux de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Ils sont nombreux à vivre cacher de peur d’être arrêtés.  Les militants du CNL à Maramvya  dénoncent le chef de zone d’être  le principal auteur de cette persécution qu’ils subissent 

Les militants du parti CNL des différentes collines de la zone Maramvya indiquent  qu’ils  sont  dans  une peur panique de peur d’être  arrêtés ou  tués. Ce citoyen révèle  les noms de certains membres du parti qui sont menacés. « Les personnes qui font objet de menace à la treizième transversale en zone Maramvya sont notamment un certain Janvier Havyarimana, Jean Marie Masumbuko,  Augustin Niragira récemment sorti de la prison centrale de Mpimba et un certain André Mbonimpa, ancien chef de secteur. Au niveau de la 15ème  transversale, les membres du parti CNL qui sont visés par cette chasse à l’homme sont notamment le prénommé Fidèle et un autre connu sous le surnom de Bikende ».

Samedi dernier, deux parmi ces militants du parti CNL ont  failli être  arrêtés par des imbonerakure qui auraient été envoyés par le chef de la zone Maramvya en la personne de Gaston SINGORA. « Samedi soir, le chef de zone Maramvya a envoyé des imbonerakure pour arrêter André Mbonimpa et le surnommé Bikende où ils étaient. Par chance, ces imbonerakure sont arrivés sur les lieux au moment où ils venaient de se déplacer. Ce chef de zone collabore avec les responsables du parti CNDD-FDD en zone de Maramvya pour persécuter ces militants de l’opposition».

Les habitants de la zone Maramvya ont également peur des véhicules du service national des renseignements et ceux de l’armée burundaise qui circulent dans cette localité. Ils demandent  aux organisations  de défense des droits humains et au gouvernement  d’intervenir  pour la sécurité  des militants du parti CNL. « Des véhicules  des services secrets et ceux de l’armée  qui sont toujours en circulation nous font peur  dans la mesure  où  nous voyons que l’armée s’arroge le droit d’arrêter des gens. Nous voyons que cela pourrait avoir des conséquences dans le voisinage. Nous demandons aux organisations de défense des droits humains d’intervenir pour la sécurité des membres du parti CNL et au gouvernement qui se dit père d’arrêter cela », insiste un membre du parti CNL

Elie NGOMIRAKIZA, responsable communal  du parti CNL à Mutimbuzi  est toujours sans trace depuis la soirée du 9 juillet 2021 après  avoir été arrêté par le lieutenant-colonel Aaron NDAYISHIMIYE, commandant des troupes affectées dans la forêt de la Rukoko. Les informations qui sont parvenues à la RPA révèlent  que ce responsable  du CNL à Mutimbuzi aurait déjà  été tué.

La population de Ruziba crie à la persécution des imbonerakure.

Grognes des habitants du quartier Ruziba en zone Kanyosha de la Mairie de Bujumbura suite aux persécutions leur infligées par des imbonerakure de cette localité durant leurs patrouilles nocturnes. Ils demandent que ces imbonerakure soient punis et redressés.

Les habitants de Ruziba en zone Kanyosha  accusent les imbonerakure de les persécuter au cours de leurs patrouilles nocturnes de ces derniers jours. Ces habitants affirment que ces imbonerakure les frappent quand ils les rencontrent durant la nuit. Cet habitant témoigne. « L’insécurité s’observe durant les heures de la soirée ici chez nous suite aux patrouilles des imbonerakure. Cela se remarque ici à Ruziba dans la cellule Wingare et une partie de Mukungugu. Les gens sont violentés et frappés. Vous comprenez donc qu’ils perturbent la sécurité des gens ».

Durant ces patrouilles nocturnes, ces imbonerakure ne se contentent pas  de les  frapper   seulement mais  volent aussi  leurs biens. « Apres avoir malmenés des gens, ils les dépouillent parfois de leurs biens. Quand ils patrouillent ils sont armés de machettes et de bâtons. Ces imbonerakure qui font ça se regroupent dans un petit groupe dont les chefs de files sont les surnommés Masoro et Gaporo. Ceux-là sensibilisent d’autres imbonerakure comme le prénommé Thierry et autres pour commettre ces actes ».

Ces habitants demandent l’intervention des autorités pour empêcher   ces imbonerakure de les malmener.

A ce propos, la rédaction de la RPA a joint par  téléphone Arthemon Mvuyekure,  le chef de zone Kanyosha, pour avoir sa réaction sur les plaintes de ses administrés.   Selon lui, aucun imbonerakure ne persécute un habitant dans la zone qu’il dirige, ceux qui le font sont  plutôt des malfaiteurs. Après lui avoir  donné des exemples de noms cités par les habitants, il a opté pour raccrocher.

Les réfugiés de Nyarugusu vivent au rythme de provocations.

Malgré l’annonce  faite il y a plus d’un mois de réouverture des marchés de Nyarugusu, les réfugiés vendeurs ne travaillent pas tranquillement. De temps en temps, des jeunes  tanzaniens leur refusent d’étaler leurs marchandises dans ces marchés.  

La police et les responsables des zones du camp de Nyarugusu se sont rendus mardi dernier   au marché pour intimer l’ordre aux vendeurs de ce camp d’emballer leurs marchandises et de rentrer chez eux. Ce qui n’a pas plu à ces réfugiés.  Une bagarre a éclaté entre les jeunes et les responsables du camp lorsque Makazi, le président du camp, a voulu fermer le marché.  L’un des réfugiés témoigne. « Les Sungusungu et la police avaient la mission de donner l’ordre aux vendeurs d’emballer leurs marchandises au marché de la zone 9.  C’est là où un groupe de jeunes ont lancé des pierres à ces responsables. Ces derniers qui étaient en colère sont allés voir Makazi, le  président du camp.  Makazi était sur le   point de fermer de nouveau ce marché. Nous nous posons la  question de savoir  pourquoi, ils viennent nous surveiller et nous menacent de fermer les marchés alors qu’ils nous avaient dit qu’ils sont ouverts ».

Ces réfugiés burundais du camp de Nyarugusu indiquent que la réouverture de ces marchés était un pur mensonge car, ces responsables ont souvent un double langage  surtout lorsqu’ils attendent un visiteur qui vient  de l’extérieur du camp. « Les responsables de ce camp font une telle promesse un jour et se contredisent un autre jour. Je dirai qu’ils ont un double langage. Ils nous mentaient juste pour apaiser la colère des réfugiés lorsqu’ils nous ont tirés dessus après   les mauvaises élections. Une autre chose, quand ils attendent des visiteurs de l’Etat ou des ONG, ils changent des décisions pour montrer que ça va », déplore un des réfugiés.

La décision de réouverture de ces marchés a été communiquée aux réfugiés le 4 juin  de cette année.  Il était prévu qu’il y ait  un marché pour les réfugiés burundais et un autre pour les réfugiés congolais de ce camp et un autre marché commun. 

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