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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un jeune habitant la zone Musaga est porté disparu depuis près d’un mois.

Un jeune vendeur d’unités de recharges  aurait été enlevé à son lieu de travail par des agents du service national des renseignements au début du mois d’avril 2021. Selon les informations en possession de la RPA, ces derniers l’accusaient de collaborer avec des groupes rebelles. Ne l’ayant trouvé dans aucun cachot, sa famille s’inquiète pour sa sécurité, d’autant plus qu’il n’est pas le premier à se faire enlever dans la même famille.

Le jeune homme porté disparu s’appelle Martin Bashirahishize. Originaire de la commune Ndava en province Mwaro, il habite en zone Musaga. Selon ses proches, la dernière fois qu’ils l’ont vu, c’était le matin du 08 avril courant alors qu’il partait à son travail. Les sources de la RPA révèlent que pendant la journée, Martin s’est rendu au siège de la compagnie LUMITEL pour s’approvisionner en cartes de recharges qu’il revendait au détail. Ces informations sont confirmées par certains membres de la famille du disparu qui ont pu parler avec lui 24 h après sa disparition. A ce moment-là, révèlent-ils, Martin s’excusait auprès de sa famille pour ne pas les avoir averti à temps qu’il n’allait pas rentrer car pris par son travail. Ce qui les a fort étonné car ils ne comprenaient pas comment un simple agent de vente d’unités de recharge pouvait être débordé à ce point. Sentant que le leur les aurait contacté sous la contrainte de ses kidnappeurs, ils ont alors entrepris de le rechercher dans tous les cachots mais en vain.

Selon un des proches de la famille qui s’est entretenu avec la RPA, ils auraient été informés que le leur était détenu dans l’un des cachots du service national des renseignements pour collaboration avec des bandes armées.

‘’ Ils l’ont accusé de fournir des unités de recharge aux mouvements rebelles qui seraient basés à l’étranger. Ils disent également que c’est lui qui s’occupe d’effectuer des virements ou des retraits pour le compte des rebelles qui pullulent sur le sol burundais.’’

Pour le moment, les amis et proches de Martin Bashirahishize sont très inquiets et commencent à perdre tout espoir de le retrouver d’autant plus qu’il ramène à trois le nombre de personnes portées disparues dans leur famille et dans de circonstances similaires, en seulement une année.

Un septuagénaire de Buganda meurt dans un cachot où il a été mis pour avoir tenté de défendre sa propriété

Un vieil homme de la commune Buganda en province Cibitoke est décédé le jeudi 22 avril au cachot communal où il était incarcéré. Il avait été emprisonné après les bastonnades lui infligé par  des imbonerakure.

L’administrateur communal est accusé d’avoir refusé l’assistance à la victime  malgré les alertes de ses codétenus, des policiers et  même de la famille.  

La victime s’appelait Eliezaire  Nahimana et était âgé de 76 ans. Jeudi dernier, des Imbonerakure de Gasenyi qui participaient à des travaux communautaires ont voulu scinder en deux la parcelle du septuagénaire. Ce dernier ne s’y est pas opposé mais leur a demandé de procéder lui-même à cette opération afin qu’il puisse protéger sa maison. ‘’ Si vous creusez cette canalisation, l’eau pourrait déborder et pénétrer à l’intérieur de ma maison. Laissez-moi construire moi-même  cette canalisation en utilisant du sable, du moëllon et du ciment afin de protéger ma maison et celles des autres.’’ Les a-t-il imploré.     

Ces Imbonerakure se sont alors confiés à l’administrateur communal, qui a aussitôt ordonné l’emprisonnement de ce Viel homme. Pour l’emmener au cachot, les imbonerakure le frappaient sérieusement.   ‘’ Ils l’ont aussitôt arrêté sans aucune autre forme de procès et l’ont jetté comme un chien dans le cachot.’’ Révèle un des habitants de la place qui a assisté à la scène.  

Les informations en provenance de Gasenyi indiquent que ce vieillard a été incarcéré vers 8h, et après un certain temps sa santé a commencé à se détériorer. Vers 10h, ses codétenus, de même que ceratins policiers qui gardent ce cachot, ont donné l’alerte mais l’administrateur s’est opposé à ce qu’on porte secours à ce viellard, et ce malgré les supplications de la famille de la victime. Les sources de la RPA au sein de la police révèlent que l’administrateur communal est arrivé au cachot vers 15 h alors que le vieil homme agonisait déjà. Les mêmes sources font savoir que la victime a rendu son âme d’s son arrivée à l’hôpital. D’aucuns regrettent la mort de ce vieillard en commune Buganda. Une mort endossée à l’administrateur Pamphile Hakizimana que la population reproche de dictature et d’autres maux connexes.

Un leader des rabatteurs de Bujumbura sous les verrous

L’ancien président de l’association des rabatteurs de Bujumbura URUNANI RW’ABAKOKAYI est détenu aux cachots du service national des renseignements depuis 3 jours. Même si les raisons de son incarcération ne sont pas encore élucidées, les conflits au sein de la direction de cette association en seraient à l’origine .

Tout commence avec l’intention de l’ancien député et rabatteur Lewis Niyongabo d’usurper la présidence de ce collectif. Et pour y arriver, ce dernier a annoncé que Jean Claude Gahitira venait soi-disant de démissioner de ses fonctions de président, une information qui n’a pourtant jamais été confirmée par le concerné. Ce qui n’a pas empêché Lewis Niyongabo, en complicité avec le vice-président de ladite association, d’organiser des élections auxquelles cet ancien député sortira vainqueur. Mais une grande partie des rabatteurs contestera ces résultas qu’ils jugeaient illégales. Depuis, Jean Claude Gahitira vivait en clendestinité suite aux menaces qui pesaient sur sa personne.

Ce climat de mésentente n’a pas pour autant cessé. Et pour calmer les esprits, le ministre de l’intérieur  Gervais Ndirakobuca a suspendu la collecte de l’argent par les rabatteurs dans les parkings, un des points de discorde au sein de ce collectif.

Dans l’entre temps, Jean Claude Gahitira continuait à vivre en cachette jusqu’à ce mardi 27 avril où, via les réseaux sociaux, les proches de sa famille alertent que le leur avait été enlevé. Néanmoins, selon les informations qui nous sont parvenues du service national des renseignements du Burundi, Jean Claude Gahitira est incarcéré dans ses cachots de Bujumbura.

Nous n’avons pas encore pu joindre les responsables de ce service afin qu’ils précisent les motifs  de cette détention.

Pour rappel, lors de sa réunion avec les agents du secteur de transport en commun tenue il y a plus d’un mois, le ministre de l’intérieur  Gervais Ndirakobuca avait dénoncé les arrestations arbitraires organisées par certains responsables de cette association des rabatteurs.

Un criminel récidiviste auréolé en commune Rutovu

La population de la colline Mwarusi zone Muhweza commune Rutovu de la province Bururi est préoccupée par l’impunité dont jouissent certains auteurs de crimes sur leur colline. Ils dénoncent entre autres cas un Imbonerakure, auteur de plusieurs crimes, surtout ceux sexuels, contre de jeunes filles. Des exactions que cet Imbonerakure commet avec la complaisance de certains administratifs.

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