Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Indignation d'un Intellectuel à la veille de la Table Ronde des investisseurs à Bujumbura

Indignation d'un Intellectuel à la veille de la Table Ronde des investisseurs à Bujumbura

Si rien ne change, le mois de décembre 2024 accueille, à Bujumbura, une table ronde des investisseurs sur invitation du gouvernement du Burundi. À l'heure actuelle, rien ne présage un succès d'une telle initiative, vu la situation socio-économique qui règne au pays de Mwezi Gisabo.

Depuis une semaine, le gouvernement burundais vient de sortir une nouvelle recette, l'autosuffisance financière. Plus besoin de soutiens extérieurs, des bailleurs de fonds.  Nous allons décortiquer le stratagème…

En 2023, le gouvernement burundais, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International s’étaient mis d’accord sur un montage devant permettre au Burundi de combler ses déficits financiers. Un prêt de 260 millions de $ avait été octroyé et une première tranche de 60 millions avait été décaissée. Le gouvernement burundais devait remplir certaines conditions financières et autres liées aux décaissements des autres tranches.

Arrivé au moment du décaissement de la seconde tranche, on s'est rendu compte que les conditions de prêt n’avaient pas été remplies par l’État burundais. De nouveaux mensonges et l’argent n’a pas été décaissé. Le gouvernement burundais a alors sorti de son chapeau que le pays n’avait plus besoin d’aides extérieures, de bailleurs et qu’il était autosuffisant. Mensonges à nouveau, car rien n’apparaissait dans les caisses, rien comme montant en recettes.

Un subterfuge a alors été trouvé

Début décembre aura lieu une table ronde rassemblant le gratin des investisseurs internationaux qui sera à Bujumbura. Le gouvernement burundais, grâce à son laïus, compte voir alors arriver les milliards qui vont soulager sa trésorerie. Ici aussi, pour la majorité des économistes, l'argent des investisseurs ne va pas couler à flot, loin de là. La situation globale, financière, commerciale, sociale et économique est à mille lieues du minimum minimorum.

Rien qu’à la vue, en parcourant Bujumbura, ce sera l’effroi de voir une situation du pays qui est rebutante. Rien qu'à voir les poubelles de voiture qui sillonnent les rues de la ville, les pénuries d’eau, carburant, électricité, produits de première nécessité. Puis nos amis suisses vont se souvenir du médecin burundais Dr Sahabo, directeur de leur clinique Kira Hospital, destitué, emprisonné, depuis plus de deux ans, sans jugement. Le régime dictatorial ayant mis le grappin sur cette seule vraie clinique du pays. Le gouvernement sera pris à son propre mensonge.

Que va-t-il advenir ? Comment la population va-t-elle une nouvelle fois subir l'humiliation et les pertes financières qui l’accompagnent ? Quelle entourloupe, quel mensonge le gouvernement va devoir sortir ?

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 279 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech