Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Lycée Kiremba-Nord bientôt sous quarantaine ?

27 élèves du lycée Kiremba Nord ont déjà été testés positifs au coronavirus depuis ce lundi 26 avril. La négligence des autorités dudit établissement en serait à l’origine.

Avant la rentrée scolaire du 3ème  trimestre, le président Evariste Ndayishimiye avait ordonné  que tous les élèves internes présentent un certificat médical prouvant qu’ils ne sont pas porteurs de la Covid-19 avant d’être autorisés à regagner les dortoirs. Mais certains directeurs ont passé outre cette injonction. C’est notamment le cas du Lycée Kiremba-Nord qui compte aujourd’hui une vingtaine d’élèves contaminés par leurs collègues qui n’ont pas passé les tests.

‘’   Ce lundi, il y a eu une vérification des certificats. Il s’est alors avéré que deux des élèves n’en avaient pas. On les a alors testés et les résultats sont revenus positifs. Il a été ensuite décidé de tester tout l’établissement. Le 1er jour, 23 personnes ont été testées positifs. Le 2ème jour, il s’est ajouté 6 autres.  Parmi les 29, 27 sont des élèves. Quant aux deux autres, il s’agit du préfet des études et du groom. Ce mercredi, un élève externe a lui aussi testé positif à la Covid-19. Ce qui ramène à 30 le nombre de cas positifs recensés en 3 jours.’’ Se désole un des enseignants.

Pour le moment, certaines mesures ont été prises pour limiter la propagation. C’est notamment l’isolement des élèves internes. Quant à ceux qui sont externes, ils ont été sommés de se confiner à leur domicile jusqu’à leur rémission. Inquiets, les parents des élèves qui étudient à cette école appellent les autorités à plus de vigilance.

Les lieux de rassemblement de plus en plus susceptibles d’accroître les risques de contamination à la Covid-19

La négligence de prévention de la COVID-19 s’observe dans les stades du Burundi. En plus de la distanciation physique qui n’est pas respectée à l’intérieur des stades, les spectateurs ne portent pas de masques. Quant au lavage des mains avec du savon, il est rarement à l’ordre du jour.

La carence des réactifs pour les tests de covid-19 sabote les voyages des requérants et accentue le risque de contamination

Le manque des réactifs pour les tests du coronavirus  se généralise  petit à petit dans différents centres de dépistage. La plupart de ceux qui sont dépistés ne reçoivent actuellement les résultats qu’après une semaine.  Ce qui se répercute sur les planifications des voyageurs. Certains les ont même déjà ratés.

Depuis plus d’une semaine, différents centres de dépistage  du corona virus  manquent de  réactifs. A l’hôpital Roi Khaled, ils ont même été obligé de renvoyer tous ceux qui voulaient faire le test de Covid-19.

Au centre de dépistage de la zone Bwiza, au Bon accueil,  tous les gens qui y étaient ce mardi 22 et mercredi 23 avril n’ont pas elles aussi été dépistées faute de réactifs. Même chose au centre  de Ruziba. Depuis ce 22 avril, cette activité a été suspendue à cause du manque des réactifs. ‘’ Pour le moment, ce problème s’est  empiré. Même dans les autres  centres de dépistage  qui restent,  ils vont épuiser leur stock d’un moment à l’autre. Ils ont déjà commencé à  exiger  aux gens de payer  la consultation ‘’, a alerté un habitant de Ruziba.   

A cause de la pénurie de réactifs, les tests de contrôle des malades sont ajournés  dans différents coins du pays. Selon le Dr Thaddée Ndikumana, ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida,  le Burundi a besoin de plus de 49 millions de dollars américains pour faire face à cette pandémie les 6 prochains mois.

Les conséquences de cette carrence commencent à se manifester. 

Le cas le plus illustratif est celui des personnes qui ont dû annuler leurs  voyages  à cause du retard des résultats des  tests de Covid-19. ‘’ Il arrive souvent pour les voyageurs de rater leur voyage à cause du retard des résultats de leurs  tests. Ces cas se  sont observés Au Bon Accueil, de même qu’a L’ETS Kamenge. L’un était l’employé à l’OIM qui  allait voyager  pour participer à  une réunion. L’autre voulait se rendre au Kenya pour voir son patient qui était hospitalisé là-bas. Mais cela n’a pas été possible pour lui,  on a même perdu son échantillon et ils l’ont testé à nouveau ‘’, a témoigné un des membres de l’équipe chargé du dépistage.

Actuellement, les personnes qui vont faire les tests à Bujumbura  reçoivent les résultats sept jours après. Cette situation accentue non seulement la contamination, mais aussi la gravité du virus pour les cas positifs.

Nous avons essayé de joindre Thaddée Ndikumana le ministre de la santé publique et Jean Bosco Girukwishaka,  le  porte-parole dudit ministère  mais en vain.

Bujumbura inquiété par le non-respect des mesures barrières

Les habitants de la ville de Bujumbura craignent une éventuelle vague de propagation de la COVID-19 suite à la négligence de cette pandémie qui s’y observe. En effet, certaines buvettes ont été transformées en boîtes de nuit.

Au cours de la semaine du 28 Mars au 03 Avril 2021, le ministère de la santé a notifié 197 nouveaux cas positifs à la COVID-19 sur tout le territoire du Burundi. La majorité des personnes atteintes sont des résidents de la ville de Bujumbura.

Malgré la situation, certains habitants de la ville de Bujumbura prennent à la légère cette pandémie car les activités de divertissement ont continué comme à l’accoutumée. Cet habitant de la ville affirme que malgré la fermeture de boîtes de nuit par le ministère de la santé les cabarets dans différents coins de la ville ont actuellement été transformés en maisons de soirées dansantes. ‘’ Ils ont donné l’ordre de fermer toutes les boîtes de nuit, mais paradoxalement on joue de la musique dans les cabarets jusqu’à l’aube. Par exemple au bistrot SICALLA surnommé BUNGABUNGA, on y joue et on danse la musique jusqu’au petit matin. Au centre-ville derrière la documentation se trouve un cabaret appelé KUMASHUHA  ou on joue également de la musique toute la nuit. Les gens n’observent même pas la distanciation sociale. Je peux également citer ZANZI, PACA, KOZI, KU MUTWENZI, ce sont des buvettes où on balance de la musique tous les weekends et pendant toute la nuit.’’  

La négligence de la pandémie COVID-19 se manifeste également dans le domaine du transport en commun et dans les lieux de grands rassemblements tel les marchés. ‘’ Nous nous asseyons dans les bus sans respecter le port de masque ou la distanciation sociale. A l’entrée des marchés, il n’y a pas de seaux d’eau pour le lavage des mains. Les gens entrent à l’intérieur des marchés sans se laver les mains et sans porter les masques.’’ Dénonce un autre habitant de la capitale économique du Burundi.

Les habitants de la ville de Bujumbura craignent une imminente vague de contamination de la COVID-19 au cas où le ministère de la santé n’intervient dans les meilleurs délais.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 364 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech