Le gouvernement Burundais ne peut en aucun cas transformer sa population en cobayes. C’est l’interprétation de ce que le ministre de la santé a dit ce mercredi 10 février aux députés pour justifier pourquoi le Burundi n’a pas commandé des vaccins contre la COVID-19. Selon le ministre Thaddée Ndikumana, son gouvernement attend les vaccins homologués par l’Organisation Mondiale de la santé.
Les réfugiés burundais du camp de Nduta disent avoir ces derniers temps du mal à avoir accès aux soins de santé. Ils indiquent que l’accueil leur réservé par le personnel soignant d’origine tanzanienne laisse à désirer. Ce qui fait qu’ils retournent chez eux sans avoir bénéficié d’aucun soin. D’où ils commencent à recourir aux tradi-praticiens.
La mesure du port de masque obligatoire dans le transport en commun n’a pas duré longtemps en Mairie de Bujumbura. Le constat est que, à part certains bureaux qui obligent les demandeurs de services de porter les masques avant d’entrer, dans d’autres endroits il s’observe un relâchement.
Les soldats et les policiers testés positifs à la covid-19 en mairie de Bujumbura sont maltraités par leurs supérieurs. Certains de ces forces de défense et de sécurité testés positifs à cette pandémie manquent de suivi médical pour être plutôt ignorés par rapport aux autres.
- Manque criant de matériel de protection pour le personnel soignant de différents centres de dépistage de la Covid-19
- Les malades mentaux privés de de leurs médicaments
- Les habitants de Bujumbura dénoncent le clientélisme observé dans le dépistage de la Covid-19
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