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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Campagne de dépistage de la tuberculose au camp de Nduta

Une campagne de dépistage de la tuberculose est en cours pour les réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie. Cette campagne s’opère au moment où dans le camp de Nduta il s’observe un problème de malnutrition qui est souvent la cause de cette maladie.

Cette campagne de dépistage de la tuberculose dans le camp de réfugiés burundais de Nduta a débuté ce mercredi 11 Août 2021. Selon les réfugiés, des personnes parcourent le dit camp en annonçant les symptômes de cette maladie pour que ceux qui en ont se fassent dépister. « L’activité de dépistage de la tuberculose a commencé ce mercredi et continue. En traversant le camp, ils annonçaient que toute personne qui se voit perdre du poids ou dont la température monte beaucoup pendant la nuit devrait aller se faire dépister », précise un réfugié.

Selon toujours notre source, ce dépistage serait organisé parce que dans ce camp il s’observerait le problème de malnutrition. « Je dirai qu’ils ont procédé au dépistage de cette maladie parce qu’ils auraient constaté que beaucoup de réfugiés ont des symptômes et que la malnutrition est en quelque sorte la cause de cette maladie. En plus de cela, ce n’est un secret pour personne qu’ici dans le camp nous sommes mal nourris », ajoute ce réfugié.

Cette campagne de dépistage de la tuberculose dans le camp de Nduta a débuté juste après 3 jours de la campagne de vaccination contre la COVID-19 des employés tanzaniens des organisations œuvrant dans ce camp. Le tour de vaccination des réfugiés contre la Covid-19 n’a pas encore été communiqué.

Le Covid- 19 fait rage au sein des policiers chargés de la protection des institutions.

La pandémie à covid-19 sévit au sein de la police chargée de la protection des institutions au Burundi.   La majorité de policiers de ce corps se trouve dans un état critique et la situation devient de plus en plus compliquée.

La pandémie à covid-19 se propage de façon inquiétante dans différents secteurs du pays. Actuellement, la pandémie s’en est prise à l’institution de police chargée de la protection des institutions. Quarante policiers se trouvent dans un état critique. Les médecins traitants indiquent qu’il y a une autre catégorie de malades dont l’effectif n’est pas connu qui est en  train de prendre les médicaments à domicile. Témoigne de l’un de ces médecins. « La campagne de lutte contre la Covid-19  ne progresse pas vraiment. Actuellement,  la situation devient de plus en plus compliquée. Au centre de traitement ici en mairie de Bujumbura, nous avons plus de trente policiers testés positifs. A Vuguzo,  parmi ceux du département USI  il y a  plus de  quarante policiers et tous souffrent très gravement. En plus,  il y a un nombre non connu jusqu’à présent de ceux qui sont renvoyés à la maison pour prendre des médicaments étant confinés. La situation est vraiment inquiétante ».  

Le centre qui accueille ces policiers sous traitement situé dans les enceintes de l’ancien Lycée Vugizo est saturé à cause du surnombre des cas positifs. La situation est pareille à la Clinique Prince Louis Rwagasore. «  Le centre nationalde traitement de la Covid- 19 se trouvant à la Clinique  Prince Louis Rwagasore est saturé.  Aucune place n’est disponible. Il y en a même ceux qui sont dans un état critique et  qui sont assistés par des machines à oxygène. A centre de Vugizo, seuls les policiers sont autorisés à y être transférés», précise notre source. 

Entretemps,  le rapport du ministère de la santé de ce mercredi mentionne que deux cents trente- trois personnes ont été testées positives à la covid-19 selon les tests effectués le dix Août 202. Le même rapport ajoute que parmi tous les districts sanitaires dans lesquelles a été effectué le dépistage, le district sanitaire de Kirundo bat le record avec 47 cas positifs sur 670 personnes testées dans 24heures seulement. Soit un taux supérieur à 5 pour cent. Néanmoins, les  techniciens qui font le dépistage sur terrain rejettent carrément ces chiffres du dit rapport précisant que les cas positifs détectés dans ces districts dépassent   largement les chiffres publiés par le ministère. Selon toujours ces techniciens, ce 10 Août on a détecté à l’hôpital Kirundo soixante- dix -sept cas positifs sur deux cent soixante personnes testées. Quant au stade de Nyange- Bushaza, quarante -cinq personnes ont été testées positives sur un effectif de deux cent neuf personnes testés le même jour.                 Ce qui rentre en contradiction avec le rapport du ministère de la santé publique.

Les matériels pour se laver les mains placées devant les maisons commerciales de Bujumbura ne sont que trompe l’œil

Les matériels pour se laver les mains placés à l’entrée des boutiques,  restaurants, magasins et alimentations dans le but de se prévenir contre la Covid-19 sont presque des décors. Des personnes qui fréquentent ces endroits y entrent sans se soucier de se laver les mains.

Dans le cadre d’obtempérer aux injonctions du Maire de la ville de Bujumbura relatives à la prévention contre la pandémie Covid-19, les propriétaires de boutiques, restaurants, magasins et alimentations ont mis des seaux pour se laver les mains à l’entrée de leurs maisons commerciales. Mais, ce matériel n’est pas du tout utilisé pour sa finalité. L’un des habitants de la capitale économique en zone MUKAZA qui s’est entretenu avec notre rédaction a indiqué que des seaux placés à l’entrée ne sont que des décors. Ces seaux sont non seulement soit vides mais aussi les clients ne se soucient point de la pratique de se laver les mains. « Dans certains endroits, on y trouve des seaux d’eau devant les boutiques mais dans d’autres endroits il n’y en a pas ou encore ces seaux ne contiennent pas d’eau.  Au centre-ville, à Jabe tout comme à Bwiza, certaines boutiques en disposent mais les gens ne les utilisent pas pour se laver les mains », précise notre source.

Pourtant, le maire de la ville, Jimmy HATUNGIMANA, a récemment mis en garde tout contrevenant qu’il sera sévèrement puni avec une lourde amende. « La police va nous aider à  appréhender toute personne qui n’aura pas placé des seaux d’eau pour le lavage des mains devant sa boutique.  La police lui imposera une amende exorbitante », a martelé Jimmy Hatungimana.

Certains des habitants de la ville Bujumbura demandent aux autorités municipales surtout celles du secteur de la santé et de la police de sévir surtout que la pandémie à COVID-19 se propage à une allure inquiétante dans cette ville. 

Les détenus de la prison centrale de Ngozi plaident pour l’instauration des mesures strictes de lutte contre la propagation du coronavirus.

  Chaque semaine, cette maison carcérale accueille de nouveaux détenus qui  ne sont pas dépistés avant de rejoindre les autres. Plus est, il s’observe  régulièrement des va-et-vient des détenus dans cette prison.

Cette prison centrale pour homme de Ngozi héberge plus de1700 détenus. Ces derniers indiquent que chaque semaine au moins 30 nouveaux détenus intègrent la prison. Autrement dit, 90 personnes par mois. Elles y sont transférées à partir des prisons de Kirundo et Kayanza.   

Ce qui inquiète et fait peur aux détenus dans cette maison carcérale est que les nouveaux prisonniers entrent sans être testés au Covid-19 d’autant plus que la prison ne dispose même pas de moyens pour faire ce test.

Autre inquiétude soulevée, ce sont des va et vient des prisonniers qui entrent et sortent de la prison sur permission des responsables de la maison de détention soit pour aller se faire soigner ou encore pour d’autres diverses activités recommandées par la direction. Toutes ces personnes regagnent la prison sans se soucier de se laver les mains. Pire encore, elles rentrent après avoir circulées dans les quartiers sans porter de masques.  Une situation qui favorise la propagation du virus Covid-19.  Les détenus qui reçoivent de telles permissions sont évalués entre 20 et 30 individus par jour. 

Les défenseurs des droits de l’homme et des prisonniers demandent que les nouveaux prisonniers soient en premier temps isolés des autres et recommandent un  dépistage régulier de tous les détenus.       

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