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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’administrateur de Gihanga prive les riziculteurs de leur canal d’irrigation

Les riziculteurs de la commune Gihanga de la province Bubanza accusent l’administrateur communal d’user de son pouvoir pour les empêcher d’irriguer leurs champs. Selon ces habitants de Gihanga, cette autorité communale a fait dévier un canal d'eau pour irriguer uniquement ses propres plantations.

Les propriétaires des champs de riz situés dans la  localité de Kinywanuma  en zone et commune Gihanga  de la province Bubanza ne décolèrent pas. Estimés à plus de 500, ces habitants indiquent que depuis plus d’une semaine, Léopold Ndayisaba,  administrateur de la commune Gihanga, aidé par des imbonarakure, a fait dévier les eaux qu’ils  utilisaient pour l’irrigation de leurs champs vers ses propres plantations se trouvant dans la forêt  de la Rukoko. ‘’ Nous avons un problème suite à un comportement indigne et égoïste de l’administrateur de notre commune. L’eau  qui   commençait à s’accumuler pour irriguer nos champs a été déviée vers ses champs qui sont à Rukoko. Pour le moment, il nous dit que personne n’a le droit d’utiliser cette eau de Kinywanuma. Comme conséquence,  les plants de riz commencent à s’assécher. Nous sommes déboussolés.’’ Fulmine ce cultivateur.

Pour le moment, ce canal d’irrigation est jalousement surveillé par des imbonerakure. Ces riziculteurs demandent au président de la République de s’impliquer. ‘’ Il a pris  les imbonerakure et les a placé sur ce canal. Si quelqu’un passe par là, ces imbonerakure lui sautent dessus croyant qu’il veut changer la direction de ces eaux. Nous sommes attristés par ce comportement  car beaucoup de familles enregistrent des pertes. Alors, nous demandons au président  de la République de lancer un appel à l’administrateur de Gihanga pour qu'il arrête de se comporter de manière égoïste. ‘’ Implore cet autre riziculteur.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas  pu joindre Léopold Ndayisaba,  administrateur  de la commune Gihanga, pour de plus amples explications.

Des commerçants de Kirundo victimes d’un administrateur plus zélé.

Début ce jeudi des activités de démolition des maisons commerciales construites autour du marché central de Kirundo. Cette décision est décriée par les propriétaires de ces maisons qui se disent lésées d’autant plus qu’aucune indemnisation n’a été prévue à l’endroit de ces commerçants qui ont pourtant obtenu ces parcelles légalement.

 Dans son communiqué du 22 novembre dernier, l’administrateur communal de Kirundo, Viateur Habimana, a ordonné aux propriétaires des maisons commerciales situé aux alentours du marché communal de Kirundo de retirer leurs articles dans 3 jours avant que l’opération de démolition de ces maisons ne soit exécutée ce 25 novembre.

Pour motif, Viateur Habimana expliquait que ces maisons ont été construites dans des espaces verts et devraient donc être détruites car les propriétaires ne l’ont pas fait malgré les avertissements.

La réaction de ces commerçants au communiqué de l’administrateur n’a pas tardé. Ils ont écrit, eux aussi, une lettre au ministère de l’intérieur ce 22 novembre également pour solliciter l’arrêt de la mise en application de cette mesure et ont donné une copie pour information au gouverneur et au président du conseil communal.

Dans leur correspondance, ces commerçants ont expliqué qu’ils ont acheté ces propriétés à l’Etat après la construction du marché communal de Kirundo. A cette époque, toute personne qui souhaitait acheter une parcelle aux alentours du marché avait été invitée à venir le faire. Ces commerçants expliquent toujours dans leur correspondance qu’ils ont déposés les sommes d’argent pour l’achat au compte bancaire de l’Etat se trouvant à la BRB. Un dépôt qui leur a permis d’obtenir plus tard des titres fonciers délivrés par les services de l’urbanisme après paiement à son compte bancaire qui était ouvert à l’interbank. 

Cette version de ces commerçants est confirmée par certains membres du conseil communal de Kirundo qui se sont entretenus avec la RPA. Ces derniers ajoutent que mise à part que ces démolitions vont enfreindre à la loi car aucune indemnisation n’est jusqu’à présent prévue, la commune en soi va perdre des sommes importantes compte tenu des impôts et taxes que ces maisons payaient. Autre chose selon ces conseillers communaux, cette décision avait été analysée au cours d’une réunion du conseil communal rehaussée par la présence du gouverneur en date du 25 septembre dernier et il avait été décidé de laisser ce programme  de démolition de ces maisons. D’où, ils indiquent être sidérés par le fait que l’administrateur ait décidé lui seul de la mettre en application. Pour eux donc, le ministère de l’intérieur doit agir dans les brefs délais pour exiger l’arrêt de la mise en application de cette mesure.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le ministre de l’intérieur, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika pour qu’il réagisse.

Un administratif s’érige en hors-la-loi à Nyanza-Lac

Le chef de la colline Bukeye en  commune Nyanza-lac de la province Makamba est accusé par ses gouvernés d’être à la tête du commerce des boissons prohibées. La police de son côté est accusée d’être complice de cet administratif.

Il s’appelle Ramsès Ndayisaba. Chef de la colline Bukeye, il est plus connu sous le sobriquet de PARE. Chez lui, les gens sont toujours ivres. C’est suite à la consommation des boissons prohibées. ‘’Tu trouves un bon nombre de gens en train de boire. La plupart d’entre eux sont souvent inconscients, tellement ils abusent de ces boissons.   C’est à se demander s’il y a des gens qui sont au-dessus de la loi. Partout ailleurs on est en train d’interdire  la consommation de boissons Jaribu et autres, pourquoi alors cet administratif n’est pas inquiété alors qu’il vend des boissons locales très prohibées ?’’ Témoigne un de ses voisins

Les boissons les plus consommées dans ce bistrot appartenant à cet administratif  sont entre autres le Kanyanga et l’Umudiringi. Ce qui étonne  ses administrés, c’est que ça se fait au vu et au su de la police sans que cette dernière ne bronche. ‘’ On dirait que notre colline  est une colline indépendante. Imaginez  un chef de quartier qui s’adonne à la vente de boissons prohibées comme umudringi et Kanyanga  et la  consommation se fait en plein jour  sans que la police intervienne. Finalement nous avons quel genre de gouvernement puisque même les administratifs sont devenus des hors la loi ?’’Regrette cet habitant de la place.

La population demande alors l’intervention des administratifs au plus haut  niveau communal. La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Ramsès Ndayisaba pointé du doigt par la population. Quant à Marie-Goreth Iradukunda, administrateur communal de Nyanza-Lac, son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

Impliqué dans la fraude du courant électrique, un imbonerakure a été battu par les responsables complices de ce vol.

 Les imbonerakure, les administratifs à la base et les responsables du parti CNDD FDD sur la colline Kavumu de la commune Kanyosha en province Bujumbura sont complices dans le vol de l’électricité de la REGIDESO. Ce lundi, un imbonerakure de la place a été tabassé par ces autorités parce qu’il n’a pas accepté la manière du partage de l’argent tiré de ce vol d’électricité.

L’imbonerakure qui a été sérieusement battu sur la sous-colline JIMBI, colline KAVUMU de la Commune KANYOSHA en province Bujumbura est le prénommé Richard surnommé YATU.  Les informations en provenance de la commune KANYOSHA indiquent que depuis un certain temps le courant électrique de la REGIDESO est volé à l’aide de câbles électriques frauduleux.

Selon les mêmes informations, cette fraude est opérée par un groupe d’imbonerakure avec la complicité du chef de la colline KAVUMU, Joël NIYONZIMA, le représentant du parti CNDD-FDD sur la colline KAVUMU, Jean-Marie IRAKOZE et le chef des imbonerakure sur cette même colline, un vétérinaire prénommé Franck.

Notre source a KANYOSHA fait savoir que ce groupe d’imbonerakure est expérimenté dans l’alimentation frauduleuse de l’électricité à n’importe quel citoyen qui le désire et en toute discrétion moyennant une somme d’argent convenue à l’avance.

L’argent tiré de cette fraude est, par la suite, partagé entre les membres du groupe et l’entreprise REGIDESO n’est au courant de rien.

Dernièrement, le prénommé Richard n’a pas reçu sa part sur cet argent. Trop énervé, Richard est allé désinstaller les câbles utilisés dans cette fraude électrique. La nuit de ce lundi, ce groupe d’imbonerakure sous la supervision  de Joël NIYONZIMA, Jean-Marie IRAKOZE et le prénommé FRANCK s’est rendu au domicile de Richard et l’ont sauvagement battu sous prétexte qu’il s’est révolté.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Joël Niyonzima, le chef de la colline KAVUMU,  et encore moins l’administrateur de la commune KANYOSHA.

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