Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Georges Bennet communique pour laver le cerveau de Gitega.

Le PDG de Rainbow Earths  est attendu  à Bujumbura au début du mois prochain. Georges Bennett compte s’entretenir avec le président Evariste Ndayishimiye sur les conditions d'exploitation  des terres rares  de Gakara en commune Mutambu de la province Bujumbura.

Lors d’une visite qu’il compte effectuer à  Bujumbura   dès le début du mois prochain,  le  PDG de Rainbow Earths, George Bennett, est confiant que sa rencontre avec le président Evariste Ndayishimiye aboutira à un accord sur les conditions d'exploitation de la   mine de terres rares de GAKARA. 

Dans une interview accordée au journal  The Africa Report de Johannesburg, George Bennett a déclaré ‘’Le projet de Gakara   va définitivement fonctionner ’’

Dans le même entretien, Bennett a révélé que ses  discussions  avec le présidant NDAYISHIMIYE porteront   sur la convention minière couvrant les redevances et les impôts. Et d’ajouter que les bonnes relations que son entreprise a nouées avec le gouvernement lui donnent confiance. « Le Burundi est une très bonne ressource et un très bon projet », a-t-il confie à ce journal.

L’exploitation des   terres rares  au Burundi a débuté en 2017. Pourtant,  le 1er ministre, Alain Guillaume BUNYONI, a déclaré en  avril  2021 devant le parlement que son gouvernement ne maitrise pas du tout  ce marché d’exploitation des terres rares de Gakara, et ce 4 ans après le début de l’exploitation. 

Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié en mai dernier et  cité par The Africa Report, la demande mondiale de terres rares pourrait augmenter de trois à sept fois d'ici 2040.

Entretemps, la population sur place  à  GAKARA se plaint que  l’exploitation de ces terres rares n’a jusqu’ici rien rapporté à la commune.

Un fabricant de boissons prohibées protégé par l’administration de Musaga au détriment de la population

Les boissons  prohibées  fabriquées  en zone Musaga, commune Muha  dans la municipalité de Bujumbura  menacent la santé de la population. Pourtant, le responsable de la fabrication et de la commercialisation de ces boissons serait soutenu par certaines hautes autorités du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

La population de la zone Musaga indique que  cette boisson prohibée dite Umunanasi  est chargée dans  des véhicules à la vue des autorités administratives, pour être transportée  dans d’autres localités de la mairie.. ‘’Ces boissons prohibées sont fabriquées aussi ici à Musaga entre la 7eme et la 8eme avenue. Elles sont fabriquées par le surnommé Munyarwanda au vu et au su des autorités administratives et sécuritaires sans aucune crainte. Des camions de type Fusso, des camionnettes et des vélos sont toujours réguliers pour les embarquer vers d’autres zones et communes de la mairie au grand jour.’’ Révèle ce citoyen du quartier Kinanir 2 situé en zone Musaga.

La population de Musaga affirme que le fabricant et vendeur de cette boisson a des affinités avec les hautes autorités du parti CNDD-FDD. ‘’On avait cru qu’on allait résoudre ce problème après la descente de Freddy Mbonimpa, alors maire de la ville de Bujumbura, accompagné par les responsables de la police. Ils l’ont arrêté mais il a été immédiatement libéré. Il se vantait d’être intouchable à cause de son argent.’’

Cette  boisson a des effets néfastes envers les consommateurs. Raison pour laquelle, la population de la zone Musaga demande que la mesure de lutter contre ce genre de boisson prise par le ministre de l’intérieur et de la sécurité  publique, soit appliquée pour tous. ‘’Ces boissons prohibées sont nuisibles à la santé. Beaucoup de personnes qui en consomment ont des pieds et des joues gonflés. D’autres souffrent déjà de la cirrhose de foi. Pourquoi les autorités ne font rien pour arrêter ce genre de commerce des produits nuisibles à la santé? On dirait que les autorités veulent punir la population. Nous saluons les déclarations du ministre de l’intérieur à propos de l’éradication de ces boissons prohibées tout en espérant que la zone Musaga ne sera pas épargnée.’’

Les  responsables administratifs  en zone Musaga  confirment ces informations et indiquent  qu’ils vont se saisir de cette situation, afin de mettre en application la mesure du ministre de l'intérieur.

Un administratif accusé d’avoir détourné l’argent des habitants du site de Rubimba

Les habitants de la colline Rubimba, commune et zone Kibago de la province Makamba exigent la restitution de leur contribution destinée aux travaux de développement communal et donnée au chef de la dite zone. C’est au moment où la commune Kibago est en train de demander une contribution à cette population pour la même fin.

Les habitants du site  située sur la colline Rubimba, zone Kibago sont des rescapés de 1972 et les natifs de la province Gitega et Karusi. Pour le moment, il s’observe un climat malsain entre le chef de zone et ces habitants, qui le pointent du doigt pour leur avoir volé de l’argent. En effet, cet administratif leur promettait de les aider à avoir les documents attestant que ces parcelles leur reviennent de droit. Ce qui n’était finalement qu’un mensonge vu que la commune leur réclame des quittances que leur chef de zone ne leur a jamais remises. ‘’C’est un site qui est habité par les rescapés de 1972 et les natifs de Gitega et Karusi qui étaient venus chercher du travail dans ces localités. Il s’observe un climat malsain pour le moment entre le chef de zone Kibago et ces habitants qui accusent cet administratif de n’avoir pas versé la contribution lui versée pour l’achat des quittances afin que ces parcelles leur reviennent. Pour le moment la commune réclame ces quittances à nouveau.’’ Indique cet habitant.

Ces habitants s’inquiètent des conséquences qui pourraient en résulter et demandent aux administratifs de suivre de près cette situation avant que la situation ne dégénère. ‘’Nous pensons que la situation peut s’empirer d’un moment à l’autre sur la colline Rubimba. Nous demandons au gouvernement et à l’administrateur de la commune Kibago de trouver dans les meilleurs délais une solution à ce problème  qui risque de créer des tensions.’’

Cette contribution a été donnée depuis l’année 2017, et chaque individu contribuait à hauteur de 100.000 francs burundais, une somme qu’ils ont payé en plusieurs tranches. Vous saurez que ce site héberge plus de 100 ménages.

La rédaction de la RPA a contacté Phénias KABURA, chef de zone Kibago mais sans succès.

Les habitants de Gitega saignés par leurs administratifs

Hausse en cascade de taxes en commune et province Gitega. Après les denrées alimentaires, c’est au tour de l’assainissement. Toutes ces taxes ont été instaurées par l’administrateur de la commune Gitega. Côté population, elle s’insurge contre ces incessantes surtaxassions qu’elle juge exorbitante compte tenu de leur niveau de vie.

Ça fait presque un mois que l’administrateur de la commune Gitega, Jacques Nduwimana,  a sorti les listes  de nouvelles taxes  d’assainissement. Des taxes fixées  par catégorie socio-économique.

Sur les listes qui ont été affiché par l’administrateur en début du mois de mai, figurent 77 catégories. Chaque ménage  des quartiers bas standing payera mensuellement une taxe de 2000 francs burundais et celui des hauts standings, 4000fbu par mois. 

Parmi les 77 catégories, on y trouve  celles des boutiques, des magasins, et différentes maisons commerciales. Le constat est que la taxe la moins élevée est celle de 2000 francs  tandis que la plus élevée est de 250.000 francs burundais, une taxe fixée pour la catégorie des ateliers de menuiserie  ayant plus de  5 travailleurs.

Les habitants de la ville de Gitega sont inquiétés par le coût de la vie qui devient de plus en plus cher dans cette ville  suite à cette hausse de taxes collectées dans différents secteurs.

‘’ Nous,  les habitants de Gitega, avons tellement peur. Nous sommes indignés par l’augmentation des taxes en cascade. Les taxes sur les denrées alimentaires ont été rehaussées, et voilà aujourd’hui c’est le tour des taxes d’assainissements. C’est vraiment inexplicable. Nous nous posons la question de savoir pourquoi ils demandent l’argent à la population qui est pauvre. Nous avons déjà des problèmes de survie et d’accès aux  soins médicaux.’’ Fulmine un habitant de Gitega.

Ces habitants demandent avec insistance au gouvernement de stopper cette mesure. Et d’éviter surtout de vouloir combler le vide causé par la suspension des partenariats avec la communauté internationale  par  de l’argent collecté et tiré d’une  population déjà appauvrie.

‘’ Ils se sont moqués  de la communauté internationale disant que le Burundi se suffit en tout, et voilà qu’ils se retournent vers nous pour nous demander de l’argent. Ils veulent que c’est nous qui payons les fonds que les bailleurs versaient dans les caisses de l’état. Nous sommes vraiment fatigués.’’ Tonne cet autre habitant.

A ce propos, la rédaction de la RPA  a essayé de joindre  l’administrateur de la commune Gitega Jacques Nduwimana, mais son téléphone  sonnait sans que personne ne décroche.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 1754 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech