Pour ce numéro un de la commission en quête de la vérité et de la réconciliation nationale, les médias sont leurs partenaires clés. Ils sont appelés à informer la population sur les attentes et les activités de ladite commission. Celle-ci s’étant fixé pour mission d’ « amener les burundais à dépasser le passé douloureux, à l’origine des conflits cycliques et tenter d’y remédier ».

Les responsables des médias publics et privés présents promettent de fournir des archives à leur disposition et de couvrir les activités de la CVR. Cependant, les médias ont soulevé la question des espaces de diffusion qui peuvent être octroyés moyennant des frais, « surtout les médias privés qui ont toujours besoin des moyens de fonctionnement », ont-ils précisé.

La CVR  compte mettre en place des programmes de réparations et d’actions visant à promouvoir le pardon et la réconciliation, fixer une date de la journée nationale de commémoration des victimes des violations des droits humains, faire la réforme des institutions pour garantir la non répétition des événements du passé afin de bâtir une société burundaise stable, juste et démocratique.

Elle va enfin enquêter et établir la vérité sur les violations graves commises  durant la période allant de la période de l’indépendance du Burundi  à la date de la fin de la belligérance, c'est-à-dire le 4 décembre 2008.