Les chefs d’Etat de l’EAC ont bel et bien accusé réception du rapport leur remis par le facilitateur dans le dialogue inter-burundais, selon un communiqué conjoint des chefs d’Etat de l’EAC, après la tenue du 20èmesommet ordinaire. De tout le communiqué, la crise burundaise n’a été évoquée que sur seulement quelques lignes où les présidents des pays membres de cette communauté remercient Benjamin William Mkapa, facilitateur dans la crise burundaise, pour sa contribution durant la durée du dialogue.
Ces chefs d’Etat ont également promis de continuer à se consulter dans le cadre de la recherche d’une solution à la crise burundaise. En gros, la sécurité et les obstacles économiques ont dominé le sommet.
Elu à la présidence de la communauté, le président rwandais Paul Kagame est revenu au terrorisme qui émerge de plus en plus dans la région, et a demandé à ses homologues de conjuguer tous leurs efforts pour combattre et venir à bout de ce fléau. Quant à Kaguta Yoweri Museveni, président sortant de l’EAC, il a, lui, déploré le coût élevé des transactions commerciales entre les pays membres.
La candidature de la Somalie à l’adhésion de cette communauté sera analysée prochainement comme l’a déclaré le secrétaire Général Libérat Mpfumukeko, dans le communiqué final sanctionnant le sommet. Des analystes régionaux affirment que le retard de l’admission de la Somalie dans l’East African Community serait dû au fait qu’elle est considérée comme un refuge pour les terroristes.