Les militaires burundais frappés par ce retrait sont en stand-by pour les vols à destination de Bujumbura à partir de ce vingt et un février 2019. Le communiqué de mémorandum annonçant le calendrier des vols jusqu’au 26 février prévoit également la relève sur différentes positions occupées par ces militaires concernés par cette mesure. Il s’agit des positions de Burne, Mirtiqoo, Cellbaraf, Biokadal, Masra et ailleurs dans la région de Joar vers l’Est de la somalie. Après la relève, lesdits militaires transiteront par vol à l’état-major du contingent situé à Mogadiscio dans les locaux de l’ancienne académie militaire somalienne avant de rejoindre l’aéroport international de Mogadiscio. L’opération débutera le 21 pour se clôturer le 26 février. Il est bien noté dans le mémorandum qu’à partir du premier mars, le retrait sera complètement achevé et l’effectif en question ne sera plus reconnu comme faisant partie du contingent Amisom.
Le retrait de mille militaires burundais s’inscrit dans le cadre de la mise en application de la résolution 2431 du conseil de sécurité des nations unies du 30 juin 2018, laquelle résolution prévoit de responsabiliser l’armée somalienne de la sécurité nationale.
Pour rappel, les militaires qui vont être rapatrié sont ceux du 46ème bataillon AMISOM dans son ensemble et une partie des militaires sélectionnés au sein des 47ème, 48ème, 49ème et 50ème bataillons Amisom, ainsi que les remplaçants appelés fires supports. Le gouvernement burundais avait pourtant protesté contre cette mesure, la qualifiant d’injuste à son égard.