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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le président rwandais refuse de jouer la médiation dans la crise burundaise

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Paul Kagame, président du Rwanda Paul Kagame, président du Rwanda

La déclaration a été faite au cours d’une interview exclusive accordée au journal The East African du Kenya. Comme raison avancée, les mauvaises relations qui existent entre les deux pays. Le président Paul Kagame explique que les problèmes du Burundi ne proviennent pas de son pays comme certains le prétendent.

‘’C’est vrai que le Burundi a déclaré publiquement que le Rwanda était son seul problème’’ a répondu le président Paul Kagame à la journaliste qui lui demandait si l’espoir d’améliorer les relations entre son pays et l’Ouganda était le même avec le Burundi. ‘’Les gens font leur propre jugement’’, a-t-il ajouté.

 

Au cours de cette interview accordée au journal The East African, le président rwandais se pose ensuite une question. ‘’Imaginons que le Rwanda n’existe pas. Le Burundi n’aurait-il pas de problèmes ?’’ a-t-il lancé. Selon le président Paul Kagame, il y a plusieurs personnalités chargées de grandes responsabilités dans la résolution de la crise burundaise mais qui n’ont jamais dit que le problème était le Rwanda. Il cite le médiateur Museveni, le facilitateur Mkapa ainsi que d’autres citoyens de la sous-région. Si c’était le cas, poursuit le président rwandais, toutes ces personnalités auraient dit qu’ils avaient découvert que le Burundi n’avait aucun problème mais que le problème venait de l’extérieur. Et si par hasard il y a un problème qui vient du Rwanda, ce n’est pas le principal. Donc ces problèmes peuvent être résolus séparément, a-t-il précisé.

 

Le président Paul Kagame a également rejeté la proposition d’assurer la médiation dans la crise burundaise. Selon the East African, le président Paul Kagame a demandé que la médiation reste entre les mains de Yoweri Kaguta Museveni. Le président rwandais indique qu’il ne voulait pas que la problématique burundaise fasse obstacle à quoi que ce soit parce que, selon lui, le Burundi utilise cette question comme prétexte. ‘’Laissons ceux qui géraient la problématique continuer à la gérer. La Communauté de l’Afrique de l’Est compte beaucoup plus que le problème du Burundi’’ a conclu le président de l’EAC.

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