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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Fuite de trois familles membres du parti Cnl de Busoni menacées d’être tuées par les membres du parti de l’aigle

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Trois familles des membres du parti CNL de la commune Busoni sont en cavale de peur d’être tuées par les membres du parti Cndd-Fdd de cette commune. Ces familles sont accusées d’avoir empoisonné un Imbonerakure.

Une de ces trois familles actuellement en cavale est celle du nommé Emmanuel Conayigize, membre du parti CNL sur la colline Kiravumba dans la zone Muterwa en commune Busoni.

 

A l’origine, le voisin d’Emmanuel Conayigize a perdu sa femme. Par après, il a déposé le cadavre devant la maison d’Emmanuel l’accusant d’avoir tué sa femme. Cet habitant de la localité témoigne. « Il a perdu sa femme. Après ça, il a mis le cadavre de sa femme dans un cercueil et l’a déposé devant la maison d’Emmanuel Conayigize l’accusant de l’avoir tué. Une fois chez Emmanuel, il n’y avait personne et il a décidé de laisser le cercueil sur le lieu. Par la suite, c’est le commissaire qui a ordonné que la défunte soit enterrée ».

 

Nos sources dans cette commune indiquent que le soir du jour de l’enterrement, le domicile d’Emmanuel Conayigize a été attaqué par un groupe dirigé par Gérard Ndikumagenge, le mari de la défunte. La maison d’Emmanuel a été brulée et ses biens volés, soulignent nos sources. « La nuit, il y a eu une attaque chez Emmanuel Conayigize. Mais comme ce dernier n’était pas là, ils ont sérieusement battu un nommé Kamatamo qui était dans cette maison. Pour le moment, il est à l’hôpital. Après, ils ont volé tout ce qui était dans la maison, les chèvres, le haricot, les vélos. Ils ont aussi brulé une moto ainsi que toute la maison », précise un témoin.  

 

En plus de cette famille d’Emmanuel Conayigize, deux autres familles de ses sœurs ont été aussi contraintes à fuir et leurs maisons également brulées. Les sources sur place indiquent que ces familles ont saisi  l’administrateur mais ce dernier n’a rien fait pour les aider.

 

La rédaction de la RPA a contacté le chef de police de la commune Busoni de même que l’administrateur de Busoni mais personne n’a décroché son téléphone portable.

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