Ces réfugiés burundais du camp de transit de Kavimvira situé à l’Est de la République Démocratique du Congo indiquent qu’ils sont dans ce camp depuis le début du mois d’Octobre. Depuis ce jour, ils ne consomment que de la bouillie. Pour eux, si rien n’est fait dans les plus brefs délais, ils risquent de mourir de faim. « Nous buvons de la bouillie seulement. Certains vont chercher du travail pour survivre. Il y en a qui font le transport du sable en provenance du lac Tanganyika mais ça demande beaucoup d’énergie alors que la plupart d’entre eux sont âgés. Pire encore, nous ne bénéficions d’aucune assistance médicale. » Se plaint un de ces réfugiés burundais.
Ces réfugiés indiquent également qu’ils n’ont pas d’activités génératrices de revenus. Même ceux qui transportent le sable indiquent qu’ils fournissent beaucoup d’énergie alors qu’ils n’en tirent pas assez de profit. « La vie est dure. Nous les mamans n’ont pas la force de transporter le sable. Ils paient 50 francs congolais pour ce travail alors qu’on se déplace sur une longue distance. Nous demandons au HCR de nous aider comme il le fait pour d’autres réfugiés. »
Après le passage dans le camp de transit de Kavimvira, ces burundais seront par la suite transférés dans le camp des réfugiés de Lusenda.