Le communiqué du ministère date du Mardi 30 Mai 2017 et précise que la pénurie du weekend précédent a été causée par un défaut de chargement du carburant arrivé dans les stocks le même weekend. Le même communiqué souligne que « le problème sera résolu sans délai ».
Dans moins de 48 heures après la sortie de ce communiqué de presse, lors d’une réunion avec les administratifs locaux en commune Mpanda de Bubanza, le président Nkurunziza a donné une toute autre explication à la pénurie de carburant dans le pays. Répondant à une question liée à cette pénurie, Pierre Nkurunziza a déclaré qu’elle est liée à l’augmentation du nombre de véhicules depuis 2015.
« Il y a eu multiplication de véhicules importées depuis 2015 et la quantité initiale de carburant destinée aux véhicules présents sur le sol burundais n’est plus suffisante. On enregistre 30% d’augmentation de véhicules au Burundi », a annoncé Aimé-Diomède Nzeyimana porte-parole adjoint du président Nkurunziza.
Plus d’un s’interroge sur ces déclarations contradictoires par un même gouvernement sur la pénurie d’un produit aussi délicat dont le manque fait ralentir l’économie du pays depuis plus d’un mois.