Sept réfugiés burundais vivant au camp de Nduta en Tanzanie ont mis en place une association pour organiser leur ferme. « Nous avons commencé à élever les chèvres, puis on est arrivé à un grand capital qui nous a permis d’acheter des vaches », indique l’un de ces fermiers vivant à Nduta.
Il arrive parfois que ces vaches mettent bas, ce qui augmente leur bétail. Pour l’instant, les réfugiés ont neuf vaches.
« On achète les vaches dans les quartiers environnant, et le prix dépend de l’âge et de la taille de la bête. Ce prix varie entre 450 mille et 600 mille francs. On y gagne parce que, mis à part la vente de la vache, on vend aussi le fumier. Avec le bénéfice, on achète du savon », explique notre source.
Pour ces réfugiés, cette activité les aide à supporter les problèmes financiers quotidiens. Ils interpellent les autres réfugiés à créer des activités génératrices de revenus. Dans les deux principaux marchés du camp de Nduta, au moins deux vaches et cinq chèvres sont vendues chaque jour.