Ces réfugiés burundais du camp de Lusenda en RDC se heurtent à de multiples difficultés liés au manque de logement adéquat, et surtout au manque de médecins spécialistes.
Les mêmes réfugiés sont en outre préoccupés par l'absence d'un campus universitaire au camp de Lusenda, ce qui laisse en totale désœuvrement les jeunes lauréats prêts pour l'enseignement supérieur.
Les réfugiés demandent aux organisations humanitaires qui œuvrent dans le secteur de l'éducation et à tout autre bienfaiteur, d'intervenir afin que leurs enfants puissent bénéficier d'un enseignement supérieur.
« Nous avons plus de 200 lauréats qui devraient être à l'université mais ils sont tous à la maison car le camp de Lusenda n'a pas de campus universitaire. Nous demandons à notre maman nationale Marguerite Barankitse [Présidente de la Maison Shalom] de plaider pour nous, afin que nos enfants puissent bénéficier d'un enseignement supérieur comme elle l'a fait pour les autres réfugiés se trouvant dans d'autres pays. Le même message est adressé aux autres burundais épris d'amour et de bonne foi, de penser à cette jeunesse du camp de Lusenda », lance un réfugié Burundais de Lusenda.
Les mêmes réfugiés plaident pour qu'ils soient représentés dans les prochains pourparlers inter-burundais qui se tiendront à Arusha en Tanzanie, des pourparlers sous la facilitation de Benjamin Mkapa.
« Nous souhaitons un bon avenir pour notre pays, et nous lançons un appel vibrant au Médiateur Yoweli Kaguta Museveni et au Facilitateur Benjamin William Mkapa et aux frères burundais qui sont proches du Médiateur de plaider en notre faveur », plaide la même source.