L’Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur-Commission pour la Coopération au Développement (ARES-CCD) est en partenariat avec l’Université du Burundi depuis 2003.
L’ARES-CCD a suspendu son appui institutionnel à l’Université du Burundi il y a deux semaines. Pour cause, le non-respect des droits de l’homme et la mauvaise gouvernance à l’Université du Burundi. Selon nos sources, l'Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur-Commission pour la Coopération au Développement « ARES-CCD » serait contre une gestion politisée dans cette institution académique.
Dans une interview accordé à la RPA ce mardi 8 Août 2017, Libérât NTIBASHIRAKANDI a appelé le rectorat de l’Université du Burundi à se ressaisir. « Comme son nom l'indique, le flambeau "Urumuri", l'Université du Burundi devrait être un modèle en matière de gestion, en matière de liberté d'expression, en matière du débat contradictoire, en matière de la valorisation des institutions et des droit de l’homme. L’autorité de cette institution de veiller à garder ces valeurs », a-t-il précisé.
Prof NTIBASHIRAKANDI regrette que cette université du Burundi soit politisé. « Tout est politisé dans cette institution, y compris même le recrutement des enseignants, les élections des représentants des étudiants… », S’indigne cet enseignant à l’Université du Burundi.
L’expert en matière d’éducation demande aux autorités de l’Université de faire libérer les étudiants qui sont en prison et à respecter les normes universitaires pour retrouver ses financements de l’ARES-CCD.
Cet appui institutionnel suspendu comporte cinq résultats : les technologies de l’information à l'Université du Burundi(les contrats d’abonnement internet et l’appui en matériels comme les ordinateurs), la communication (panneaux d’orientation dans les enclos de cette institution universitaire), l’assurance-qualité (contenu et la qualité des programmes d’enseignements et la mobilité des professeurs), la gouvernance universitaire et l’école doctorale.
Selon toujours notre source, l’ARES-CCD garde toutefois son soutien dans les Programmes de Formation Sud (PFS) et le programme de recherche pour le développement (PRD).