Il y a plus d'une année que le ministère de l'éducation a catégoriquement interdit la collecte de toute forme de contributions, dont les frais des enseignants vacataires. Ainsi, certaines écoles n’ont pas encore payé les enseignants vacataires qu’ils ont engagés alors que les examens du troisième trimestre sont terminés dans presque toutes les écoles.
Suite à ce retard de paiement, certains enseignants menacent de confisquer les résultats de ce trimestre jusqu'à la réception de leur dû.
Les directeurs des écoles concernées, eux, exhortent ces enseignants vacataires à attendre les fonds qui proviendraient de leurs communes respectives. Dans cette province de Gitega, certaines communes collectent, au sein de la population, des contributions allouées au paiement de ce genre de personnel scolaire et à différentes constructions scolaires.
Pour rappel, le système de vacatariat a commencé dans les années 2000, et les enseignants vacataires étaient payés par le ministère de tutelle, jusqu’en 2015.
A partir de 2015, les rémunérations des enseignants vacataires provenaient des contributions des parents. Après leur interdiction par le ministère de l'éducation, les communes ont instauré un système de contributions au développement par la population locale. Aujourd’hui, ces contributions qui couvrent également les rémunérations des enseignements vacataires sont régulièrement collectées dans toutes les communes de la province de Gitega.
