Dans certaines écoles du post fondamental à Gitega, il y a des cours qui ne sont pas encore enseignés, faute de professeurs. Pour résoudre ce problème, les directeurs des écoles concernées, en collaboration avec l’administration à la base, sont en train de recruter des professeurs vacataires.
Les manuels et supports pédagogiques font également défaut dans certains établissements, surtout dans les écoles techniques du post fondamental. Pas de livre d’élèves, pas de livres d’enseignants. Certains enseignants du post fondamental technique déplorent le fait que le ministère de tutelle n’a fourni aucun livre jusqu’ici. Conséquence, les professeurs se débrouillent. Chacun dispense ses cours selon son entendement.
Dans la province Gitega, certaines écoles souffrent également de l’insuffisance de bancs pupitres. Pour redresser la situation, les menuisiers passent dans les week-ends pour réparer les pupitres cassés.
Un autre problème est celui de l’insuffisance des matelas dans certaines écoles à régime d’internat. Même ceux qui sont disponibles sont usés. Pour les parents, ce problème s’ajoute à celui du minerval qui a triplé. Ils paient désormais 45.000 franc burundais au lieu de 15.000 qu’ils payaient auparavant. Cette hausse du minerval dans les écoles à régime d’internat a poussé certains élèves à demander que leurs orientations dans ces écoles soient modifiées. Ils sont externes actuellement dans d’autres établissements.
Ce début de l’année-scolaire 2018-2019 a également été marqué par des retards de deux à trois semaines dans l’affichage des résultats des recours de changement de section. Les élèves concernés ont été contraints d’attendre ces résultats de la commission d’orientation de la neuvième année.