Cette réunion a commencé le matin de ce mardi et rassemblait les inspecteurs de l’enseignement et les enseignants du camp de Nduta. Les enseignants qui ont participé à cette réunion indiquent qu’ils n’ont pas du tout été satisfaits car les agents de l’organisation IRC ne mettent pas en application leurs promesses. Cet enseignant prestant sur l’une des écoles du camp de Nduta explique. « Depuis l’arrivée de l’IRC, rien n’a été mis en application. Ils nous ont dit que les cahiers pour les élèves ainsi les livres pour les élèves et les enseignants sont disponibles. Ils nous ont promis des cartables pour les enseignants. Les autres associations donnent normalement des vestes imperméables et des bottes car c’est très difficile pendant la saison des pluies »
Les informations recueillies au sein du camp de Nduta révèlent que ces problèmes ont surgi parce que les agents de IRC travaillaient pour l’association Caritas qui distribuait ces aides. Ces enseignants craignent que ces aides prévues pour les enseignants et les élèves aient été détournées par les agents de IRC. Ce qui a fait que ces enseignants décident d’arrêter les cours dès ce mercredi. « Après le départ de Caritas, ses agents ont demandé à ce qu’ils travaillent pour l’IRC. Ils n’ont jamais changé. Avec Caritas, ils essayaient de nous faire parvenir ces aides en nous payant nos salaires. Il arrivait des fois ou nous passions un mois sans être rémunérés. Mais maintenant, c’est le pire. Nous trouvons que les revendications des élèves sont fondées », révèle un enseignant.
Cette réunion a été organisée après un mouvement de grève des élèves de l’école secondaire Espoir qui avait débuté ce lundi. La rédaction a contacté le manager de Caritas du nom de David Rubamba, ainsi que Azuah, le manager d’IRC qui s’occupe de l’enseignement au sein de ce camp, mais sans succès.