« Ils ont arrêté un élève de la 9ème année appelé MUHIZI Dakin et leur domestique appelé Manassé. Ils ont également arrêté un certain Donatien, Dieudonné KWIZERA surnommé GASONGO et un étudiant connu sous le nom de Protais SABIYUMVA », a indiqué un témoin.

Ce lundi matin, les habitants proches du lieu de l’attaque ont été surpris par un groupe de policiers qui a procédé à une fouille perquisition et qui a ceinturé cet endroit. Personne n’était autorisé de passer sauf les élèves en uniformes. Les habitants de Musaga se lamentent du comportement de ces policiers car ils exigeaient une somme d’argent pour libérer les personnes arrêtées. Ceux qui n’ont pas payé cet argent ont été conduits directement au bureau de la zone Musaga.

 « Des passants ont été arrêtées surtout les travailleurs domestiques qui se rendaient au marché et ont été dépouillés de leur argent. Les autres ont été obligé de donner de l’argent aux policiers pour être libérés. La somme était comprise entre 2.000 Fbu et 5.000 Fbu », a déclaré un domestique.

Notre source au bureau de la zone Musaga révèle que tous les 13 personnes arrêtées ont été mis dans deux groupes pour la bonne élaboration de leurs dossiers : ceux arrêtés ce lundi matin, et ceux d’hier soir.

Selon des témoins sur place, ces détenus ont été tabassés par des policiers juste pour les obliger d’accepter qu’ils connaissent les auteurs de cette attaque.

Nous avons essayé de joindre le chef de zone Musaga, Antoine RUMENYETSO, pour s’exprimer à ce propos, mais en vain. En moins d’une semaine, trois grenades ont explosé dans la zone de Musaga en Mairie de Bujumbura.