Ce corps de cette fille a été retrouvé à la neuvième transversale, tout près de l’enclos des frères de la congrégation des Joséphites, sur la colline Rusiga. Ce corps était dans un champ où on cultivait du sorgho. L’alerte a été donnée par un enfant qui gardait des chèvres et qui l’a vu en premier.
La défunte serait parmi les prostituées de la commune Rugombo. Mais la population indique qu’elle n’a pas pu l’identifier car les administratifs et les policiers ne leur ont pas permis de s’en approcher. « Même si on n’a pu s’en approcher de plus près, on a vu qu’elle a été étranglée. L’autre constat est que ses intestins étaient visibles et couverts par un pagne. »
Les habitants de cette colline indiquent que cela prouve que les assassinats continuent dans le pays. Ils demandent aux administratifs et à la police de ne plus se précipiter pour enterrer les corps trouvés avant leur identification, comme cela fut le cas pour cette jeune femme.