Des renforts se multiplient depuis le matin du samedi 08 novembre au niveau des positions militaires de Nyabusoko, Ruhoro et celle de Mbinga sur la colline Miremera. Les habitants de cette localité indiquent que ces militaires sont lourdement armés.
De plus, ces habitants signalent la présence des personnes armées qui parlent le Kinyarwanda, des personnes regroupées dans la forêt de la Kibira. Ils révèlent que ce sont les mêmes personnes qui auraient perturbé la sécurité vendredi sur le sol rwandais avant de se replier au Burundi.
De plus, ce sont des jeunes Imbonerakure des collines frontalières de la forêt de la Kibira telles Bitare, Kibange, Gitukura, Mukoma, Gafumbegeti, kavumu et Rutorero qui sont en étroite collaboration avec ces rebelles rwandais pour leur ravitaillement, révèlent des sources sur place.
Pour le moment, la peur gronde au sein des habitants des collines environnantes de la forêt de la Kibira qui viennent de passer deux nuits blanches. Les mêmes sources font savoir qu’il y en a qui ont préféré aller demander refuge dans les ménages éloignés de la forêt de Kibira.
D’autres sources signalent des mouvements inhabituels de va-et-vient des hommes armés à Ruhwa, sur la frontière qui sépare le Burundi et le Rwanda.
La rédaction de la RPA a, à maintes reprises, tenté de contacter Pascal Basarurwuzuye, administrateur de la commune Mabayi ainsi que Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée burundaise pour qu’ils s’expriment sur ces signes d’insécurité, mais sans succès.