Ces 600 militaires qui n’ont pas été rapatrié sur les 1000 qui devraient rentrer de l’Amisom sont retournés à Masra, chef-lieu actuel du contingent burundais. A Masra, ils sont confrontés à un problème logistique de restauration, comme l’un de ces militaires burundais de l’Amisom le témoigne. « Ils ont des difficultés de restauration. 15 militaires se partagent un repas destiné à 9 personnes. »
Le gouvernement du Burundi avait décidé de ne pas rapatrier ces six 600 militaires en protestation contre la mesure de l’Union africaine de faire rentrer 1000 militaires burundais du contingent de l’Amisom. Quelques jours après, le Burundi a renoncé à son bras de fer avec l’organisation continentale, mais l’avion pour rapatrier ses troupes manque. Samedi dernier, révèle notre source, ils ont été contraints de retourner à Masra. « Ils étaient à Mogadiscio en attente d’un avion de rapatriement mais ils l’ont manqué. Ils sont retournés à Masra, chef-lieu du contingent, parce que les burundais ont déjà cédé l’académie pour les troupes Somaliennes. »
Les 600 militaires burundais ne savent pas actuellement leur statut dans cette mission de maintien de la paix puisque depuis le premier mars, ils ne sont plus comptés parmi le personnel de l’Amisom, selon les déclarations du commandement des forces de l’Amisom.