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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La place de Bukuru est dans un centre neuropsychiatrique et non en prison

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Une personne est détenue au camp de police de Kamenge communément appelé camp SOCARTI depuis tout

un mois. Cette personne est gardée menottée au point que la chair de ses poignets en souffre. Selon son entourage, il serait atteint de déficience mentale. Les mêmes sources ajoutent que cet homme est le frère jumeau du principal suspect dans l’affaire d’assassinat des 3 religieuses d’origine italienne qui œuvraient à la paroisse dite chez Buyengero.

La personne détenue depuis un mois dans le camp policier de SOCARTI s’appelle Bukuru, jumeau de Butoyi emprisonné à Mpimba sous le motif d’assassinat des trois sœurs de Buyengero. Comme la RPA  a pu le constater, Bukuru est menotté. Approché, il est en plein délire et demande tout le temps de rentrer chez lui. Et sa peau porte des stigmates de piqûres de moustiques. Sa poitrine nue, il porte un seul pantalon lequel lui a été donné là au camp policier même. Il pue parce que cela fait un bon bout de temps qu’il ne s’est pas lavé, raison pour laquelle si rien n’est fait il pourrait tomber malade de pathologies dermatologiques liées à la saleté ambiante. Il pourrait également attraper la malaria à cause des moustiques qui le sucent toute la nuit sans protection aucune. OPPI Deus Nkurunziza, commandant du camp SOCARTI, nous a déclaré que Bukuru est un habitué de la détention dans ce camp. Il est arrêté sous le motif de trouble à l’ordre public pour lancer des pierres à des véhicules en circulation et de tentative de viol. Le fait d’être menotté s’explique par sa volonté de tentative d’évasion. Ce gradé de la police demande aux administratifs de secourir Bukuru pour l’acheminer dans un centre neuropsychiatrique car en prison, la police ne l’aide en rien.

Le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, annonce de son côté qu’il connait cet homme Bukuru comme un handicapé mental. Pour lui, le garder au cachot n’est pas une solution, raison pour laquelle, l’activiste des droits de l’homme invoque la responsabilité de l’Etat pour l’acheminer dans un centre spécialisé pour traitement.  

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