Le gouvernement burundais, dans sa volonté de commettre des violations des droits humains sans témoins gênants, a constamment refusé l’accréditation pour des journalistes étrangers.
Selon le récent rapport de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), en deux ans seulement au moins 1.200 personnes auraient été tuées, entre 400 et 900 auraient été victimes de disparitions forcées, plusieurs centaines voire des milliers de personnes auraient été torturées, plus de 10.000 seraient encore détenues arbitrairement. La majorité de ces violations des droits humains sont commis par les agents des services de sécurité burundais et les miliciens IMBONERAKURE qui agissent sous leur contrôle, et affectent en premier lieu la population civile.
Ainsi, le blackout de l’information s’est installé au Burundi et les consommateurs de l’information en ont souffert terriblement.
Pour pallier à ce blackout, les professionnels des médias ont mis sur pieds des initiatives médias en ligne pour continuer à informer la population burundaise et celle en exile via les réseaux sociaux. La première initiative a été celle du programme de la « Radio Inzamba » mise sur pied le 5 juillet 2015.
Soucieuse de promouvoir le pluralisme d’information et de diversifier les canaux d’information, la Radio Publique Africaine (RPA)a a mis en place son propre programme « Humura Burundi » depuis le 5 octobre 2015 qui est un programme d’information diffusé en ligne (www.rpa.bi), via les réseaux sociaux et en ondes courtes sur la fréquence de 15.480Khz. Ceci a été rendu possible grâce à l’appui de nos partenaires que nous tenons à remercier.
Dans ce cadre, la Radio-Télévision Renaissance a aussi lancé sa plateforme de diffusion en ligne et bientôt sur satellite.
Ces initiatives ont essuyé des attaques du gouvernement burundais et des détracteurs pour les rapprocher et les accuser de travailler de concert avec les opposants au pouvoir de Bujumbura.
Pour montrer la neutralité et le professionnalisme dans le traitement de l’information, les deux initiatives font parler les autorités burundaises tant gouvernementales que politiques.
Par ailleurs, ces initiatives des professionnels des médias en exile ont été même saluées par l’Institut Français de Recherche Internationales (IFRI) qui a reconnu le mérite de ces initiatives non seulement dans la dénonciation des violations des droits humains, mais également dans l’instauration du pluralisme médiatique au Burundi.
Toujours soucieuse de se rapprocher des auditeurs et des partenaires et de diversifier les canaux d’information, la Radio Publique Africaine lance dès ce 5 juillet 2017 une newsletter digitale dénommée « RPA PLUS ».
Vous recevrez régulièrement cette Newsletter dans vos courriels électroniques.