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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rebondissement de l’affaire Bertrand Nzohabonayo alias Bilal

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Plusieurs versions s’opposent désormais sur les circonstances de la mort du jeune burundais Bertrand Nzohabonayo tué dans le commissariat de Joué-lès-Tours le 20 décembre 2014 en

France. Des témoins indiquent qu’il a été amené de force dans les enceintes du commissariat avant d’être abattu par les policiers. Mais les sources policières  affirment que Bertrand Nzohabonayo a pénétré dans le commissariat et a blessé au couteau trois policiers.

Après que le jeune Bertrand Nzohabonayo ait été tué par les policiers du commissariat de Joué-lès-Tours, la police s’est aussitôt exprimée sur le déroulement des faits. Selon elle, il était 14h lorsque le jeune Bertrand Nzohabonayo a pénétré dans le commissariat Joué-lès-Tours, armé d’un couteau et il a blessé trois policiers dont un au visage avant de crier les mots « Allah Akbar ». Ce qui signifie en langue arabe : « Dieu est grand ». Un des policiers a alors tiré sur le jeune homme de 20 ans alias Bilal et il est mort sur le champ. Cette information a été confirmée par le ministère de l’Intérieur.

Mais les témoins, eux, ont une autre version des faits. « Le jeune Bertrand Nzohabonayo a été amené de force par les policiers et ces derniers lui ont fait entré de force dans les locaux du commissariat Joué-lès-Tours », racontent ces témoins oculaires. Ces derniers indiquent également que le jeune Bertrand Nzohabonayo n’a jamais prononcé les mots Allah Akbar au moment où les policiers le faisaient entrer de force dans le commissariat.

Le responsable des associations des noirs dans les régions Inde et Loire, Gyslain Vedeux, reste convaincu qu’il y a un lien entre l’incident du 19 décembre 2014 où le jeune Bertrand Nzohabonayo s’est battu avec un policier dans un bus. Et ce policier a auparavant été condamné pour violences policières.

Pour le moment, la famille du jeune burundais Bertrand Nzohabonayo demande des explications sur les circonstances de la mort de leur fils. Le père de Bertrand Nzohabonayo ne croit pas du tout que son fils ait intégré les groupes terroristes. Il réclame ainsi des éclaircissements sur la façon dont son fils s’est retrouvé dans les locaux du commissariat de Joué-lès-Tours.

Vous saurez que le frère du jeune Bertrand Nzohabonayo, Brice Nzohabonayo, est incarcéré depuis le 21 décembre 2014 dans les cachots du Service national des renseignements. Il a été arrêté ici en mairie de Bujumbura pour des raisons d’enquête.           

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