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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une journée de la jeune fille sans grande signification pour les réfugiées burundaises

octobre 13, 2016 0 2782
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Le 11 octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la jeune fille. Une journée qui est intervenue cette année alors que plusieurs centaines de jeunes filles burundaises sont en exil dans des conditions difficiles.
 
Au camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie, bon nombre de filles ont abandonné l'école suite aux grossesses non désirées tandis que d'autres ont été forcées à se marier. Celles du camp de Mahama au Rwanda manquent du strict nécessaire pour leur survie. 
 
Les victimes de ces cas d'abandons scolaires au camp de Nduta en Tanzanie sont les jeunes filles des écoles fondamentales. A l'école fondamentale Kasi  Majaliwa,  on enregistre 34 cas de grossesses non désirées, tandis que l'ECOFO Rukundo compte 20 cas et 10 autres cas à l'Ecole secondaire du Lycée Espoir. 
 
Au cours de l'année passée, au camp de Nduta, il a été répertorié 2.495 cas de naissances ; la plupart de leurs mères étant des élèves. Les causes majeures sont le manque d'encadrement et de matériel didactique comme les bancs pupitres, les livres et les cahiers. 
 
Certains élèves trouvent même qu'aller à lécole constitue une « perte de temps ». Les réfugiés de Nduta estiment que les cas d'abandons scolaires risquent d'augmenter davantage cette année scolaire 2016-2017 car, disent-ils, les cours n'ont pas encore bien démarré.
 
Impossible de célébrer avec la pauvreté accrue des réfugiées de Mahama.
 
Les jeunes filles burundaises réfugiées au Rwanda sont dans une  pauvreté sans nom, selon leurs témoignages. Elles implorent les différentes ONG opérant dans ce camp de redoubler d'effort dans leur encadrement. 
 
Les jeunes réfugiées de Mahama affirment qu'elles manquent du strict nécessaire dont une fille a besoin. « Nous manquons de beaucoup de choses, les habits, les chaussures, les lotions, de l'argent pour nous faire coiffer et même pour acheter des serviettes hygiéniques », se plaint une jeune réfugiée. 
 
Elles ajoutent qu'elles souffrent beaucoup de l'absence de leurs parents. Elles demandent aussi au HCR, à la Croix rouge et Oxfam qui œuvrent dans le camp de Mahama de focaliser leurs efforts sur la promotion de la fille, en leur donnant des nécessaires pour leur hygiène quotidienne. 
 

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