Rumonge, Bujumbura, Muyinga, Kirundo et Makamba sont les provinces affectées par la famine. Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de l’Alimentation, FAO, plusieurs personnes ont déjà quitté le pays par manque de nourriture, accentuée par la situation politico-sécuritaire du pays. 

 

Ce rapport de la FAO publié le 15 Novembre 2016 mentionne que « plus d’un million de burundais sont dans une misère extrême et ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence ». 

 

L’origine de cette malnutrition, selon la FAO, est la « situation politique qui a fait beaucoup d’exilés » causant un coup dur à l’agriculture burundaise. Le manque de pluies dans les provinces touchées a aussi aggravé la situation. 

 

De plus, la décision du gouvernement tanzanien de suspendre tout échange alimentaire à la frontière burundo-tanzanienne a accrue la carence alimentaire au Burundi.

 

Le rapport de la FAO indique que plus de 350.000 burundais ont fui leur ménages depuis avril 2015 et 90% ont trouvé refuge à l’extérieur du pays et les 10% restant ont été rassemblés à l’intérieur du pays. 

 

Parmi les exilés externes, surtout en Octobre 2016, « la majorité a fui la faim ». Cela a été évoqué le 19 Octobre au camp de réfugiés burundais à Nduta en Tanzanie par les responsables du camp ; car certains réfugiés y arrivent en état de faiblesse, d’autres viennent avec des signes de malnutrition. 

 

Depuis le 3 Octobre 2016, le camp de Nduta a accueilli 14.785 réfugiés burundais estime le FAO.